Quand la nature s’invite en ville

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »Quand la nature s’invite en ville » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/Marseille_vue_du_Frioul.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em » title__hover_enabled= »on|desktop »]

La ville de Marseille est un biotope dans lequel fourmillent espèces animales endémiques et végétaux de toutes sortes. Une richesse souvent méconnue. 

.

 

[/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

Le Parc national des Calanques, mais aussi le Parc Borely, le Parc du 26ème Centenaire, Campagne Pastré, sont des poumons verts parmi les 54 parcs que compte officiellement la deuxième ville de France. Ils regorgent de différentes espèces parfois très surprenantes. Les sangliers ont quitté leur foret pour aller vider les poubelles des zones périphériques comme en témoignent de nombreuses vidéos qui ont fait le tour des réseaux sociaux. À proximité des calanques, les quartiers de Luminy, Mazargues ou encore Vaufrèges sont en proient à des visites surprises du suidé. Et ce, à n’importe quel moment de la journée. « La ville a construit énormément en périphérie, dans la colline, là où les sangliers vivaient. On a détruit leur habitat naturel mais les déchets les attirent  », souligne Gilles Cheylan, conservateur du muséum d’Histoire Naturelle d’Aix-enProvence. 

Les poubelles sont un aimant à espèces : en centre-ville, outre les rats et les pigeons qui s’en nourrissent, les goélands leucophées, dit « gabians », s’en régalent aussi jusqu’à créer des nuisances dont les riverains se plaignent. Omniprésent, cet oiseau marin est en effet pourtant protégé par la convention de Washington de 1973. Le gabian n’est pas le seul dans le ciel marseillais. Les perruches, oiseaux habituellement tropicaux, se sont enfui de leurs cages pour aller coloniser tout d’abord le sud de Marseille, puis l’ensemble de la ville. Une concurrence redoutable pour les volatiles locaux. « Les perruches se protègent avec le bruit urbain, qui éloigne les prédateurs », analyse Marine Le Louarn, docteur en écologie. « Elles se regroupent toutes au même endroit, et communiquent. Les couples se forment, les jeunes vont suivre d’autres adultes pour apprendre à nicher. »

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″]
[/et_pb_code][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ text_font_size= »32px »]

Embouteillages verts dans la ville

[/et_pb_text][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

Du côté des plantes, la diversité est la même. Le laboratoire universitaire population environnement et développement (LPED) a mis en place depuis 2008 avec la mairie, une cartographie, jusqu’alors inexistante, des richesses vertes de la ville. Directrice adjointe de ce laboratoire de 2008 à 2011, Valerie Bertaudière-Montes est docteur en écologie végétale. « Marseille est une ville verte où l’on retrouve des espèces florales toutes différentes les unes des autres. La flore ornementale représente 80% de la flore présente dans la ville ». Cultivé par l’homme à des fins esthétiques, ce type de flore est très fréquent en milieu urbain, notamment depuis que « les politiques en ont fait un enjeu majeur dans leurs programmes », affirme la maitre de conférences à Aix-Marseille université.  Cependant, l’autre flore, la flore spontanée, se fait de plus en plus présente dans les rues de la ville.

« Friches industrielles, talus, petits habitats. Ces espèces poussent où elles ont la place », constate Valérie Bertaudière-Montes. « 80% de cette flore spontanée se retrouve dans les fissures. Elles s’adaptent vite à cet environnement et gagnent du terrain au fil du temps. Des études menées à Montpellier permettent d’affirmer que ces espèces spontanées développent des adaptations pour arriver dans les milieux les plus denses ». Naturellement, elle chasserait alors la flore ornementale. Un futur conflit vert que l’on retrouve actuellement dans le Parc national des Calanques. Menacée par des plantes exotiques, l’astragale de Marseille se fait rare. Le Parc, avec l’aide financière de cinq partenaires, a alors décidé à l’automne 2019 de lancer un plan de plantation de 2919 pieds d’astragale de Marseille afin de faire subsister cette plante locale mythique. 

Aymeric Paris et Luca Licata Caruso

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

26 réponses sur “Quand la nature s’invite en ville”

  1. Hello, I would like to email Glen about what I believe to be one of him father’s paintings.thank youKarenGlenda, you are beautiful. Thank you for sharing this article about the Law of Attraction in action. Keep up the positive vibrations and the best to you.

  2. Ping : naza24
  3. Ping : Latvia Hotel

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *