Sensibiliser le fumeur par le nudge

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Inspiré des sciences comportementales, le concept du nudge vise à changer en douceur les comportements routiniers. C’est la solution choisie par l’association Recyclop pour lutter contre la pollution des mégots de cigarette.

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« 100 000 cigarettes sont jetées par terre toutes les heures à Marseille ». Ce constat que dresse le site de l’association Recyclop est effrayant et pose question sur le comportement de certains fumeurs.

« Il y a à la base un problème d’information et de sensibilisation. Certains fumeurs pensent que ce n’est qu’un petit mégot. Et du fait de sa taille, tout le monde a tendance à le jeter n’importe où», décrypte Sébastien Merigout, fondateur de « Planète Nudge », une entreprise qui met en place des solutions pour changer de façon positive les comportements, et notamment ceux du geste machinal des fumeurs. « Pourquoi je ferais l’effort alors que les autres ne le font pas ? Par ailleurs, de nombreux fumeurs ne jettent pas leurs cigarettes à la poubelle car ils ont peur de mettre le feu ».

Changer de façon positive les comportements

Cette entreprise située à Châteauneuf les Martigues tire son nom du concept anglo-saxon de Nudge, inspiré des sciences comportementales, destinées à changer en douceur les comportements routiniers. Et c’est cette méthode qu’applique l’association locale Recyclop, qui multiplie depuis 2015 actions de sensibilisation et ramassage de filtres. Responsabiliser les fumeurs à jeter leurs mégots dans des endroits adaptés, sans pour autant les braquer en les culpabilisant.

Des cendriers interactifs pour inciter les fumeurs à adopter les bons gestes

L’idée est par exemple de guider le geste du fumeur vers un « cendrier interactif », en lui proposant de voter avec son mégot pour le meilleur attaquant de l’OM, à droite Jean-Pierre Papin, à gauche Didier Drogba. « Nous avons installé une trentaine de ces cendriers à travers la ville, dans les endroits fréquentés comme les entrées d’entreprises, des lycées, et même la mairie. Chacun pose une question différente, l’important c’est que l’on réponde avec son mégot», soutient Paola Sgro, chef de projet de l’association Recyclop.

 

Clément Siéper et Marian Cregu

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La pollution aérienne du port de Marseille

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Le port de Marseille classé 8ème plus pollué d’Europe, impacte la santé des riverains. En cause : les rejets des cheminées de navires de plus en plus gigantesques à quai. Les armateurs annoncent des premières mesures. 

 

 

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Des centaines de conteneurs, des cargos et des bateaux de croisière à quai, déchargeant touristes et marchandises. Des avions, de la fumée et la poussière des travaux… De la baie-vitrée de leur maison du quartier de Mourepiane, Marie Didot et Jean-Pierre Eyrault, un couple de sexagénaires, observent l’activité du port de Marseille, tout proche.

Si elle participe au rayonnement commercial et touristique de la ville, elle est plutôt perçue comme un poison atmosphérique par ces riverains du littoral, premières victimes, selon eux, de l’essor du port maritime. « J’ai un cancer de la gorge depuis 4 ans, le diagnostic est tombé comme un coup de massue », tousse le retraité. « Je ne suis pas le seul : ma sœur est décédée d’un cancer, mon ami d’enfance aussi, et sa sœur a un cancer des poumons. Tous, sont des gens qui ne fumaient pas, qui mangeaient normalement, mais qui ont le malheur d’habiter ici ». Et selon cet habitant des quartiers nords qui s’investit dans le réseau associatif contre la pollution de l’Estaque, il y aurait un lien direct entre sa maladie et les fumées des bateaux que le mistral ramène sur son balcon. 

Une situation critique pour les Marseillais

Cette pollution maritime s’ajoute aux émissions d’ozone, de particules émisent par le transport et l’industrie, ainsi qu’au dioxyde d’azote provoqué par le trafic routier. Ce cocktail toxique asphyxie les résidents de l’Estaque.  « Le coeur de la ville est impacté par la circulation chronique et la rugosité de la ville confinant l’air qui a du mal à se renouveler », souligne Dominique Robin, directeur d’Atmosud Marseille, une organisation qui étudie la qualité de l’air à travers son réseau de capteurs placés à des endroits stratégiques. « Les quartiers tels que la Joliette ou l’Estaque subissent la pollution des navires, ce qui contribue à la dégradation de la santé de la population ». 

Les résultats récoltés en 2017 par AtmoSud démontrent que 90% des émissions de polluants sont causées par les transports, soit 45% pour le trafic routier mais aussi 45% pour les navires qui représentent aussi,  « près de 30% des émissions d’azote qui proviennent des navires ont un impact sur la ville ». 

Pour l’heure, les initiatives se font attendre, avec notamment, l’électrification des quais, le passage au GNL (Gaz Naturel Liquéfié). 

Marie Audemard et Agatha Granddidier

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Jean-Pierre Eyrault, tombé malade, d’après lui, à cause de la pollution aérienne du port de Marseille, raconte son expérience. 

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Le bio, bon pour la nature et pour l’Homme

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Selon les études scientifiques, l’agriculture biologique est meilleure pour la santé et pour l’environnement. Mais elle ne reste pas parfaite et a ses défauts.

 

 

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« Le but de l’agriculture biologique est d’être inoffensive pour la terre et les êtres vivants » affirme Natacha Sautereau, agro-économiste à Grenoble, qui a réalisé une étude qui le démontre.

Pourtant, ce n’est pas entièrement le cas. Contrairement à ce que l’on pense, des produits sont quand même projetés sur les fruits et légumes tels que le cuivre qui est très nocif pour la faune et la flore.

« Il existe une projection de cuivre quand même considéré comme pesticide même s’il est naturel » confie François Martin, conseiller spécialisé en agriculture biologique au sein de la chambre d’agriculture d’Aix en Provence.

« En fonction des études, il y a peu de résidus phytosanitaires avec le bio contrairement avec autre chose, mais ces résidus ne sont pas forcément dangereux » développe le spécialiste. Malgré certains défauts, l’agriculture biologique reste néanmoins davantage saine comparé à l’agriculture normale.

« Il y a de multiples atouts sur la biodiversité et la qualité de l’eau. Cela a aussi un avantage par exemple sur la dépollution de l’eau pour la collectivité, qui revient à moindre coût. Il y a des moindres problème d’obésité et de maladie cardiovasculaire grâce à la consommation de produits bio. Et au delà de la question des pesticides, il a y un moindre usages d’antibiotiques » précise Natacha Sautereau l’auteure de l’étude.

C’est d’ailleurs ce qui a poussé l’ex-star française du football Jean Tigana à faire le grand saut pour les vignes de son domaine la Donna Tigana à Cassis il y a 12 ans.

« Il pense beaucoup aux générations futures ou « l’après moi » comme il dit. Il ne veut pas qu’ils consomment des produits à base de pesticides nocifs pour la santé. C’est un sujet qui lui tient beaucoup à coeur » confie Nicolas Dallest, l’ouvrier agricole du domaine. Pas de pesticides dans les terres du domaine de 14 hectares ! A la place, les viticulteurs du Donna Tigana préfèrent utiliser de la bouillie bordelaise et du souffre mouillable.

 

Florian Majo et Alexia Ginier

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Le mégot de cigarette : un composé de produits toxiques

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 Par milliers, par millions, et même par milliards, ils s’infiltrent dans les sols et les eaux. Les composantes du mégot de cigarette sont toxiques et extrêmement polluantes pour l’environnement.

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Jetés pour une grande partie d’entre eux au sol, les mégots de cigarette terminent généralement dans les eaux naturelles de la Terre (les mers, les fleuves ou encore les océans), ou un seul d’entre eux pollue jusqu’à 500 litres d’eau. Il suffit même d’un seul filtre dans un litre d’eau pour entrainer la mort d’un poisson en 96 h. Sur les 4000 milliards de cigarettes fumées dans le monde chaque année et recensées par le site planetoscope.com, plusieurs centaines de milliards finissent immanquablement par terre, causant des dommages irréversibles pour l’environnement.

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Un mégot met 12 ans à se dégrader dans l’environnement

Considéré comme un déchet dangereux, le mégot de cigarette est composé majoritairement de plastique. Il met douze ans à disparaître pendant lesquels il imprègne l’environnement du toxique monoxyde de carbone, des cancérigènes benzopyrène et chlorure de vinyle, de l’insecticide DDT, du mercure, du plomb ou encore du goudron, une impressionnante liste de poisons destructeurs pour l’environnement.

 

Clément Siéper et Marian Cregu

 

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Le plastique, ennemi de la Méditerranée

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L’état de la Méditerranée inquiète de plus en plus les scientifiques et les habitants du littoral. Invasion de plastique et aménagements inadaptés font d’elle l’une des mers « les plus polluées du monde » selon l’Ifremer. Irréparable ?

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« Cela fait six ans que je plonge, et j’ai vu la faune et la flore disparaître à vitesse grand V ! » Michel Nox, plongeur et fondateur de la chaîne YouTube Nox Diving s’alarme de l’état de la Méditerranée, son principal « terrain de jeu ». Pour cause, chaque été, près de 7 615 tonnes de macrodéchets échouent sur le littoral de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En plus d’être l’une des régions les plus peuplées du globe avec une population de près de 500 millions de personnes, le bassin méditerranéen se hisse à la première place des régions touristiques du monde avec plusieurs centaines de millions de visiteurs chaque année.

Sur la base d’études de suivi menés depuis 1994 par l’Ifremer (Institut Français de recherche pour l’Exploitation de la Mer) la Méditerranée affiche le taux de pollution le plus important d’Europe, avec notamment 700 tonnes de déchets déversés en mer chaque jour.

« La Méditerranée à la particularité d‘être un bassin semi-fermé. Il n’y a pas d’échange, les polluants qui arrivent dans cette mer y restent », déplore François Galgani, océanographe et chercheur d’Ifremer sur le site de Bastia.

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Des dégats irréversibles

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« Du canal de Gibraltar au canal de Suez, 25% du trafic mondial maritime traverse la région, précise-t ’il, si on y ajoute des infrastructures de traitement de la pollution défaillantes, présentes autour du bassin, cela fait qu’on reçoit régulièrement des polluants plastiques, chimiques et des hydrocarbures qui ne partent pas, qui s’accumulent, faisant de cette région l’une des plus affectées par la pollution marine dans le monde ».

D’après les données récoltées par l’Ifremer au cours des trente dernières années, le taux de pollution issue de produits chimiques est en nette diminution mais la pollution issue de micro et macro plastiques ne cesse d’augmenter avec, notamment, un total de 250 milliards de microplastiques.

Selon François Galgani, cette dernière échappe à tout contrôle : « Si on veut ralentir cette augmentation, le comportement des gens doit changer maintenant. Personnes n’est responsable individuellement mais tout le monde a une part de responsabilité, une part de solution en lui ».

L’une des conséquences directes de ces déchets flottants est l’enchevêtrement et l’ingestion menant à la mort de près de 14 000 mammifères et de 1.4 millions d’oiseaux marins.

« On a passé le cap du non-retour, les dégâts que l’on a causés sont irréversibles, déplore le plongeur Michel Nox, l’Homme n’a toujours pas compris qu’il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis ».

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

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Des fermes pédagogiques pour découvrir la biodiversité

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Aujourd’hui, près de 1400 fermes pédagogiques sont implantées en France. Avec un but unique : sensibiliser de jeunes enfants à la biodiversité.

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Depuis le 5 avril 2001, les fermes pédagogiques sont considérées telles qu’elles. Elles peuvent prendre différentes formes, allant de la ferme d’animation à l’exploitation agricole. Mais toujours dans un but unique : celui de l’apprentissage pour les plus jeunes.

Que ce soit dans un but scolaire ou bien pour occuper vos dimanches en famille, les fermes pédagogiques proposent une découverte de la faune et de la flore éducative.

Et si vous ne savez pas que des fermes existent près de chez vous, des réseaux de fermes pédagogiques existent comme « Accueil paysan » ou encore « Bienvenue à la ferme »

À Marseille, la ville se démarque en comptant 3 fermes pédagogiques à son actif, la seule en France. Reliées à la mairie, ces fermes s’inscrivent dans un cadre scolaire et rentrent dans le programme éducatif pour les jeunes écoliers.

 

Aymeric Paris et Luca Licata Caruso

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Les 5 bienfaits de l’arbre.

Les arbres de la Plaine sont abattus sous haute protection des CRS. Marseille, 16 octobre 2018. ©Sarah Diep/ID

Pour parler préservation de la biodiversité, l’ONU émet des pronostiques pertinents. Notamment par ses objectifs futurs : « Objectif 15 : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des sols et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité ».

L’image interactive qui suit aborde cinq point relevant les propositions de France Nature Environnement et les chiffres de l’Organisation des Nations-Unies : protection face à la pollution, barrière naturelle contre le réchauffement, un gage de sécurité routière, vecteur de biodiversité et enfin lutter contre le phénomène de désertification.

Derrière des infarctus, cancers ou encore arrêts cardiaques se cache parfois la troisième cause la plus courante de décès. 500 000 européens succombe de la pollution chaque année. 48 000 en France. Pour lutter contre cette pollution de l’air, la planète terre est tapissée à 30% de forêts qui captent le CO2. Même si près de 15% des terres sont actuellement protégées, la biodiversité est toujours menacée. Ces espaces verts contiennent 80% des espèces d’animaux, de plantes mais aussi d’insectes. Pour 8 300 races sur la planète bleu, 8% ont disparus et 22 % auront disparus si rien n’est fait.

La déforestation et la désertification sont le revers des activités humaines et du changement climatique. Ainsi les défis majeurs du développement durable sont posés. 52% des terres utilisées pour l’agriculture sont handicapé modérément ou fortement par la dégradation des sols qui serait de 30 à 35 fois plus rapide que le rythme historique, en raison de la sécheresse et de la désertification. 12 millions d’hectares sont perdus chaque année soit 23 hectares par minute.

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Iframe du genially

L’arène des abeilles

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Les ruches urbaines encouragées depuis quelques années ont envahi Marseille.  Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour dénoncer leur effet néfaste sur la biodiversité et la concurrence entre espèces d’abeilles.  

 

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Les ruches urbaines poussent comme des champignons sur les toits de Marseille, depuis la mise en place en 2011 de la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Les banques, les sièges des collectivités, les grandes enseignes, et les établissements scolaires se sont couverts de ruchés. “J’estime à environ un millier le nombre de ruches urbaines à Marseille”, suppose Xavier Dischert, président de l’association l’Abeille Provençale. 615 d’entre elles se trouvent au coeur du Parc National des Calanques. 

Le paradoxe aujourd’hui c’est que les campagnes sont moins hospitalières pour les abeilles”, affirme Emmanuel Delannoy, consultant pour Pikaia, société qui aide les entreprises dans leur performance RSE et dans la prise en compte de la biodiversité. Le taux de mortalité des abeilles en zone rurale était, en 2016, à 30% contre seulement 3% pour les abeilles urbaines, selon une analyse parue sur le site de La Dépêche du Midi.

 

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Depuis la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises de 2011, les ruches urbaines poussent comme des champignons dans les villes. À Marseille, Gérard Jourdan possède une soixantaine de ruches sur les toits. 

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Cette loi a changé la vie des abeilles et de nombreux apiculteurs. Gérard Jourdan a  installé ses ruches sur le toit du Sofitel Marseille Vieux Port, établissement 5 étoiles, au printemps 2013. Ce partenariat lui a fait beaucoup de publicité. “Les gens se disent que c’est forcément du miel de qualité puisqu’il est servi dans un hôtel de luxe”, se réjouit cet apiculteur depuis plus de vingt ans. 

Ces abeilles à miel, qui ont emménagé à Marseille, cohabitent avec 192 espèces d’abeilles sauvages déjà installées dans le Parc des Calanques, et 130 intra-muros. Alors, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Il y aurait concurrence entre abeilles sauvages et domestiques dans la ville. Cela pourrait avoir des conséquences sur la lutte pour la vie entre espèces différentes.  Poser des ruches sur les toits accroît le nombre d’abeilles, alors que la quantité de nourriture, elle, n’augmente pas”, indique Lise ropars, la doctorante en écologie dans le laboratoire de l’IMBE -Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie-. “La ressource peut devenir limitante s’il y a trop de pollinisateurs au même endroit”, poursuit-elle, même si elle reconnaît une “bonne intention” de départ.

Intérêts écologiques et économiques se heurtent. De plus, “certaines entreprises utiliseraient les ruches à des fins de marketing et de communication plutôt que par réelle préoccupation environnementale”, s’indigne le chercheur Benoît Geslin. 

 

Nisrina Merry et Julie Percivalle

 

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Quand la biodiversité est source d’apprentissage

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En plein cœur de Marseille, sont mises à disposition par la Municipalité pour participer au développement des connaissances des tout petits, 3 fermes pédagogiques « disposées aux 3 coins de la ville », comme le souligne Monique Cordier, adjointe au Maire, chargée des espaces naturels, parcs et jardins.

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« Ces fermes sont dédiées à l’éducation à l’environnement, avec de vrais fermiers qui y travaillent tous les jours. Ce ne sont pas des zoos ou des fermes « touristiques ». Elles accueillent des élèves de la maternelle au CM2 qui viennent faire, avec leur enseignant, des visites et une sensibilisation à la nature sur des thèmes pédagogiques particuliers. On a choisi ces thèmes avec les enseignants, et ils seront développés aussi bien en classe qu’ici, lors de leurs différentes visites » explique fièrement la préposée aux parcs et jardins.

Au sein de la ferme, d’autres champs sont abordés par les animateurs tels que l’eau, le compost, les déchets, la découverte des végétaux ou le jardinage biologique. « Il faut que les enfants sachent ce qu’est la nature, la faune et la flore. Apprendre avec eux que nous ne sommes pas dans un siècle où les poissons sont carrés et les poulets sans plume comme au supermarché » se désespère l’adjointe au Maire. Ces sorties scolaires permettent alors aux enfants de découvrir comment poussent les légumes dont ils ne raffolent pas, pour la plupart. Pour Monique Cordier, il faut « retrouver la nature, pour que les élèves puissent découvrir ce qui est important pour notre planète, comment la rendre plus verte et donc plus belle ».

Aymeric Paris et Luca Licata Caruso

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Quand la nature s’invite en ville

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La ville de Marseille est un biotope dans lequel fourmillent espèces animales endémiques et végétaux de toutes sortes. Une richesse souvent méconnue. 

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Le Parc national des Calanques, mais aussi le Parc Borely, le Parc du 26ème Centenaire, Campagne Pastré, sont des poumons verts parmi les 54 parcs que compte officiellement la deuxième ville de France. Ils regorgent de différentes espèces parfois très surprenantes. Les sangliers ont quitté leur foret pour aller vider les poubelles des zones périphériques comme en témoignent de nombreuses vidéos qui ont fait le tour des réseaux sociaux. À proximité des calanques, les quartiers de Luminy, Mazargues ou encore Vaufrèges sont en proient à des visites surprises du suidé. Et ce, à n’importe quel moment de la journée. « La ville a construit énormément en périphérie, dans la colline, là où les sangliers vivaient. On a détruit leur habitat naturel mais les déchets les attirent  », souligne Gilles Cheylan, conservateur du muséum d’Histoire Naturelle d’Aix-enProvence. 

Les poubelles sont un aimant à espèces : en centre-ville, outre les rats et les pigeons qui s’en nourrissent, les goélands leucophées, dit « gabians », s’en régalent aussi jusqu’à créer des nuisances dont les riverains se plaignent. Omniprésent, cet oiseau marin est en effet pourtant protégé par la convention de Washington de 1973. Le gabian n’est pas le seul dans le ciel marseillais. Les perruches, oiseaux habituellement tropicaux, se sont enfui de leurs cages pour aller coloniser tout d’abord le sud de Marseille, puis l’ensemble de la ville. Une concurrence redoutable pour les volatiles locaux. « Les perruches se protègent avec le bruit urbain, qui éloigne les prédateurs », analyse Marine Le Louarn, docteur en écologie. « Elles se regroupent toutes au même endroit, et communiquent. Les couples se forment, les jeunes vont suivre d’autres adultes pour apprendre à nicher. »

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Embouteillages verts dans la ville

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Du côté des plantes, la diversité est la même. Le laboratoire universitaire population environnement et développement (LPED) a mis en place depuis 2008 avec la mairie, une cartographie, jusqu’alors inexistante, des richesses vertes de la ville. Directrice adjointe de ce laboratoire de 2008 à 2011, Valerie Bertaudière-Montes est docteur en écologie végétale. « Marseille est une ville verte où l’on retrouve des espèces florales toutes différentes les unes des autres. La flore ornementale représente 80% de la flore présente dans la ville ». Cultivé par l’homme à des fins esthétiques, ce type de flore est très fréquent en milieu urbain, notamment depuis que « les politiques en ont fait un enjeu majeur dans leurs programmes », affirme la maitre de conférences à Aix-Marseille université.  Cependant, l’autre flore, la flore spontanée, se fait de plus en plus présente dans les rues de la ville.

« Friches industrielles, talus, petits habitats. Ces espèces poussent où elles ont la place », constate Valérie Bertaudière-Montes. « 80% de cette flore spontanée se retrouve dans les fissures. Elles s’adaptent vite à cet environnement et gagnent du terrain au fil du temps. Des études menées à Montpellier permettent d’affirmer que ces espèces spontanées développent des adaptations pour arriver dans les milieux les plus denses ». Naturellement, elle chasserait alors la flore ornementale. Un futur conflit vert que l’on retrouve actuellement dans le Parc national des Calanques. Menacée par des plantes exotiques, l’astragale de Marseille se fait rare. Le Parc, avec l’aide financière de cinq partenaires, a alors décidé à l’automne 2019 de lancer un plan de plantation de 2919 pieds d’astragale de Marseille afin de faire subsister cette plante locale mythique. 

Aymeric Paris et Luca Licata Caruso

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