La JAF porte-parole de l’Arménie à Marseille

La Jeunesse Arménienne de France accompagne les Marseillais amis de l’Arménie depuis plus de 80 ans. Avec le conflit de septembre 2020, puis celui de 2022, elle redouble d’effort pour diffuser la culture arménienne ainsi que dans la lutte contre toutes les formes de génocide et de négationnisme.

Les adhérents devant la JAF de Marseille (photo Facebook JAF)

Créée à la suite de la résistance, la Jeunesse Arménienne Française (JAF) est une association loi 1901 qui a pour but le développement culturel et artistique des jeunes français d’origine arménienne. Avec plus de 80 ans d’existence, c’est un centre qui diffuse l’art, la culture et la langue arménienne, et qui se bat pour la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. Son action se traduit par trois axes : perpétuer la culture arménienne, garder un lien avec l’Arménie, et la lutte pour la cause arménienne.

« Nous devons sensibiliser ceux qui ne le sont peut-être pas »

Depuis septembre 2022, le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie a pris un nouveau tournant lorsque les deux camps ont annoncé, sur chacun de leur territoire, des frappes d’artillerie et de drone. L’Arménie réclame l’aide de la communauté internationale puisque l’Azerbaïdjan menace d’attaquer la population si elle ne libère pas le « territoire qu’elle occupe illégalement depuis 30 ans ». La JAF, forcément sensible eux évènements récents, met les bouchées double pour diffuser son message. Pascal Chamassian, directeur artistique des écoles de la JAF, confirme qu’« à cause de ces évènements, la situation est délicate. L’Arménie est menacée donc nous lançons l’alerte et nous devons sensibiliser ceux qui ne le sont peut-être pas. En 2020 le message avait été actualisé, donc là en 2022, c’est pareil ». En effet, l’un de piliers de l’association est sa lutte contre toutes les formes de négationnisme. Depuis la reprise des conflits, la JAF tient donc particulièrement à faire vivre le souvenir du génocide arménien à travers ses adhérents.

Développer la culture arménienne

Parmi les grands axes de l’action de la JAF, celui de perpétrer la culture arménienne est surement celui que l’association fait le mieux. Pour cause, un bon nombre d’adhérents ne sont pas arméniens : ce sont quelques marseillais sensibles à la cause arménienne, venus pour en apprendre plus. Pascale, 52 ans, est une marseillaise qui s’est inscrite récemment à l’association : « Je connaissais la course pour la mémoire, et à force d’y participer j’ai découvert cet endroit. La culture [arménienne] me plait, alors je suis venue ». En plus de son rayonnement à l’échelle régionale, la JAF a créé ses écoles depuis 2001. Environ 200 élèves sont inscrits aux cours dispensés par l’association. Ils y apprennent la danse, la musique, et la langue arménienne sous la supervision de Marion Chamassian, Michaël Vemian et Emma Martirosyan.

L’important devoir de souvenir

La lutte de la Jeunesse Arménienne de France contre le négationnisme ne vise pas uniquement la reconnaissance du génocide arménien, mais la reconnaissance des tous les massacres sans distinction. Le rôle de l’association est également de « diffuser la paix », selon Pascal Chamassian. Depuis 2012 la Jeunesse Arménienne de France a créé un évènement pour dénoncer les génocides : la « Course pour la mémoire ». Cet évènement est organisé par une association satellite de la JAF, « courir pour la mémoire », qui est présidée par Gérard Kirkorian. Il définit le collectif comme une association qui : « organise par le sport la lutte contre les génocides du XXème siècle. ». La 6ème édition de cet évènement a eu lieu le 23 octobre et a rassemblé 800 personnes sur la corniche. Le maire arménien de Marseille Benoit Payan, présent à l’évènement, a déclaré : « Soyez fiers de ce que vous êtes, n’abdiquez jamais, n’abandonnez jamais votre Arménité, elle se confond avec l’Histoire de France. ».

Comment obtenir une robe de mariée sur mesure à Marseille ?

Découvrez les différentes étapes nécessaires à la confection d’une robe de mariée sur mesure.

La créatrice de mode Naira Sargsyan vous explique le processus de création en détail.

Cette robe courte et chic que la créatrice de mode Naira Sargsyan créée est destinée aux futures mariées afin d’être portée lors de la cérémonie de mariage ou du mariage civil.

Cette pièce unique a été soigneusement réalisée dans notre atelier avec du tissu en organza brodé venu d’Italie en couleur ivoire qui a un très joli tombé et qui est particulièrement agréable à porter.

La jupe évasée a un pli au niveau de la taille et s’arrête au-dessus du genou.

Vous pouvez rendre la jupe encore plus évasée en ajoutant un jupon que j’ai créé séparément ce qui rend la robe modulable.

Les manches sont droites en 3/4, le col est coupé en bateau et le derrière de la robe de mariée a une en coupe en V sur le dos ce qui créer ainsi un magnifique plongeant jusqu’au niveau de la taille qui se termine avec un nœud papillon.

La taille est par ailleurs affinée grâce à des pinces sur le bustier qui valorisent la poitrine.

Cette splendide robe de mariée sur mesure à été confectionnée par la créatrice de mode Naira Sargsyan dans son atelier boutique situé au 184 Boulevard de Sainte Marguerite 13009 Marseille.

Mesdemoiselles, vous aussi vous pouvez avoir votre robe de mariée glamour en nous contactant par téléphone au 09.53.25.91.55 ou par mail à contact@nairasargsyan.com.

La photo a été prise par Jérémie Hkb photographe de mariage sur le plateau de Valensole et son magnifique champs de lavande lors d’une romantique session avec Clémentine.

Bijoux et accessoires : Lira Boulot

Vidéaste : Blossom&Co

Fleurs et décoration : Marlène Moreau

10 avantages de l’auto consommation solaire

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L’indépendance énergétique

C’est d’ailleurs l’avantage principal de l’autoconsommation. Ainsi, votre autonomie (totale ou quasi-totale) face aux différents fournisseurs d’énergie électrique sera une réalité.

La diminution de vos factures d’électricité

Il est évident que si vous décidez de passer à l’autoconsommation, vous diminuerez nettement vos factures d’énergie ou les supprimerez même définitivement de vos charges mensuelles.

Le coût du kilowattheure 

Alors que le coût du kWh du fournisseur d’électricité ne cesse d’augmenter, le coût de revient du kWh produit en autoconsommation reste stable pour une durée de 20 ans minimum. De plus, il est bien moins cher.

Un mode de consommation qui s’adapte partout

L’autoconsommation est destinée à tout type de personne mais elle s’adapte également à tout type de bâtiment : particuliers, entreprises, collectivités. Et plus il y aura d’énergie consommée, c’est-à-dire plus il y aura d’habitants dans le bâtiment, plus vite l’équipement et l’installation seront rentabilisés.

Un mode de consommation propre

L’énergie consommée est plus propre car il s’agit d’une énergie renouvelable et non plus d’énergie nucléaire (ou thermique).

Réduire la pression sur le réseau électrique

Tout simplement en incitant le développement d’installations photovoltaïques là où l’énergie peut être consommée sur place. De surcroît, l’énergie que vous produisez est consommée au même endroit, dans une courte période de temps de manière générale, ce qui favorise amplement l’allègement du réseau. 

Inciter à une totale indépendance 

Si vous choisissez l’autoconsommation totale (si possible ou en site isolé non raccordé au réseau), il ne sera pas nécessaire de vous raccorder au réseau à condition de posséder des batteries pour stocker l’énergie accumulée afin de pouvoir l’utiliser sur du plus long terme.

Un investissement qui rapporte

Il faut savoir que ce nouveau mode de consommation est un lourd investissement mais que le retour sur investissement est important et rapide, permettant ainsi à l’autoconsommation d’être viable.

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Un OM de transition.

Après un match haletant de bout en bout l’Olympique de Marseille a concédé hier un match nul 3-3 sur la pelouse de Montpellier. Les marseillais restent donc à trois longueurs du promu Lens, 5e et avec seulement une d’avance sur Rennes. La bataille pour l’Europe est donc plus indécise que jamais. Mais après une saison riche en rebondissements les Phocéens doivent déjà penser à leurs reconstructions pour préparer au mieux la prochaine.

Les Olympiens ont encaissé hier le but le plus précoce de la saison à la 27e seconde de jeux par l’intermédiaire d’Andy Delort, mais se sont repris à la fin de la première mi-temps d’abord grâce à Milik puis Pape Gueye remettant les Phocéens dans le droit chemin avant le retour aux vestiaires. Mais ils se sont gâchés dès le début de la seconde période en encaissant un but à la 47e minute de jeu puis en prenant leur 9e carton rouge de la saison les contraignants à subir pendant 30 minutes.

Cette équipe à deux visages est terriblement représentative de la saison olympienne capable d’exploit comme au Parc des Princes en septembre dernier mais aussi capable de de se saboter seul contre des adversaires censément plus faibles.

C’est une « saison à oublier », ou encore « bâclée » ce sont les mots forts de certains supporteurs marseillais qui estiment que l’exercice 2020-2021 est celui de la transition nouveau président, nouveau coach mais aussi nouveaux joueurs puisque 12 sont en fin de contrat et devraient quitter l’OM cet été, une « aubaine » pour Pablo Longoria une calamité pour quelques « fanatics » qui ne voient pas comment remplacer les éléments cadre du groupe qui risquent de partir comme Kamara ou Thauvin.

Il reste donc 6 journées au marseillais pour essayer d’arracher l’Europe, ils pointent à trois longueurs de Lens mais cette 5e place serait presque miraculeuse tant la saison a été marquée par des évènements extra sportifs graves, le saccage de la commanderie reste le plus marquant.

Marseille : le grand retour du Delta Festival

Après son annulation l’année dernière, le Delta Festival revient en force les 2, 3 et 4 juillet prochains et s’annonce historique. Une décoration inspirée du festival Woodstock, une centaine d’animations, 150 artistes, six villages à thème et trois scènes en plein air, les plages du Prado risquent d’être envahies par la jeunesse européenne.

Un festival espéré

Les organisateurs du Delta sont conscients des incertitudes pesant sur la tenue des festivals en cette période de crise sanitaire. Ils se veulent rassurants quant au maintien de l’événement. « On est prêts à être flexibles et réactifs au regard des annonces du gouvernement », assure Lucas Kasprzak, chargé de communication du Delta.

Dans l’esprit Woodstock

Cette année, les concepteurs ne lésinent pas sur les moyens puisqu’une équipe de décoration a même été engagée pour créer une décoration 100% hippie. Cette idée est un clin d’œil au légendaire Woodstock : festival de musique emblématique de la culture hippie des années 1960 organisé dans l’État de New-York au Sud-Ouest de Woodstock. Prévu à l’origine en 1969 pour recevoir 50 000 personnes et durer 3 jours, il avait finalement accueilli 500 000 spectateurs et avait duré 1 jour de plus.

Un événement étudiant européen

Construit sur l’engagement de près de 400 associations et de 2 500 bénévoles et organisateurs, le Delta promet de faire rêver la jeunesse d’Europe. En fédérant de nouvelles associations étudiantes italiennes et espagnoles, le festival projette de s’ouvrir à des dizaines de nouvelles villes. « L’idée est d’envoyer des bonnes ondes aux gens dans un contexte compliqué », explique Lucas Kasprzak, chargé de communication du Delta. C’est pourquoi dans la soirée de jeudi dernier, les organisateurs de ce festival créé en 2015 ont révélé leur nouveau teaser.

Le programme de l’édition 2021

Après deux ans sans Delta, la jeunesse européenne envahira les plages du Prado les 2,3 et 4 juillet prochains. « Notre atout c’est le plein air », affirme Lucas Kasprzak. Comme à chaque édition, le festival sera enrichi par des centaines d’animations et l’ouverture de 6 villages (gastronomie, sport, animation, artistique, durable et des possibles).

Pour cette édition 2021, le Delta est prêt à accueillir 70 000 personnes sur ces plages devant 3 scènes musicales où se relayeront 150 artistes. L’immense majorité des artistes programmés en 2020 ont joué le jeu et seront à Marseille cet été, c’est la plus grosse line-up proposée par le festival depuis sa création en 2015.

L’événement étudiant lance sa billetterie ce jeudi 11 février à midi. Les premiers tickets seront vendus à 48€ et les billets achetés pour le Delta Festival de 2020 n’ayant pas eu lieu seront automatiquement valables pour cette édition. Le festival espère réunir ses fans toujours sur les plages du Prado pour profiter de la musique, de la mer et du soleil de Marseille.

SOURCES

La Provence et France info.

Amandine Fhall–Stemer

Les Musées de Marseille : reflet de sa richesse.

Lors d’un Séjour à Marseille rien de mieux que de profiter du capital culturel de cette jolie Ville. En effet en 2013 Marseille a été élue Capitale Européenne de la Culture. Suite à ce titre, Marseille a su développer beaucoup de projets culturels et urbains. Cette ville regorge de trésors architecturaux. De nombreux musées proposent des expositions permanentes ou temporaires autour de nombreux thèmes comme L’Histoire, l’Antiquité, la Mode, l’Art contemporain… Il y en a pour tous les goûts !

Les musées sont répartis dans plusieurs quartiers, ce qui permet également de visiter ses belles rues.  

Marseille compte à ce jour 26 musées d’une immense variété. On peut par exemple, visiter des musées de savonneries qui proposent la technique de réalisation des fameux savons de Marseille ; mais également des lieux culturels comme le musée d’Histoire à quelques pas du port qui propose l’histoire du fondement de la ville avec des vestiges archéologiques. Mais surtout, on peut aller voir l’incontournable musée… Le Mucem, avec près de 45 000 m2 répartis sur trois sites, situé à l’entrée du port. Il permet de contempler une vue exceptionnelle et il propose de nombreuses activités pour toutes les générations. Sur le même site à 5 minutes à pied se trouve aussi un lieu majeur à ne pas rater : Le Fort Saint Jean, qui est un monument historique du XIIème siècle.

Comme vous pouvez le constater, Marseille est très riche en Patrimoine.

Marseille est une ville très attachante qui ne laisse pas indifférent. C’est la porte de la Méditerranée. A ce titre, elle est chargée d’histoires, et ses musées transpirent sa profondeur et sa richesse.

POADCAST : quel avenir pour la presse écrite ?

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PODCAST

Quel avenir pour la

presse écrite ?

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Avec l’émergence du web, l’avenir de la presse écrite demeure flou. De plus en plus de lecteurs se tournent vers le numérique pour s’informer : plus rapide, gratuit…

Mais le papier a-t-il dit son dernier mot ? Par quels moyens peut-il tenter de survivre ? Nous tentons de répondre à cette question en compagnie de Juliette Pic, journaliste.

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Par Pierre Desurosne et Habib Licir

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L’arène des abeilles

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Les ruches urbaines encouragées depuis quelques années ont envahi Marseille.  Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour dénoncer leur effet néfaste sur la biodiversité et la concurrence entre espèces d’abeilles.  

 

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Les ruches urbaines poussent comme des champignons sur les toits de Marseille, depuis la mise en place en 2011 de la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Les banques, les sièges des collectivités, les grandes enseignes, et les établissements scolaires se sont couverts de ruchés. “J’estime à environ un millier le nombre de ruches urbaines à Marseille”, suppose Xavier Dischert, président de l’association l’Abeille Provençale. 615 d’entre elles se trouvent au coeur du Parc National des Calanques. 

Le paradoxe aujourd’hui c’est que les campagnes sont moins hospitalières pour les abeilles”, affirme Emmanuel Delannoy, consultant pour Pikaia, société qui aide les entreprises dans leur performance RSE et dans la prise en compte de la biodiversité. Le taux de mortalité des abeilles en zone rurale était, en 2016, à 30% contre seulement 3% pour les abeilles urbaines, selon une analyse parue sur le site de La Dépêche du Midi.

 

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Depuis la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises de 2011, les ruches urbaines poussent comme des champignons dans les villes. À Marseille, Gérard Jourdan possède une soixantaine de ruches sur les toits. 

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »3_5,2_5″ _builder_version= »4.4.3″ width= »79.9% » min_height= »364px » custom_padding= »|0px|||| »][et_pb_column type= »3_5″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »|-458px|-98px||| » custom_padding= »2px|1px|0px|0px|| »]

Cette loi a changé la vie des abeilles et de nombreux apiculteurs. Gérard Jourdan a  installé ses ruches sur le toit du Sofitel Marseille Vieux Port, établissement 5 étoiles, au printemps 2013. Ce partenariat lui a fait beaucoup de publicité. “Les gens se disent que c’est forcément du miel de qualité puisqu’il est servi dans un hôtel de luxe”, se réjouit cet apiculteur depuis plus de vingt ans. 

Ces abeilles à miel, qui ont emménagé à Marseille, cohabitent avec 192 espèces d’abeilles sauvages déjà installées dans le Parc des Calanques, et 130 intra-muros. Alors, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Il y aurait concurrence entre abeilles sauvages et domestiques dans la ville. Cela pourrait avoir des conséquences sur la lutte pour la vie entre espèces différentes.  Poser des ruches sur les toits accroît le nombre d’abeilles, alors que la quantité de nourriture, elle, n’augmente pas”, indique Lise ropars, la doctorante en écologie dans le laboratoire de l’IMBE -Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie-. “La ressource peut devenir limitante s’il y a trop de pollinisateurs au même endroit”, poursuit-elle, même si elle reconnaît une “bonne intention” de départ.

Intérêts écologiques et économiques se heurtent. De plus, “certaines entreprises utiliseraient les ruches à des fins de marketing et de communication plutôt que par réelle préoccupation environnementale”, s’indigne le chercheur Benoît Geslin. 

 

Nisrina Merry et Julie Percivalle

 

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Les rats à Marseille, amis ou ennemis ?

À Marseille, les rats causent un conflit entre la mairie et l’Académie nationale de médecine. Photo @pexels

A Marseille, on compte au moins autant de rats que de marseillais. Alors que la mairie souhaite « réguler » la population de rongeurs sans pour autant l’éradiquer, un communiqué de l’Académie nationale de médecine soulève un problème de santé publique. Faut-il donc arrêter de stigmatiser les rats, ou au contraire redoubler d’efforts pour les éliminer ?

Entre utilité publique et santé publique, il faut choisir

La deuxième ville de France est gangrenée par une population d‘un million et demi de rats. À un tel niveau de densité de population, ces rongeurs à vie nocturne sortent des égouts et deviennent visibles le jour dans les rues. Aïcha Guedjali, conseillère municipale en charge des nuisibles à Marseille, est récemment revenue sur la politique de dératisation de la ville. Elle a déclaré il y a une semaine que « Les rats ont une utilité, on ne veut pas les éradiquer mais les réguler« . En effet, ces nuisibles jouent un rôle dans l’entretien des structures souterraines, notamment des égouts puisqu’ils consomment environ 9 kilos de déchets par an, selon l’entreprise Soluty anti-nuisibles. Cependant, l’Académie nationale de médecine a soulevé un problème de santé publique, dans un communiqué en date du 15 juillet 2022. Selon eux : « il importe de rappeler que le rat reste une menace pour la santé humaine« , notamment en raison des nombreuses zoonoses transmissibles :

  • Les urines du rat peuvent contaminer l’environnement par des leptospires, principal réservoir mondial de la leptospirose, maladie redoutable pour les personnes exposées, en particulier les égoutiers.
  • Ses déjections peuvent contaminer la chaîne alimentaire par des salmonelles, notamment les œufs crus et les produits qui en proviennent.
  • La morsure du rat peut inoculer une bactérie présente dans sa salive, Streptobacillus moniliformis, qui peut provoquer une septicémie rapidement mortelle en l’absence d’une antibiothérapie précoce.

Les conditions aggravantes

La cohabitation entre l’Homme et le rat peut s’expliquer par le contexte marseillais. La cité phocéenne est en pleine transformation et souffre des incivilités de sa population. En effet la ville a connu de nombreux problèmes de ramassages de déchets à cause des différentes grèves consécutives des éboueurs. Pour Sebastien Cardenas, gérant de la société de dératisation Ecohygiene3d : » À Marseille il y a beaucoup de rats et d’ordures. Si la population continue de laisser trainer ses ordures, les rats rejoindront la surface pour se nourrir, c’est pour ça qu’on les voit tous les matins dans les rues. Si les villes étaient plus propres il y aurait moins de fréquentation de rat.« . La ville a également remarqué que les containers enterrés étaient plus efficients dans la lutte contre les rats, car ces derniers n’avaient pas accès aux déchets.

La situtation hivernale

Depuis le 8 novembre de cette année, les parents d’élève de l’école primaire de Montovilet, dans le douzième arrondissement de Marseille, dénoncent la présence de rats dans l’établissement. Face à une situation où les rongeurs déambulent dans les classes et la cantine, la mairie de Marseille a décidé de lancer un protocole de dératisation étalé sur 5 semaines. « On rentre dans la période hivernale, donc les rats et les souris cherchent à nicher, notamment dans les combles, au niveau des laines de verre et de roche », commente Sébastien Cardenas , qui remarque une « hausse de la demande ces derniers temps sur le secteur Marseille-Marignane-Vitrole, beaucoup chez les particuliers ». Afin de bloquer au maximum les rats dans les parties communes des immeubles et dans les habitations, ce service de la Santé publique donne des conseils à suivre.

Une solution douce : le furet

Face aux problèmes de prolifération de rat, la mairie a décidé d’une phase d’expérimentation , pour trouver à terme une méthode passive. Aicha Guedjali, adjointe déléguée à l’insalubrité et les nuisibles, a tweeté en octobre que « Marseille s’engage sur une méthode naturelle de prédation écologique avec l’utilisation de furets pour chasser les rats en extérieur ». La méthode a déjà été testé à Toulouse, Limoges et en région parisienne. Elle explique également le fonctionnement de la manœuvre :

 « Notre expert Alexandre Raynal, va venir avec une douzaine de furets lors de chaque opération. Des filets vont être disposés dans la zone à traiter, puis les furets seront lâchés, ils pisteront les rats qui s’enfuiront à l’opposé, là où ils seront capturés dans des tonneaux et euthanasiés au CO2 « 

À quoi sert le Black Friday ?

Publicité avec une femme profitant des offres du Black Friday, avec des sacs à la main.

Le phénomène « Black Friday » a envahi la France depuis déjà plusieurs années. En peu de temps ce « vendredi noir » est devenu le jour où les offres commerciales sont les plus intéressantes. Si le Black Friday européen reste minime comparé aux États-Unis, quel est l’impact de cette journée de promotions sur les enseignes Marseillaise ?

Black Friday : un moyen d’éviter le gaspillage

De plus en plus d’enseignes participent au Black Friday chaque année, en proposant des promotions sur leur site internet ou directement en magasin. Cette journée de soldes est un moyen de faire ses courses à bas prix avant les fêtes de Noël, c’est aussi une façon d’écouler les stocks pour les commerçants de la ville de Marseille. En effet certains y voient une occasion d’éviter le gaspillage. « C’est cool pour nous, parce qu’au moins ça nous évite d’avoir des pertes, et que certains produits finissent à la poubelle « , confie Estelle, vendeuse à la Boutique du Coiffeur. «  Arrivés à leur date limite, il est interdit pour nous de mettre en vente ces produits. Donc le Black Friday est pour nous une bonne initiative d’éviter le gâchis « , poursuit-elle. Les grandes enseignes comme Décathlon elles aussi tentent de jouer le jeu en bradant quelques uns de leurs articles notamment les fins de séries. Un objectif donné par les managers afin de renouveler les rayons un mois avant Noël.

Un chiffre d’affaire en augmentation grâce aux promotions

Cette action commerciale permet aussi d’attirer de nouveaux clients et de donner de la visibilité aux magasins. «  J’ai une petite boutique où je propose des marques en cours de développement, j’ai décidé de faire le Black Friday pour la première fois et j’ai remarqué qu’il y avait une plus grosse affluence dans ma boutique. Ça me fait plaisir d’y voir du monde« , explique Fabrice, patron du magasin Paris Milan, sur l’avenue du Prado. Des bénéfices intéressants qui permettent à ces commerçants de choisir les collections suivantes. « J’avais tout investi dans la collection précédente, et malheureusement je n’arrivais pas à vendre quelques pièces, alors j’ai décidé des les brader à un prix intéressant. J’ai enfin réussi, grâce à ces soldes, à écouler mon stock », conclu le commerçant.

Plusieurs commerces font l’impasse

Le géant espagnol Zara, a de son côté fait le choix de ne pas participer au Black Friday. Dans le magasin de la galerie Prado Shopping, aucune affiche indiquant des soldes n’est visible dans les rayons. Un « vendredi noir » n’est pas jugé indispensable selon l’une des vendeuse, qui souhaite rester anonyme: « On vend bien, la clientèle est toujours présente, peu importe la période de l’année, qu’on solde les articles ou non. Ça nous ferait juste une charge de travail en plus ». Avec un chiffre d’affaire qui s’élève à plus d’un milliard d’euros en 2022, la marque est l’une des plus rentable sur le marché de la fast-fashion. Concurrencée par des entreprises telles que H&M, qui elle fait de nombreuses promotions tout au long de l’année.

Des marques écologiques refusent de participer au Black Friday

La marque de cosmétiques biologiques française « Avril », refuse quant à elle de participer à cet évènement. Pour l’entreprise lilloise, l’ambition principale est de proposer des produits bio accessibles à tous en rendant les produits abordables toute l’année. Pas de soldes, pas de promotions à durée limitée et donc pas de Black Friday. La marque encourage à consommer de manière juste en n’incitant pas la consommation excessive due au « vendredi noir ». D’autres magasins boycottent également le Black Friday, c’est le cas de :

  • Nature & Découverte
  • Padd
  • Naturalia
  • Jimmy Fairly
  • Bergamotte
  • Picture
  • Aigle
  • Archiduchesse

Comment organiser un évènement avec ESS ?

Le mois de novembre est dédié à la ESS (Economie Sociale et Solidaire) et aux entreprises partenaires qui organisent des événements dans le pays entier.

Des frises chronologiques, des ciné-débats, des conférences… les entreprises partenaires peuvent organiser toutes les formes d’événements qui visent à sensibiliser et discuter de l’ESS. 

Mais comment peut-on faire pour organiser un événement ? 

La première étape : c’est choisir son sujet. L’ESS est présente de partout et dans toutes les régions. Les sujets et thématiques abordés peuvent être très diverses, vous pouvez choisir de parler du développement local, des épiceries pour tous, de l’émancipation des jeunes ou des personnes, … Le choix est large. 

La deuxième étape est plus complexe : il faut définir son public. En fonction de votre sujet, il va falloir décider quel public vous voulez viser. Est-ce que vous voulez intéresser des membres de votre structure, des jeunes, des personnes en réinsertion professionnelle… Définir votre cible vous permet d’adapter les formats au mieux. 

Justement, la troisième étape est d’adapter son format à son audience. Il faut que le format intéresse votre public et le fasse participer. Les formats en distanciels peuvent tout autant être proposés. Il y a trois formes de format qui peuvent être intéressante : 

Lorsqu’on cible un grand public, des événements festifs (forums, spectacle, portes-ouvertes) sont parfaits. Pour des agents et des élus des collectivités professionnelles, les débats et conférences sont des formats parfaits et les ateliers participatifs sont parfaits pour les professionnels porteurs de projets étudiants. 

Une fois ces trois étapes effectuées, il faut que l’entreprise s’inscrive sur la plateforme dédiée à l’organisation d’évènement en partenariat avec L’ESS : lemois-ess.org

Les participants doivent s’inscrire impérativement et obligatoirement  avant le 15 octobre de chaque année afin d’apparaître dans les communications régionales de la CRESS (Chambre Régionale de l’Économie Sociale et Solidaire).

Le plus important est d’enregistrer son événement dans une des semaines thématiques du mois de la ESS : semaine de la finance solidaire, des achats socialement et écologiquement responsables, le festival des solidarités et la semaine européenne de la réduction des déchets. 

Une fois l’événement enregistré, l’entreprise doit communiquer sur son événement. Il y a des normes bien précises à respecter : utiliser le thème de l’ESS et les logos, slogans et les affiches. Utiliser le site national du mois de l’ESS, les réseaux sociaux, faire remplir des questionnaires de satisfaction aux participants, partager des articles de presse. 

Après l’événement, l’entreprise doit remplir un questionnaire sur leur retour afin d’améliorer le mois de l’ESS.

Célia Richard et Laura Tortosa

La Pologne a-t-elle trahi l’Europe ?

En achetant des centrales nucléaires aux États-Unis, la Pologne foule-t-elle au pas la coopération européenne, obéie-t-elle à la loi du marché ou privilégie-t-elle les enjeux géopolitiques ?

Le choix de fournisseurs américains pour ses nouvelles centrales nucléaires a attiré sur la Pologne les foudres des souverainistes, lui reprochant de bénéficier d’aide européenne massive sans privilégier en retour des producteurs européens.

La Pologne avait déjà fait polémique, avec entre autres, l’achat depuis 2016 des hélicoptères américains, au détriment d’Airbus et les réjouissances pro américaines d’un ancien ministre polonais, après le sabotage des gazoducs nord stream, qui met en danger l’industrie européenne.

Ancien ministre des affaires étrangères et de la défense nationale, Radek Sikorski a ensuite retiré son tweet.

Cette nouvelle manœuvre donne au partenariat polono-américain une nouvelle ampleur, alors que cette centrale de trois réacteurs, commandée à la firme Westinghouse, est la première en Pologne.

La Pologne touche-t-elle des milliards de l’Union européenne ?

En juin 2022, la Commission européenne a approuvé un « plan pour la reprise et la résilience de la Pologne, à 35,4 milliards d’euros. Néanmoins, si cette aide parait élevée, est-elle révélatrice d’une politique particulièrement généreuse envers la Pologne, ou ce pays n’est-il pas plus bénéficier que d’autres ?

En 2018, la Pologne était le pays le plus bénéficiaire net du budget européen, avec 11 milliards d’euros de bénéfice net. Ce budget était principalement financé par l’Allemagne, le Royaume-Uni, qui deux ans plus tôt avait voté le Brexit et la France. L’avantage polonais est particulièrement important, en raison du fait que le second pays le plus bénéficié à l’époque, la Hongrie, ne bénéficiait que de 5 milliards d’euros.

Ce graphique représente le bénéfice net de chaque état membre en 2018.

Qui est le plus offrant ?

Si la Pologne touche donc beaucoup d’argent de l’Union européenne, quelles peuvent être les raisons des préférences extra-européennes de la Pologne ?

Ce plan de juin 2022, prévu pour une relance post covid, à l’origine de 36 milliards, avait été gelé en septembre 2021, par la Commission européenne, en sanction d’une indépendance de la justice polonaise jugée insuffisante. Par la suite en décembre, le tribunal constitutionnel polonais se prononçait contre la primauté du droit européen. Conditionnée par une réforme du système judiciaire polonais, l’Union européenne a finalement accordé le plan, à 35,4 milliards. On peut penser que le refus de s’adresser à des producteurs européens fait donc office de revanche, d’une Pologne amandée et poursuivant le bras de fer pour souveraineté.

Depuis plusieurs mois, la Pologne est en conflit avec la Commission européenne, en matière de souveraineté.

La qualité du produit et la rapidité de la livraison peuvent-elles entrer en compte ? Depuis 2018, EDF, choisie par la puissance émergente chinoise, ouvre de modernes EPR, d’une puissance de 1750 mégas watts heure par réacteurs, mis en service pour certains en 5 ans. La technologie américaine AP1000 de Westinghouse, d’une capacité de 1154 mégas watts, au système de sécurité ne nécessitant pas d’alimentations de secours, a pu convaincre l’état polonais malgré une capacité de livraison potentiellement plus rapide, la centrale devant être livrée en 2026.

La question des réfugiés ukrainiens peut-elle aussi expliquer de telles aides ? Depuis 2014 avec la révolution de Maidan et le début de la guerre civile, l’Ukraine était un foyer migratoire majeur en Europe. Plus d’un million d’Ukrainiens sont arrivés en Pologne entre 2014 et 2019. Pour retenir 4 millions de migrants, la Turquie, qui n’est pas état membre de l’Union, a perçu entre 2016 et 2019 2,4 milliards d’euros. Avec la guerre actuelle, l’aide à la Pologne pour prendre en charge ces migrants sur son sol a pu jouer dans la balance. Selon l’ONU, en août 1,27 million d’Ukrainien civils se trouvaient encore en Pologne et 87 000 en Slovaquie, elle aussi état membre. Selon les mêmes chiffres, 89 000 se trouvaient en Moldavie, qui n’est pas membre de l’Union européenne, et 2,19 millions en Russie.

Les États-Unis seraient-ils plus généreux que L’Union européenne ? Le 29 septembre, les États-Unis ont approuvé un financement militaire pour la Pologne de 288 millions de dollars. Au moment de cette approbation, avec un dollar à 1,02 euros, cette aide est 125 fois moins élevée que l’aide européenne, approuvée en juin. Au contraire d’une réaliste politique dictée par la loi du marché, les États-Unis ont environ 20 milliards de dollars d’affaires actives de vente de gouvernement à gouvernement avec la Pologne dans le cadre du système américain de ventes militaires à l’étranger.

La géopolitique passe-t-elle avant l’argent ?

L’adhésion de la Pologne à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), le 12 mars 1999, fait partie de la première vague d’adhésion depuis la chute de l’Union soviétique, avec la Tchéquie et la Hongrie. Au même moment, l’OTAN bombarde la République fédérale de Yougoslavie, sans l’aval du conseil de sécurité des Nations Unies, bloqués par la Russie. À genoux sur les domaines économiques et régaliens, avec une inflation à 36,5% et des mouvements indépendantistes sur son sol, comme ceux de Tchétchénie, la Russie d’Elstine se refusera à aider la Yougoslavie, en allant plus loin que cette menace de veto et la prise de l’aéroport de Pristina en devançant l’OTAN après la fin des bombardements et les accords de Kumanovo.

Il n’y a donc pas que les achats de matériels étasuniens qui témoignent de l’américanophilie de l’état polonais. La Pologne adhère en effet à l’OTAN, dans une période pivot de cette organisation conçut dans les années 50 pour défendre l’Europe du communisme, attaquant alors, contre le droit international, alors que l’ennemie soviétique a disparu depuis huit ans. Outre la reconnaissance en 2008 du Kosovo en tant qu’état souverain, chose qui n’est toujours pas reconnue par l’ONU, elle a participé à l’offensive en Irak en 2003, elle aussi illégale du point de vue du droit international. Elle y a pris le commandement de l’une des trois régions militaires en Irak à la tête d’un contingent multinational comprenant notamment 2 500 soldats polonais.

La relation privilégiée de la Pologne avec les États-Unis en matière militaire, qui l’a conduit à prendre des décisions plus proches des États-Unis que de celles de ses plus proches voisins (comme la Slovaquie, membre avec la Pologne du groupe de Visegrad, qui ne reconnait pas le Kosovo) ou de l’ONU, s’incarne aussi dans la participation au système antimissile américain Aegis, en accueillant au côté de la Roumanie les missiles d’interception de ce programme visant à prévenir des missiles « externes à l’espace Euro-Atlantique », selon les mots de Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN. Situé en face de la Russie, Moscou dénonce depuis plusieurs années déjà ce programme comme une provocation, ce qui l’a poussé à installer en 2016 des missiles Iskander dans l’enclave de Kaliningrad, à la frontière nord de la Pologne. Avec la guerre en Ukraine, le président polonais Andrzej Duda a demandé le 6 octobre le déploiement de tête nucléaire américaine sur son sol.

La coopération à la dissuasion américaine, qui ne semble pas freinée, fait comme pour le nucléaire civil, passé la relation polono-américaine dans une autre dimension. Dans la doctrine de l’un des penseurs de la dissuasion française, le général Pierre-Marie Gallois, formulé notamment dans le livre « géopolitique, histoire, stratégie » de Christian Malis, il est spécifié qu’aucun pays ne peut accueillir d’éléments de dispositif nucléaire d’autrui sur son territoire, sous peine, si la situation internationale dégénère, d’être frappé à la place du pays déployant son dispositif. Le dispositif détruit, car il entrave l’appareil de dissuasion russe, une situation d’équilibre serait rétabli, sans dispositif des deux côtés pouvant neutraliser les armes nucléaires adverses et les négociations pourraient reprendre. Mais dans cette situation, la Pologne serait rasée de la carte, sans que les États-Unis, intacts, l’aient vengé, car ils s’exposeraient eux mêmes à la destruction nucléaire. La Pologne est donc, au point de prendre de tel risque, très attaché à sa relation avec les États-Unis d’Amérique.

Cette décision peut expliquer la préférence américaine, qui serait une contrepartie de la protection étasunienne. La Pologne, peut-être motivée par la volonté de survivre face à une potentielle agression russe, voudrait acquérir avec ces systèmes de défense et ces têtes nucléaires, une forme de dissuasion, même s’il elle ne la contrôle pas. Elle se place ainsi sous le parapluie américain, plus efficace, capable grâce au Ground-Based Midcourse Defense, qui même si son efficacité reste à prouver et est en retard, est néanmoins spécialement conçu pour se défendre de missiles nucléaires. Le système français SAMP/T, n’est lui pas conçu à cet effet, puisqu’il est normalement conçu pour sécuriser les forces d’intervention française en opération. Avec les modernes missiles hypersoniques russes, d’une vitesse de 12 000 km/h, annoncés comme étant la dissuasion de demain, même non armée, la Pologne a peut-être privilégié la vie sur l’argent, ce qui motiverait encore sa décision.

Immigration : Gérald Darmanin à l’épreuve des OQTF

Gérald Darmanin présentera le projet de loi sur l’immigration en janvier prochain – @GDarmanin

En janvier prochain, Gérald Darmanin et le gouvernement présenteront le projet de lois sur l’immigration à l’Assemblée nationale. Le moment d’évoquer le sujet des obligations de quitter le territoire français, auquel s’ajouteront de nouvelles mesures, afin de faire face à un système inefficace. 

L’OQTF, décision préfectorale d’expulsion 

Gérald Darmanin, souhaite être ferme sur la question de l »immigration et des OQTF. Dès ce lundi 7 novembre, toute personne qui aura reçu une obligation de quitter le territoire français, sera inscrite d’office au fichier  » des personnes recherchées « . Une initiative qui intervient après la mort de Lola, causée par Dahbia B., une Algérienne de 24 ans, soumise à une OQTF, depuis l’été dernier. L’obligation de quitter le territoire français est une décision prise par le préfet. Elle intervient notamment en cas de refus de délivrance de titre de séjour ou de séjour irrégulier. Ce processus oblige une personne à quitter la France sous un délai de 30 jours ou bien sans délai, dans les 48 heures. En 2021, hors britanniques, 271 675 titres de séjour ont été délivrés contre 222 928 en 2020. Des chiffres que le Ministère de l’Intérieur à publier le 20 janvier dernier. Une augmentation qui s’estime à 21,9 %, entre les deux années.  

Titres de séjour délivrés en 2020 et 2021 selon motifs d’admission (source : Ministère de l’Intérieur)

Gérald Darmanin face aux difficultés de l’OQTF

A l’issue du premier semestre 2021, le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire se trouve à un niveau historiquement bas. En effet, il s’agit de 5,7 %, soit 3 501 OQTF exécutés sur 61 781. Des données qui proviennent d’un rapport de la Direction Centrale de la Police aux Frontières (DCPAF). Gérald Darmanin se satisfait de la levée de l’obligation des test PCR vers les pays du Maghreb. Cette prise de décision permet de facilité les départs, d’après le ministre de l’Intérieur. Toutefois, sans le moindre document officiel, l’identification est difficile pour les services de police. Ce qui empêche de reconnaître le vrai pays d’origine des personnes. Les premiers pays d’origine en 2020 étaient le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Côte d’Ivoire et la Chine, selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur.  

Les pays d’origine des personnes sous OQTF en 2020 (source : Ministère de l’Intérieur)

Le processus des OQTF remis en question

Aujourd’hui, un étranger en situation d’expulsion, a jusqu’à 12 catégories de recours possibles. Sur les 120 000 personnes sous le coup d’une OQTF, la moitié en a fait un. L’objectif ? Rremettre en cause le processus. Il n’est donc pas expulsable le temps de la procédure. Gérald Darmanin, propose de passer de 12 à 4, en divisant par trois le nombre de recours. Quant aux délais, le tribunal a désormais 15 jours pour juger un refus de demande d’asile. La présentation du projet de loi sur l’immigration, débute en janvier prochain, à l’Assemblée nationale.  

Nombre d’attribution de l’asile la dernière année (source : Ministère de l’Intérieur)

Les nouvelles mesures en réponse à l’inefficacité des OQTF présentées à l’Assemblée nationale 

Invité de CNEWS jeudi matin, Gérald Darmanin a multiplié les annonces quant aux mesures qui seront présentées début 2023 aux parlementaires, afin de répondre à un système inefficace des OQTF. Le ministre de l’Intérieur, a annoncé qu’il comptait permettre l’expulsion de 4 000 personnes supplémentaires, chaque année, en ciblant les étrangers délinquants. Le chef de Beauvau veut priver les “ délinquants de prestations sociales “. Une nouvelle mesure qui pourrait figurer dans le projet de loi sur l’immigration prévu début 2023. En octobre dernier, le gouvernement avait déjà annoncé vouloir “ généraliser l’expulsion des familles de délinquants de leur logement social “.  

https://www.insee.fr/fr/statistiques/3633212

Féminicides : des chiffres qui augmentent chaque année

Le nombre de féminicides ne cesse d’augmenter en France et dans le monde. En ce novembre 2022, un nouveau féminicide inquiète sur les chiffres. Les mobiles sont nombreux tout comme les victimes. 

En France, le bilan s’alourdit pour les féminicides. Dans les Hauts-de-Seine, un femme est morte mardi 1er novembre. Elle devient la 101ème victime de féminicide depuis le début de l’année. En 2021, c’est plus de 120 femmes qui sont mortes. Un chiffre en « augmentation de 20 %  par rapport à l’année précédente », selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Les femmes restent les principales victimes : 122 sont décédées contre 21 hommes. Les profils restent aussi les mêmes. C’est principalement des victimes féminines et des auteurs masculins, « dans 86% des cas » selon Vie Publique, qui sont recensés par la police. Parmi eux, 70% n’exerçaient pas d’activité professionnelle et 25% étaient déjà connus des services de police. En moyenne, un meurtre est enregistré tous les deux jour et demi. La fin de l’année et dans 2 mois et le nombre de victime n’est malheureusement pas prêt de diminuer.

Un fléau mondial

Sur tous les continents, les féminicides touchent aussi une grande majorité de femmes. Selon Onu Femmes, « l’Asie arrive en tête avec 20 000 femmes assassinées ». Juste derrière, l’Afrique compte 19 000 victimes, l’Amérique 8 000, l’Europe 3 000 et l’Océanie, loin en bas du classement, avec 300 décès. A l’échelle européenne, l’Allemagne est sur la première marche du podium. En effet, d’après un rapport de l’Eurostat, « 189 femmes sont tués en 2017, suivie de la France avec 123 meurtres, puis la Roumanie (83), le Royaume-Unis (70), l’Italie (65) et l’Espagne (54) ». De l’autre côté de l’Atlantique, c’est le Mexique qui prend la tête de la liste avec « 369 femmes tuées ».

Quels sont les mobiles ?

Les victimes viennent de tous les milieux sociaux. Les disputes sont les principales causes du passage à l’acte et se traduisent par l’usage « d’armes blanches dans 35% des cas ou d’armes à feu pour 32% des faits » relaye Vie Publique. Le refus de séparation est le deuxième motif de meurtre. Pour les femmes « la rupture est un moment très risqué », selon Le Monde. La jalousie ferme le podium puis la domination. Dans 35% des crimes, les autres s’acharnent sur leur victime. Le plus souvent, l’auteur des faits est marié et a entre 30 et 49 ans. L’alcool est un motif relevé au moment des faits. 54% de ces situations note la présence d’alcool.

Inflation : Une hausse de 10 % attendu dans les rayons des supermarchés 

L’inflation s’est installé chez les français et elle n’est pas prête de partir. Sur un an l’inflation dans les magasins de la grande distribution a atteint 9,35% en octobre. Selon une étude le seuil des 10 % d’ici la fin de l’année devrais être facilement atteint. 

Les aiguilles son dans le rouge depuis le mois d’aout, le taux d’inflation atteint des sommets dans les rayons. Selon les chiffres de l’étude NielsenIQ, l’inflation dans les différents circuits de la grande distribution (hypermarché, supermarché, discount, proximité et drive) continue sa perspective d’inflation à +10 % d’ici fin 2022  

Les produits les plus touchés par cette augmentation sont la viande, la charcuterie et la volaille, suivis de près par les pâtes, l’essuie-tout, l’huile, le beurre… ce sont les produits des marques premiers prix qui augmentent le plus. Une hausse plus forte qui s’explique par le poids plus important des matières premières dans le prix final.  

Le produit le plus touchés par cette augmentation est la viande, avec une hausse de (28,5 %). Pour exemple en huit mois, le prix du porc a explosé de 60% et si la demande est toujours aussi importante, l’offre n’est plus au rendez-vous. Si l’on ajoute les coûts de production, le porc se rapproche des hausses constatées par l’Insee sur les autres viandes que sont la volaille (14,6%), l’agneau (10,5%) ou encore le bœuf et le veau (10,2%). 

Aujourd’hui, presque aucun rayon n’est épargné. Pour étudier au mieux l’augmentation des prix en supermarché, Olivier Dauvers, journaliste spécialisé dans la grande distribution, et l’institut A3 Distrib à constitué dès le 1er janvier 2022 un panier moyen de « 150 références stars » des rayons. Et chaque semaine, ils publient leur baromètre des hausses.

Au sein de ce panier « type » de 150 produits, une référence a particulièrement augmenté. Il s’agit du blanc de poulet, doré au four, de Fleury Michon. Entre le 1er janvier et aujourd’hui, son prix a ainsi flambé de… 38 %. En debut d’année le paquet de 4 était ainsi vendu à 1,55 € en moyenne au début de l’année, contre 2, 13 € aujourd’hui. Une envolée qui s’explique notamment par la hausse du prix de l’énergie et de l’alimentation animale.

Mordre dans un sandwich au poulet n’aura jamais coûté aussi cher. Pour le moment l’inflation alimentaire touche les premiers prix, mais il y a fort à penser que les autres types de produits seront également touchés par la hausse des prix dans les mois à venir. D’autant plus que les 10% d’inflation arrivent a grand pas et ce n’est pas prêt de s’arrêter. 

Marseille « en retard » par rapport aux grandes villes françaises

Lundi dernier, la ville a annoncé la prise de fonction de 100 nouveaux policiers dans la cité phocéenne. Un renfort d’effectif qui s’inscrit dans le plan « Marseille en grand », mais jugé insuffisant pour réparer les inégalités entre Marseille et les grandes villes en matière de police.

100 nouveaux policiers nationaux ont été reçus à Marseille lundi dernier, à l’Hôtel de Police. Cette arrivée de renfort se place dans le cadre de l’action « Marseille en grand » qu’Emmanuel Macron avait annoncé en septembre 2021, en plein contexte de règlements de compte et de lutte contre les trafics de stupéfiants. Depuis 2020, on compte près de 200 policiers qui ont rejoint les effectifs marseillais et qui seront affectés aux divisions Nord, Sud et Centre. La ville se réjouit de cette action de l’État, mais annonce dans un communiqué que « près de 600 policiers nationaux [sont nécessaires] sur le sol marseillais afin de rattraper le retard et rétablir l’égalité entre Marseille et les grandes villes françaises »

La criminalité en hausse

En visite à la Cité Bassens, à Marseille, en septembre 2021, le Président de la République avait constaté un manque de présence des services publiques et de sécurité. Il avait promis un apport de 300 policiers dans le cadre de son plan pour la cité phocéenne, dont les 100 derniers éléments ont pris leurs fonctions lundi dernier. Ces nouveaux effectifs viendront renforcer les patrouilles de proximité sur la voie publique et dans les transports, les services de lutte contre les rodéos urbains et l’insécurité routière, les services d’investigation de proximité pour le traitement des plaintes quotidiennes, la lutte contre les trafics et l’économie souterraine à la division Nord. La cité phocéenne est marquée depuis plus d’un an par un vague de règlements de comptes avec des victimes de plus en plus jeunes ; dans la nuit du 2 au 3 octobre, deux individus avait abattu un jeune de 21 ans, ils lui avait tiré 17 balles de fusil d’assaut. Depuis janvier, ce sont plus de 25 personnes qui sont décédées dans les règlements de comptes marseillais. Une augmentation de la criminalité de 63 % a été observée sur les 3 dernières années à Marseille.

« Rétablir les inégalités »

Les efforts fournis par le gouvernement pour renforcer les rangs de la police marseillaise sont « satisfaisant » et « absolument nécessaires », confirme Yannick Ohanessian, élu de Marseille, adjoint délégué à la sécurité. Malgré tout, ils constituent une « avancée insuffisante » pour l’élu marseillais, car « il manque encore 600 policiers nationaux dans nos rues pour corriger l’inégalité territoriale dont souffre Marseille en matière d’effectifs de police nationale », a-t-il poursuivi. Selon lui, Marseille manque encore de moyens pour arriver au ratio de policier par habitant d’une ville comme Lyon. On compte 1413 habitants pour un policier à Lyon. En revanche, il faut relever que Marseille reste la deuxième ville de France avec le plus d’effectif de police municipale, derrière Nice.