Long Format : Le numérique à marche forcée

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Impactés par une crise sanitaire mondiale et contraints de rester chez eux, les Français ont dû se réinventer. Que ce soit pour continuer de travailler ou passer le temps, entre réseaux sociaux, applications de communication ou encore jeux vidéo, le numérique a joué un grand rôle pendant ce confinement.

Pour le meilleur, si l’on en juge la créativité fleurissante des Français à se renouveler via le net. Nouvelles activités en direct sur les réseaux sociaux, nouvelles méthodes d’enseignement,  nouvelle consommation de la culture, mais aussi pour le pire si l’on s’en réfère aux pathologies liées à l’augmentation du temps passé sur les écrans.

Voyage dans une France qui est passée à la vitesse supérieure en matière de connexion numérique. Au risque d’être déconnectée du monde réel ?

 

Sacha Nabet et Marion Durand

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Depuis le 15 mars la France est à l’arrêt. Pendant qu’une partie du pays ne peut plus travailler, 40% des actifs exercent, leur profession en télétravail. Ils profitent de ces circonstances exceptionnelles pour se renouveler dans leur métier.

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Qu’ils soient cuisiniers, enseignants, coachs sportifs, gérants de magasin ou encore journalistes, tous ont dû se réinventer pendant le confinement. Cette crise sanitaire qui fait rage dans le monde, impact économiquement tous les pays du globe, dont la France.
Selon une étude publiée le 20 avril par l’OFCE, le pays devrait perdre 120 milliards d’euros en activité économique. Les ménages eux, devraient subir une baisse de 11 milliards d’euros de revenus disponibles. Mais entre chômage partiel et télétravail, certains particuliers se servent d’Internet et de ses différentes fonctions pour poursuivre leur activité professionnelle.

Les applications de communication jouent un grand rôle pendant ce confinement. Entre Zoom, Skype, Teams etc. les Français en télétravail – un quart de la population – ont vraisemblablement le choix. Ce dernier a par exemple,  augmenté de 1000 % son nombre d’appels vidéo au mois de mars, passant de 20 millions d’utilisateurs fin novembre à plus de 44 millions depuis le début du confinement.

Pédagogie, visioconférence et enfermement

Cet outil qui permet aux sociétés de continuer à travailler avec leur employé en télétravail, et aussi grandement utilisé par les établissements scolaires afin que professeurs et élèves gardent le lien. Pour Sylvie Cenci professeur de télé à l’école de journalisme de Marseille, l’application lui a permis de totalement se renouveler dans sa façon de travailler « Il y a tout un pan du métier que l’enfermement et la visioconférence m’empêchent de traiter avec mes élèves » explique-t-elle, « je me suis dit, pourquoi pas plus se focaliser sur l’écriture qui est un peu oubliée quand on est sur le terrain. Les élèves étaient ravis, il y a eu une réelle implication dans ces examens. Cette nouvelle façon de travailler m’a ouvert les yeux sur ce que je devais changer dans mes futurs cours.« 

Mais il n’y a pas que le travail pendant le confinement ! Beaucoup de Français cherchent à s’occuper du mieux qu’ils peuvent pour passer le temps et les réseaux sociaux sont là pour les divertirent. Le public est présent puisque plus de la moitié des 15-34 ans (54%), restent les yeux rivés sur leur smartphone plus de quatre heures par jour en cette période.

Et c’est Instagram le grand gagnant de ce confinement. Il est presque impossible aujourd’hui de passer à côté des Lives, ce format vidéo en direct sur le réseau, qui donne la possibilité à qui le veut, de tout partager avec sa communauté. Les Lives sont devenus une nouvelle façon de travailler pour beaucoup.

 

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« Ces examens d’un nouveau genre, m’ont obligé à imaginer et repenser mon métier dans sa globalité« 

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« Je ne m’attendais pas à ce qu’il y ait autant de monde motivé par le sport pendant ce confinement »

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Que ce soit de la couture, du sport ou de la cuisine, les Français sont férus de contenu sur les réseaux sociaux, encore plus en cette période avec plus de 10 millions de personnes au chômage partiel. Pour d’autres, le net leur permet de continuer leur activité tout en étant confiné, « heureusement que les réseaux sociaux existent,  sans eux mon confinement aurait vraiment été angoissant« , explique Sophie coach sportif à KeepCool, « donner rendez-vous tous les mardis soir sur Instagram aux adhérents du club et même à d’autres, nous a vraiment permis de nous maintenir en forme et de continuer à créer du lien pendant cette période« , sourit-elle.

Pour Chloé blogueuse culinaire, les réseaux sociaux sont également une grande surprise « les Lives Instagram je n’en avais jamais fait avant le confinement, je ne pensais pas en faire un jour. Maintenant que je vois l’engagement je pense en faire plus spontanément à l’avenir. » Celle qui met en avant de nombreux cuisiniers sur son blog, est ravie que les réseaux sociaux puissent aider à prospérer l’activité de ceux qu’elle promeut, « je pense et j’espère vivement que les efforts mis en place pendant cette période resteront actifs après le confinement et que ça représentera pour eux une source parallèle. »

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Journalistes, cuisiniers, même combat

Autre activité qui a dû se réinventer et qui grâce aux net continue d’avancer, c’est le journalisme. Comment continuer ses émissions ? Comment continuer à attirer le public ? Beaucoup se sont tournés vers de nouvelles plateformes comme Romain Haering, présentateur du talkshow le Phocéen, un média marseillais qui propose tous les lundis et jeudis, un rendez-vous sur son site pour débattre de foot et surtout de l’OM .

Mais, si les téléspectateurs sont au rendez-vous, depuis le début du confinement, beaucoup de personnalités, dont les sportifs, créer eux-mêmes l’événement sur leurs réseaux, en se dévoilant en toute intimité. Une action qui pourrait potentiellement faire de l’ombre au journalisme.

 » Je trouve ça génial à titre personnel d’assister à des séquences comme celles que nous offrent les joueurs entre eux sur les réseaux« , explique Romain Haering, « cependant ça peut être dangereux pour le journalisme si cette pratique perdure après le confinement, mais il y a de grandes chances que ce soit un épiphénomène« , constate-t-il.

Pour son confrère Christophe Champy, journaliste sportif, ces séquences sont plus de la communication que de l’information.

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Alors, qu’ils soient  cuisiniers, professeurs, coachs sportifs, gérants de magasin ou encore journalistes, tous ont réussi à se réinventer pendant cette période. Certains même, en tirent des leçons et compte bien changer leur façon de travailler post confinement.
D’autres risquent en revanche de ne pas avoir le choix.

Marion Durand, Lucas Desort

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PODCAST

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Avec l’émergence du web, l’avenir de la presse écrite demeure flou. De plus en plus de lecteurs se tournent vers le numérique pour s’informer : plus rapide, gratuit…

Mais le papier a-t-il dit son dernier mot ? Par quels moyens peut-il tenter de survivre ? Dans le podcast situé ci-contre, nous tentons de répondre à cette question en compagnie de Juliette Pic, journaliste.

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Netflix, Disney +, OCS, LaCinétek, etc… Voici les grands gagnants de la crise sanitaire. En prenant des mesures exceptionnelles et en diversifiant leur offre, les plateformes de streaming ont enregistré des chiffres record pendant ces deux mois de confinement. Un succès considérable qui pourrait avoir des effets néfastes sur le monde du cinéma à long terme…

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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Un proverbe populaire, mais qui est d’autant plus vrai pendant cette période de confinement. Alors que les cinémas, les tournages de films ou les festivals sont totalement à l’arrêt depuis deux mois, les plateformes de streaming engrangent des chiffres record depuis le début de la crise. Comment ne pas être charmer par ces services de films, séries ou documentaires à la demande quand on reste cloîtrer toute la journée chez soi ? Une mission (quasi) impossible.  

 
En seulement deux mois, les audiences de toutes ces plateformes ont doublé voire triplé par rapport aux années précédentes à la même époque. Netflix a séduit près de 16 millions de nouveaux abonnés au premier trimestre 2020 contre 9,6 millions sur la même période l’année dernière, d’après son communiqué de résultats publié mardi 21 avril. Disney + aussi s’est fait remarquer pendant cette période inédite en conquérant 50 millions d’abonnés dans le monde, deux semaines après son arrivée en Europe. Côté français, la plateforme VOD dédiée aux films classiques, LaCinétek, a enregistré des chiffres épatant pendant le mois de mars et d’avril. “Depuis le début du confinement, les chiffres ont été multipliés par 4,5 à comparaison aux semaines précédant la période”, affirme Jean Baptiste Viaud, délégué général de LaCinétek. “ Ainsi, nous comptons entre 10 000 et 12 000 transactions (locations et achats unitaires) par semaine, là où nous étions plutôt autour de 2 500 par semaine avant le confinement. Nous sommes passés de 10 000 abonnés à notre offre « Sélection du mois » juste avant le confinement à 16 000 abonnés à l’heure actuelle.” La plateforme OCS a également pu témoigner d’une hausse notable de ses audiences pendant la crise sanitaire. “Les consommations ont augmenté en moyenne trois fois plus depuis le début du confinement, dévoile Alan Closier, en charge des relations presse pour les séries internationales d’OCS. “Par exemple, sur les TV connectées, nous avons assisté à un triplement des actifs.”   

 

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« Depuis le début du confinement, les chiffres ont été multipliés par 4,5 à comparaison aux semaines précédant la période”

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Mais il ne faut pas limiter le succès de ces plateformes à la crise sociale qu’a subi le monde. Les plateformes de streaming ont mis les petits plats dans les grands en prenant des mesures inédites pendant cette période pour leurs abonnés. “Durant tout le mois d’avril, nous avons proposé une réduction de 1€ valable sur les locations unitaires sur l’intégralité des films du catalogue”, détaille Jean Baptiste Viaud. Ainsi, tous les films en SD étaient à 1,99€ (au lieu de 2,99€) et en HD à 2,99€ (au lieu de 3,99€)”. Pour être au plus près de ses abonnés pendant le confinement, OCS “a mis en place différentes thématiques éditorialistes afin de guider ses abonnés dans le choix de programmes à visionner”, révèle Alan Closier.  
L’un des principaux objectifs de ces plateformes de streaming : attirer une nouvelle clientèle, notamment chez les jeunes, en diversifiant leur offre. “Nous continuons de viser tous les publics, mais plus particulièrement les jeunes, grâce notamment à notre offre par abonnement « Sélection du mois » attractive et abordable”, affirme le délégué général de la Cinétek. Stratégie identique chez OCS qui “souhaite toucher un public large et diversifié”, selon Alain Closier 

Les cinémas face à la déferlante des plateformes de streaming 
 
Si les plateformes de streaming séduisent de plus en plus, quelles vont être les conséquences de la crise sur le monde du cinéma ? À l’arrêt total depuis deux mois, les opérateurs publics, les distributeurs de films ou les exploitants de salles de cinéma vont enregistrer des pertes colossales sur leur revenu annuel, sachant qu’aucune date n’a été encore officialisé par l’Etat pour la réouverture des cinémas. À long terme, le cinéma pourrait aussi subir les effets secondaires du confinement. Le public voudra-t-il retourner au cinéma dans ce climat plus ou moins anxiogène ? Comment faire revenir dans les salles ces spectateurs qui ont pris l’habitude du streaming ? Qu’est-ce qui pourrait les inciter à renoncer au confort du salon ? Comment leur faire préférer la salle obscure aux tablettes et smartphones qui permettent de visionner une série n’importe où, n’importe quand ?  

 

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Cerise Jouinot, directrice du cinéma 3 Casino à Gardanne, s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire pour son établissement “ J’ai peur que les gens soient réticents pour revenir dans les salles de cinéma dans ce climat anxiogène favoriser par les médias. Financièrement aussi, cela risque d’être compliqué pour nous. Heureusement que l’on n’a pas trop de charges lorsque l’activité s’arrête”. La directrice espère tout de même que le 7e art va se réinventer pendant cette période et ne pas se laisser engloutir par le succès des plateformes de streaming. « Le cinéma peut devenir une alternative aux événements culturels qui ne pourront avoir lieu cet été. J’ose espérer que le grand écran reste une spécificité culturelle unique pour les spectateurs…” 


Un immense défi auquel vont devoir faire face les cinémas dans les mois, les années qui arrivent. L’État aura un rôle majeur pour aider ces indispensables de la nation. Mercredi 6 mai, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces pour le milieu de la culture et notamment pour l’audiovisuel. Le président de la République s’est notamment engagé à ce que les droits des intermittents du spectacle soient prolongés d’une année. Plus intéressant encore, Emmanuel Macron a indiqué que la directive SMA, obligeant les plateformes de streaming à se conformer à l’exception culturelle française, allait être transposée avant le 1er janvier 2021. Plus précisément, les services linéaires tels que TF1 ou M6 devront investir au minimum 16 % de leur chiffre d’affaires en France dans la production d’œuvres françaises et européennes, et les services non-linéaires comme Netflix, Amazon ou Disney + devront aussi contribuer. Le ministre de la Culture a évoqué un minimum de 25 %. Voilà une mesure qui pourrait rebattre les cartes dans l’univers audiovisuel…  

Lucas Emanuel et Sacha Nabet

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Ci-dessous, en cliquant sur les logos, découvrez les chiffres de cinq plateformes de streaming pendant le confinement.

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Avec le confinement, l’explosion des pratiques numériques montre les limites de ces dernières en terme d’impact sur la santé. Tour des pathologies du confiné-connecté.

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Le confinement nous contraint à rester plus longtemps sur les écrans. Que ce soit pour des raisons professionnelles, universitaires ou pour le simple plaisir de jouer, ces deux derniers mois ont vu plus de gens sur les écrans à défaut d’en voir dans la rue. Résultat, les premiers risques pour la santé apparaissent. Douleurs physiques, horloges interne déréglée ce qui favorise un mauvais endormissement, et un plus grand nombre de myopes. Est ce que le numérique a eu du bon pendant ce confinement ? Certainement, mais son utilisation abusive, souvent tard le soir provoque bien des problèmes.

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Un sommeil déréglé pour nos plus jeunes

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D’après le professeur Yvan Touitou, spécialisé dans l’études des comportements humains, la qualité de sommeil au cours des deux derniers mois a chuté remarquablement. Depuis 50 ans, l’adolescent Français a perdu en moyenne 90 minutes de sommeil par jour. Cela représente une nuit de sommeil perdue par semaine. Les raisons sont multiples mais une chose est sûre, les écrans jouent un rôle là-dedans.
En raison d’une utilisation abusive des écrans, tard le soir, un grand nombre des adolescents et enfants sont désynchronisés.
Nous disposons d’une horloge biologique qui régule et gère notre organisme. Le bon fonctionnement de cette horloge dépend d’un facteur externe : l’exposition à la lumière. L’écran, produit une lumière bleue qui freine la sécrétion d’une hormone facilitatrice pour le sommeil. C’est cette lumière bleue des écrans qui dérègle notre horloge et cause un trouble du sommeil.

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Selon le Pr Y.Touitou les conséquences vont au delà du manque de sommeil.

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Les autres risques pour la santé :

 

Mais ce n’est pas tout. Le sommeil est la première conséquence que nous puissions voir à court terme. Un problème en entrainant un autre, beaucoup de troubles de la santé découlent du manque de sommeil :

 

Image avancée sur les principaux risques pour la santé d’une utilisation abusive des écrans.

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Ce que l’académie nationale de médecine recommande

Pour que votre enfant encoure le moins de dangers possibles, l’académie de médecine recommande avant tout d’interdire l’exposition aux écrans pour les enfants âgés de moins de 3 ans.
De cesser tout écrans une heure avant le coucher et de pratiquer du sport ou une activité physique, au moins une heure par jour. Enfin, d’organiser sa journée en respectant un programme horaire régulier.

 

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Image avancée sur les principaux risques pour la santé d’une utilisation abusive des écrans.

 

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La population française

compte plus de 20 % de myopes

Lors du 125ème congrès de la Société Française d’Ophtalmologie, réalisé en mai 2019, le Pr Nicolas Leveziel, chef du service d’ophtalmologie au CHU de Poitiers a présenté les premières données de la plus grande étude jamais menée sur la myopie en France. Résultats : 20% des enfants de 0 à 18 ans sur les 500 mille enfants analysés sont myopes. Chez les adultes le taux s’élève à 37 % sur les plus de 2 Millions d’adultes testés.
Deux facteurs sont déterminants : l’hérédité et l’environnement. Pour le premier facteur, il s’agit de tirer des mêmes gênes que son entourage. Ainsi, un enfant dont les deux parents sont myopes a 6 fois plus de chance d’être myope à son tour par rapport à un enfant ayant deux parents sans troubles visuels. Pour le second, le numérique et son ascension fulgurante, au cours des dernières années, sont à l’origine de ce chiffre en constante évolution. Le manque d’exposition à la lumière du jour et le temps passé à solliciter sa vision de près, notamment sur les écrans, font augmenter le risque de myopie. Selon l’étude Elabe pour Axa Prévention et SOS Addictions, parue en octobre dernier, il serait même inconcevable pour 60 % des sondés de passer une journée sans son téléphone.

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3 questions au Pr Pierre Wary, ophtalmologue à Marseille

Pierre Wary, ophtalmologue dans le 11 ème arrondissement de Marseille, affirme ce phénomène de myopie, surtout chez les jeunes. Les écrans sont la principale cause de ces troubles visuels. L’ophtalmologue se dit même inquiet pour les prochaines générations.

Quels sont les symptômes que provoque le numérique sur la vision ?
Tout d’abord, un déclenchement d’une myopie plus précoce. Ensuite, la lumière bleue des écrans provoque des lésions rétiennes. L’usage prolongé des écrans peut également provoquer une irritation et une sécheresse des yeux, voire une fatigue oculaire.

L’ascension du numérique est-elle dangereuse pour la vue des Français ?

Le numérique n’est pas dangereux pour la vue. La surconsommation du numérique est dangereuse. De nos jours, avec toutes ces inventions technologiques, les tablettes, les Ipod etc… les français sont plus rapidement entrainés sur ces écrans et en deviennent accrocs. Le problème est qu’ils vont regarder des films à la chaine sur leur lit grâce à leur tablette, jouer en boucle à la console sans accorder de réelles pauses. Les enfants sont de plus en plus touchés. A ce rythme, d’ici quelques années, 50% de la population sera myope.

Redoutez-vous un boom des visites une fois le déconfinement possible ?

Un boom, peut-être pas. Le virus et le confinement ne vont pas arranger la situation c’est clair. Les adultes sont en télétravail. Les enfants ont des cours en visioconférence et quand ils n’ont pas cours, vu qu’ils ne peuvent pas sortir, ils se replongent dans les écrans. C’est malheureux mais je suis inquiet pour les futures générations.

 

Enzo Fiorito, Guillaume Richaud

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La montée du cyberharcèlement depuis le début du confinement

La France est entièrement confinée depuis le 17 mars. Mais alors que les Français sont contraints de rester chez eux, les associations et les plateformes qui luttent contre le cyberharcèlement tirent la sonnette d’alarme face à l’explosion de cette pratique, notamment sur les réseaux sociaux : Snapchat, Telegram et Instagram.

Une hausse estimée « à environ 20% »

Effectivement, le cyberharcèlement connaît une nette hausse depuis le début du confinement en France, soit depuis maintenant 2 mois. Une hausse estimée à « environ 20% » par Samuel Comblez, Directeur des Opérations de l’Association e-Enfance, qui lutte contre la cyber-violence. Alors que le phénomène est loin d’être nouveau en France, Samuel Comblez explique cette soudaine recrue d’aisance du cyberharcèlement au fait « que les mineurs sont davantage sur les réseaux sociaux, du fait d’une augmentation de leur temps libre liée au confinement ».

« La plus jeune victime, c’était une jeune fille de 10 ans »

Une augmentation des signalements également constatée par le groupe stop.fisha (à retrouver sur Instagram), qui lutte contre le cyberharcèlement en traquant les comptes, en recueillant les témoignages des victimes et en leurs proposant une aide juridique. Une hausse qui touche toutes les tranches d’âge, comme l’évoque Maëva, membre du collectif stop.fisha : « La plus jeune victime, c’était une jeune fille de 10 ans… et on a reçu des messages de femmes en âge d’être maman ». Malgré tout, les enfants et les adolescents restent majoritairement les plus touchés par le cyberharcèlement et notamment les jeunes filles.
Mais le cyberharcèlement c’est quoi ? C’est le fait qu’un individu ou un groupe d’individus, utilise un type de communication électronique, à savoir : un téléphone, les réseaux sociaux, les forums, les jeux en ligne, les courriers électroniques… dans le but de commettre un acte agressif, intentionnel et répété à l’encontre d’une personne. L’objectif des agresseurs étant de causer du tort, obtenir des données personnelles, faire du chantage ou encore, demander de l’argent à leur victime.

« Les comptes « fisha » ont considérablement augmenté »

Alors qu’il existe de multiples formes de cyberharcèlement, depuis le début du confinement en France, l’utilisation de certaines pratiques a fortement augmenté, selon les propos du Directeur des Opérations d’e-Enfance : « Les comptes « fisha » (qui publient des photos de jeunes femmes, la plupart du temps mineures, dénudées et sans avoir leur consentement) ont considérablement augmenté. On a également constaté une augmentation des chantages à la webcam… des jeunes qui échangent avec un partenaire amoureux ou pas… en s’envoyant des photos ou des vidéos d’eux, plus ou moins dénudés. »

Pour remédier au cyberharcèlement, les victimes tout comme leurs familles et les professionnels peuvent :

• Appeler le numéro vert Net Ecoute (0800 200 00), dirigé par l’Association e-Enfance, pour obtenir des conseils et recevoir de l’aide pour retirer des vidéos ou des photos
• Effectuer un signalement sur la plateforme gérée par la police (PHAROS), ou sur le site internet : Pointdecontact.net
• Se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie pour porter plainte
• Obtenir des renseignements et des aides auprès des collectifs et/ou groupes présents sur les réseaux sociaux : stop.fisha, harcelement.online, Féministes contre le cyber-harcèlement…

« Les contrôles ne sont pas assez suffisant »

Malgré tout, la lutte contre le cyberharcèlement reste difficile, car elle doit nécessairement passer par une coordination de tous les acteurs du numérique, des réseaux sociaux, jusqu’aux plateformes de contrôle, en passant par le gouvernement. Une coordination qui ne semble pas être irréprochable pour de nombreuses associations. Du côté du collectif « stop.fisha », ce sont les plateformes qui posent problème : « Les contrôlent ne sont pas assez suffisant, il y a trois plateformes sur lesquelles on signale : Pharos, Net Ecoute, Pointdecontact.net… Et sur Pharos pas exemple, le nombre de signalements est limité à 6 par jour… ». Tandis que du côté de l’association e-Enfance, on dénonce le manque de réactivité des réseaux sociaux : « Le problème du confinement, c’est que la masse des signalements a augmenté, alors qu’en parallèle la réactivité des réseaux sociaux n’a elle, pas augmenté au même rythme. Le temps d’attente pour résoudre les problèmes a donc augmenté, alors que quand on est une victime on a envie que les choses soient rapidement résolues. »
Autant de failles dans le système de lutte contre le cyberharcèlement qui permettent aux auteurs des attaques de ne jamais être identifiés et donc de ne pas être inquiétés par la justice, la plupart du temps…

Clément MANZI, FABIO PIAZZA

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Municipales : À Marseille, demain est toujours plus loin

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Sur fond de crise sanitaire, les élections municipales sont plongées dans le flou depuis le report du second tour en mars dernier. Marseille demeure dans l’inconnu pour son avenir où Jean-Claude Gaudin mène toujours la barque du navire. Les candidats se préparent à une future reprise en respectant les règles barrières.

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EDITO

Un petit tour et puis… plus rien.
Enfin, presque. 
Depuis deux mois, Marseille, comme la moitié de la planète, vit au rythme du confinement. Mais la ville ne s’est pas confinée à n’importe quel moment de son histoire.
 

Car le 15 mars dernier, le Printemps marseillais (23%) est arrivé en tête au premier tour des élections municipales. Plus qu’un coup de maître pour ce rassemblement qui replace la gauche en première position d’un scrutin marseillais pour la première fois depuis 1989 

Ce résultat sonnait le glas pour l’équipe sortante. Empêtrée dans une crise du logement, bien avant la crise sanitaire, la majorité municipale se voyait délaissée d’une large partie de ses électeurs. 

Mais voilà, le Coronavirus a rebattu les cartes électorales. Les Municipales ne sont plus la priorité des Marseillais et les Républicains, boudés lors du premier tour, sont revenus au premier plan à l’instar du maire, presque, sortant Jean-Claude Gaudin définitivement insubmersible.    

Le baron de la droite locale est resté le capitaine du navire marseillais malgré sa lassitude, 25 ans après sa prise de pouvoir. Pour combien de temps encore ? Personne ne le sait mais un dénouement est attendu par tous 

Un deuxième tour en juin ou repartir de zéro en septembre : voici les deux hypothèses pour la suite des élections municipales 

Quoi qu’il en soit, la vérité de demain ne sera sans doute pas celle d’hier. Et les scores établis en mars dernier seront peut-être bien loin de ceux qui valideront le prochain maire de Marseille.   

À qui profitera la crise ? Et pendant cette période, comment les uns et les autres ont-ils tenté de continuer à exister, coincés entre l’union nationale d’un côté et le devoir d’agir de l’autre ? 

Autant de questions auxquelles ce long format essaie de donner des pistes de réponse. 

Clément Labat-Gest

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Reprendre avec un second tour en juin ou repartir à zéro en septembre… ces deux hypothèses sont mises sur la table mais l’incertitude plane toujours sur les élections municipales. 

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Oublié durant le confinement, le scrutin électoral redevient un sujet majeur à l’approche du 11 mai. Mais comment ? Et quand ? La tenue des élections municipales demeure un flot de questions. Le gouvernement navigue à vue et les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, confirment ce tâtonnement : « On peut travailler sur une hypothèse municipale fin septembre, mais ce n’est qu’une possibilité. Pour faire l’élection en juin, il faudrait d’abord un avis du conseil scientifique.«  

 

Deux hypothèses s’offrent donc au gouvernement : conserver les résultats du 15 mars et reprendre avec un second tour en juin ou repartir de zéro en septembre, voire octobre. Le premier tour n’aurait jamais dû se tenir, surtout dans la situation sanitaire dans laquelle était le pays en mars. Cela a faussé les résultats car l’électorat de la droite ne s’est pas déplacé », analyse Michel Peraldi, sociologue et auteur du livre « Gouverner Marseille ». « Les plus de 60 ans ont eu peur d’aller voter en raison de l’épidémie. Le report de l’élection a été une bonne nouvelle. Cela redistribue les cartes pour la suite. »

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De fait, le 15 mars dernier, et alors que l’épidémie de Coronavirus commençait à s’intensifier sur le territoire, le premier tour des élections municipales étaient maintenues par Emmanuel Macron lors de son annonce télévisuelle du 12 mars. À Marseille, le scrutin, marqué par un taux d’abstention record (67,45%), hissait le Printemps marseillais en tête avec 23% devant les Républicains (22%) et le Rassemblement national (19%). Un tour de force réussi par cette union puisqu’elle replaçait la gauche en première position d’un scrutin municipal depuis 1989 et la victoire de Robert Vigouroux. 

 

Pourtant, deux mois plus tard, l’espérance de mars est devenue l’attente de mai. Jean-Marc Coppola, tête de liste du Printemps marseillais dans le secteur 8, déplore le manque de transparence du gouvernement : « Le report du scrutin restait prévisible et on ne comprend toujours pas la tenue des élections en mars. On est passés de la stupéfaction au brouillard le plus complet. On ne connaît pas les dates pour la suite.” Pourtant, l’attente et le flou deviennent de la colère pour certains partis. 

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C’est un délit démocratique grave, car les résultats du 15 mars pourraient ne pas servirLa loi impose que le second tour ait lieu le dimanche suivant. Il aurait fallu annuler ce premier tour, quand la décision de fermer tous les commerces a été prise. Au niveau national, toutes les formations politiques n’ont pas été consultées, y compris la nôtre. 

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Même son de cloche pour le Rassemblement National. Avant de penser à la suite, le parti de Stéphane Ravier dénonce les tergiversations du gouvernementCe scrutin n’aurait jamais dû se tenir en mars dernier. Quelle aurait été la légitimité du vainqueur alors qu’il y a eu 30% de votants lors de ce premier tour ?, s’interroge Antoine Baudino, assistant du candidat. À l’instar des cadres du parti, les têtes de liste locales proposent même un report des élections municipales en mars 2021”. 

 

La réponse interviendra le 23 mai prochain à la suite de l’avis du conseil scientifique. Tous les acteurs politiques attendent désormais une réponse et un dénouement à ce scrutin électoral même si pour l’heure n’est pas encore à la politique. La priorité doit être la santé », insiste Ludovic Perney, tête de liste dans le secteur 4 pour le candidat Bruno Gilles (DVD). « On ne peut pas demander aux gens d’aller voter en prenant des risques.

Clément Labat-Gest et Sévan Yessayan

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La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Le 15 mars dernier, le Printemps marseillais et Michèle Rubirola célébraient une victoire inespérée lors du premier tour des élections municipales et incarnaient un nouveau souffle pour la ville après 25 ans de Jean-Claude GaudinCe résultat sonnait le glas pour la majorité sortante boudée par ses électeurs en raison de la politique menée (crise du logement, insécurité, intensification des inégalités… etc.) lors de la dernière mandature. 

Mais voilà, la crise sanitaire a rebattu les cartes électorales. « Ce n’est plus le même contexte qu’en mars, c’est une certitude, confirme Éric Puech, journaliste à La Provence qui a suivi cette campagne pour le quotidien régional. Il y a encore quelques mois, il y avait un sentiment de colère et de lassitude par rapport à tous ceux qui incarnaient le règne Gaudin.” Toujours en place, avec le flou autour des municipales, les Républicains occupent l’espace médiatique et essayent de recréer un lien avec son électorat. 

 

Un report favorise l’équipe municipale en place, c’est une évidence, insiste le sociologue Nicolas Maisetti. Les habitants, malgré une forme de rancœur, je pense notamment dans le secteur 1 (1er et 7e arrondissements), se rappelleront des actions mises en place durant cette période.«  Les maires de secteur (Sabine Bernasconi, Yves Moraine, Lionel Royer-Perreaut et Julien Ravier) se déploient depuis plusieurs semaines afin de répondre aux attentes des Marseillais. 

Ils peuvent compter sur les soutiens importants de Renaud Muselier au conseil régional et Martine Vassal au département, sans oublier l’inamovible Jean-Claude Gaudin à la tête de la ville. « Contrairement aux autres, ils auront un bilan à présenter à la sortie de la crise, analyse Éric Puech. Et alors que le débat n’était pas politique depuis deux mois, on voit certains candidats commencer à sortir du bois comme Sébastien Barles, Michèle Rubirola ou Stéphane Ravier. » 

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Des têtes de liste prêtes à dégainer aux moindres faux pas des Républicains et revenir dans le jeu politique. Pourtant, un autre parti pourrait tirer son épingle du jeu : La République en Marche. Très décevants durant ces élections municipales à Marseille, comme dans la majorité des grandes villes, Yvon Berland et le parti presidentiel aimeraient surfer sur un deconfinement réussi dans le cas où les compteurs seraient remis à zéro. Néanmoins, la politique n’est pas la priorité des Marseillais.

Déjà marqué par un faible taux de la participation (32,55%), les élections municipales pourraient ne pas susciter une vague d’enthousiasme.

« La suite du scrutin dépend de la volonté des électeurs d’aller voter. Ils vont sortir d’une période où psychologiquement, cela a été difficile pour eux« , certifie Alain Lothe, tête de liste dans les 2e et 3e arrondissements pour Samia Ghali (DVG). D’autres, en revanche, espèrent un sursaut  des électeurs. 

Le Rassemblement national, troisième à l’issue du 15 mars, loin de ses ambitions, n’a pas dit son dernier mot. « L’électorat de la gauche a sans doute eu un électorat qui s’est senti moins vulnérable à la crise sanitaire. Le nôtre est celui qui s’est le plus abstenu », regrettait Stéphane Ravier au micro de France bleu en espérant un regain de participation pour la suite du scrutin. Une chose est sûre, cette période et ce flou autour de l’avenir des élections municipales ne favorisent guère les petits candidats.  

« J’emprunte de l’argent sur mes biens pour faire cette élection, déplore Hervé Menchon, tête de liste EELV dans les 9e et 10e arrondissement. Durant mes jours de campagne, je ne reçois pas de salaire. Le report du second tour ne va engager et ne favoriser que les candidats riches et puissants, les sortants et les gros”. Difficile de savoir précisément à quel candidat va profiter cette crise du Coronavirus. La suite le dira mais la politique va bientôt reprendre ses droits, pour enfin, désigner un successeur à Jean-Claude Gaudin.

Idriss Ahamada et Clément Labat-gest

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L’emblématique maire de Marseille devait tirer sa révérence en mars dernier à l’issue des élections municipales mais Jean-Claude Gaudin tient toujours le navire pour gérer cette crise sanitaire. Pourtant, l’édile garde le cap contre son gré lassé par les nombreuses critiques à son égard.

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Il avait tourné la page de 50 en politique… Mais voilà, crise du Covid-19 et report des municipales obligent, Jean-Claude Gaudin a dû réinvestir ce bureau de maire de Marseille qu’il occupait depuis maintenant 25 ans. Une fonction à laquelle il s’est longtemps accroché en cumulant quatre mandats depuis 1995 et une dernière réélection en 2014 alors qu’il était âgé de 76 ans. Le Mazarguais, qui avait finalement accepté de se séparer de la politique, se retrouve lui « confiné » dans son costume de maire avec une crise sanitaire jamais vue auparavant, à gérer.

« Bien entendu, j’étais sur le départ dans ma tête depuis un moment. Là… je fais une prolongation« , confiait l’édile au Parisien début avril. Toujours en place, Jean-Claude Gaudin passe à l’Hôtel de ville « un jour sur deux ». Le reste du temps, il est dans sa résidence secondaire à Saint-Zacharie, dans le Var. Connecté, il prend plus régulièrement la parole par l’intermédiaire des réseaux sociaux. « Je continuerai à prendre toutes les mesures nécessaires pour vous offrir la meilleure protection« , assurait-il en avril dernier tel un chef de tribu veillant sur ses enfants.

Pourtant, Jean-Claude Gaudin, lassé par les nombreuses années au pouvoir et les critiques à son égard, se voit forcé de garder cette fonction. « Il est profondément agacé par cette situation« , confirme Gilles Rof, correspondant pour Le Monde à Marseille, qui a notamment réalisé plusieurs documentaires sur le baron de la droite locale. Eric Puech rejoint son confrère sur ce point. Pour le journaliste politique de La Provence, sa prolongation à la tête de la cité phocéenne « ne l’enchante pas plus que ça, surtout en temps de crise sanitaire ».

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Pour faire face à cette épidémie, le maire avait réuni en début de crise un « comité d’action face à l’urgence » par visioconférence, une cellule de crise inédite réunissant la mairie, le département présidé par son « héritière désignée » Martine Vassal, toutes les autorités locales et un représentant de chaque forces politiques marseillaises. Une initiative saluée par tous, également par l’opposition, qui en ces temps de crise a rangé la hache de guerre de la campagne des municipales.

« C’est un moment d’unité municipale, on se déleste de son étiquette« , affirmait le sénateur et candidat à la mairie RN Stéphane Ravier au Parisien. Jean-Claude Gaudin a aussi vanté tout au long de cette crise les « excellents » travaux réalisés par le Professeur Didier Raoult, l’autre « grand gourou » marseillais durant cette situation inédite. Les deux hommes échangent régulièrement au téléphone ou par visio-conférence. 

Quant à sa santé, si plusieurs élus locaux des Républicains ont contracté la maladie, comme Martine Vassal en mars dernier. Lui l’assure il n’a rien, il a même été testé à deux reprises par mesure de sécurité. À l’aube du déconfinement annoncé, Jean-Claude Gaudin qui avait tourné la page sur sa vie politique marseillaise, verra-t-il son image redorer quant à sa gestion de la crise ? Gilles Rof ne le croit pas : « Le mal est fait, la gestion de cette crise ne pourra pas rattraper son bilan écorné, notamment par les effondrements de la rue d’Aubagne et la situation des écoles.« 

Bilel Tosto et Maroine Jit

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Alors que le déconfinement se profile à l’horizon, les candidats doivent s’adapter aux différentes règles sociales établies pour mener leur campagne.

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Dans moins de 20 jours, le gouvernement mettra fin à la période de doute concernant le futur des élections municipalesreprendre avec un second tour en juin ou repartir de zéro en septembre, voire octobre. Pourtant, malgré cette future l’annonce, plusieurs interrogations se posent sur le déroulé de la campagne électorale. Les candidats devront respecter les différentes règles établies par le gouvernement

Garder le mètre de distance, se laver les mains régulièrement, faire des rassemblements de dix personnes maximums… la liste des contraintes demeure longue. De ce fait, les réseaux sociaux deviennent l’outil principal pour continuer la campagne. Pourtant, Christine Juste, tête de liste EELV du 6e et 8e arrondissements, déplore cette solution de facilité : “Ce n’est pas à travers les réseaux sociaux que l’on peut faire campagne. Sur les réseaux sociaux on peut lire plus de messages d’insultes que de vrais débats démocratiques.” 

Campagne en suspens

Plusieurs candidats s’accordent sur le fait de mettre en suspens les élections municipales qui ne sont plus les préoccupations des Français. Au Figaro, Martine Vassal, tête de liste Les républicains à la mairie de Marseille, et par ailleurs infectée par le Covid-19, affirme mettre sa campagne de côté : “Les élections ne sont plus le sujet. Il faut en appeler à la responsabilité de chacun. Nous n’allons pas parler de politique politicienne quand des gens sont en train de mourir. » 

Même son de cloche pour Ludovic Perney, la tête de liste de Bruno Gilles (DVD), dans les 6e et 8e arrondissements, pense avant tout à la vie sociale : “Les gens n’en ont rien à faire de l‘élection municipale, on vit quelque chose de très grave avec une crise économique et sociale certaine ». Faire campagne dans ces conditions demeure donc compliqué et surtout amoral pour d’autres candidats. Certains préférèrent ne pas commenter leurs actions durant cette crise sanitaire pour en tirer profit. 

Adapter les programmes pour l’après confinement

“Nous n’avons pas fait campagne car cela aurait été déplacé de faire de la politique durant cette période, On s’est donc mis au service des plus démunis avec des actions de solidarité, sans aucune récupération, on ne cherche pas à en tirer un bénéfice électoral”, assure Jean Marc Coppola tête de liste du printemps marseillais dans le secteur 8. Pourtant, le Printemps marseillais, arrivé en tête le 15 mars dernier, veut adapter son programme avec cette crise. 

Dans le quotidien La Provence, la tête de liste Michele Rubirola confie ses idées : “On planche sur de nombreuses propositions pour la mise en place du déconfinement mais aussi pour adapter notre programme, à la marge puisqu’on reste là sur nos valeurs.” Une pensée commune à celle de son colistier Jean-Marc Coppola.  

Le membre du Parti communiste français (PCF) détaille sa stratégie pour la suite des élections municipales« On a essayé de garder un lien entre les équipes du Printemps marseillais à la fois au niveau de la ville et des secteurs. On avait besoin d’échanger, d’analyser les interventions d’Emmanuel Macron pour savoir comment nous allons préparer l’après. Quelle campagne nous allons mener pour la suite ? »

Le confinement a stoppé les candidats dans leur élan mais une chose est sûre, la campagne électorale reprendra de plus belle.

Théo Kohlmann

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LONG FORMAT : AU TEMPS DU CONFINEMENT

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Ils sont économistes, sportifs, artistes. Ils ne se déplacent plus mais respirent mieux, ne vont plus dans les magasins mais mangent local et ne s’entraînent plus mais préparent déjà demain. Tour d’horizon d’un confinement qui n’a pas que des mauvais côtés en long format.

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EDITO

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Alors que l’épidémie de coronavirus bat son plein, « Au temps du confinement » est un long format qui vous fera découvrir pour certains ou redécouvrir pour d’autres, la France et le monde à l’heure du confinement. 

Aux manettes, confinés chez nous, 17 étudiants de l’Institut Européen de Journalisme à Marseille avons relevé le défi durant 5 jours de vous fournir une image la plus juste de la réalité. 

Une seule ambition anime la quasi totalité du globe : rebondir. Mais comment ? 

Au temps du confinement tentera alors à certains moments de mettre en perspective des enjeux, car le monde de demain ne sera pas celui de l’avant coronavirus. 

Un monde qui sera différent. Un monde qui devra se réinventer. Un monde qui n’aura plus les mêmes priorités.

Qu’ils soient sportifs, économistes, chefs d’entreprises, bénévoles, apiculteurs ou encore journalistes, un seul mot d’ordre : l’adaptation.

Luca Licata Caruso

 

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Le Covid-19, ce « petit machin », dévoile les errements des sociétés modernes. Renaud Vignes, docteur en économie à l’Université Aix-Marseille, perçoit l’affrontement entre l’illibéralisme numérique et l’intelligence collective comme l’enjeu majeur du monde de demain.

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Le temps se raréfie

 

« Il ne faut jamais oublier que le monde d’avant, celui du 31 décembre 2019, ce monde allait très mal. Que ce soit l’économie, l’environnement ou le social ». Une piqûre de rappel jugée nécessaire par Renaud Vignes. Docteur en économie à l’Université d’Aix-Marseille -AMU- il a écrit un livre, l’Impasse, publié en décembre 2018. Dans son ouvrage il développe sa théorie de la réintroduction du temps et de l’espace en économie comme voie de dépassement du technocapitalisme, caricature du libéralisme. « Le monde a accéléré dans sa financiarisation, dans son éloignement et dans sa numérisation. Et plus personne n’arrive à suivre », diagnostique l’économiste.

Puis, un « petit machin » s’est incrusté dans les rouages de la machine. Les médecins l’appellent Covid-19 : un minuscule virus qui met à genoux les sociétés modernes. Le monde entier le connaît puisque plus de la moitié de la population mondiale se retrouve confinée par sa faute. « C’est comme les voitures de plus en plus sophistiquées ou les fusées : le moindre bout de chiffon peut faire exploser la machine quand elle est défectueuse. Ce petit machin révèle d’immenses problèmes et questionne notre civilisation », juge Renaud Vignes.

« Mon livre l’Impasse pose le diagnostic d’un affrontement entre deux visions du monde centré autour de l’accélération du temps, de sa raréfaction. Je pense, vu la situation actuelle, que mon analyse est la bonne », explique le professeur à AMU. Son travail académique est devenu concret et « passionnant » avec la crise dangereuse que les sociétés technocapitalistes traversent.

Homo Festicus Numericus : une crise anthropologique

 « Ma grande surprise fut à quel point rapidement beaucoup de monde ait perçu l’isolement dans lequel le système les a placés comme une perte d’intelligence. Pourtant, on a plus de temps qu’avant », observe Renaud Vignes. Les médias publics, par exemple, font un effort avec des films et documentaires labellisés nation apprenante et d’innombrables initiatives individuelles voient le jour. « C’est un vrai moment de réflexion, un vrai moment d’inversion de nos valeurs. Ce que le coronavirus nous impose c’est de revisiter la société de l’individualisme. On est, je pense, vraiment dans la confrontation dure avec le système qu’on a voulu nous imposer », estime le professeur en économie.

Le technocapitalisme promeut la fin de la rationalité de l’homo economicus. « La vision qui sous-tend le système est une vision aberrante : l’Homme est incapable de se débrouiller tout seul puisque le monde va trop vite. Il est devenu un Festicus Numericus, tout juste bon à consommer. En terme économique c’est la notion de rationalité limitée. Et pour dépasser cette barrière on va utiliser les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle », décrit Renaud Vignes.

Qui n’a pas entendu parler de l’application StopCovid ? Un autre « petit machin » d’apparence innocente. « Elle fait partie des réponses du technocapitalisme. L’individu n’est plus capable de se discipliner alors petit à petit on va le faire à sa place grâce à la captologie. C’est une vision que je refuse totalement. Pour moi l’Homme n’est pas un abruti », assène le docteur en économie. Des petits pas qui conduisent l’individu-consommateur à l’utopie décrite par Orwell ou Huxley.

La vitrine des promesses du technocapitalisme se trouve en Chine. « La Chine fait ce dont les GAFAM rêvent. Les Chinois travaillent dur, ils sont fichés avec un système de note social, ils se dénoncent entre eux… C’est le laboratoire de l’Homme augmenté par la technologie. L’individu ne doit plus se poser de question : tout est normalisé et les déviants sont pointés du doigt », décrit Renaud Vignes. Mais une alternative existe.

La solution est dans l’humain

Pour sortir de l’impasse, le livre éponyme apporte un élément de réponse qui passe par le concept de mésoéconomie. « Elle n’est pas seulement un juste milieu entre la micro et la macroéconomie. La mésoéconomie intègre le fait que les comportements des agents sont influencés par le territoire sur lequel ils sont. D’où la prise en compte de l’espace en plus du temps comme réponse à la crise anthropologique ».

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« Pour moi la lutte va se faire entre ce que j’appelle l’illibéralisme numérique et les sociétés qui misent sur l’intelligence collective. Ces forces illibérales souhaitent reprendre le monde là où elles l’avaient laissé avant le Covid. Business as usual . Ça n’a strictement aucun sens. Il faut inventer autre chose »

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Ce concept s’articule autour de la théorie de l’intelligence collective, tout droit inspirée du philosophe John Dewey. « Maintenant depuis mi-2019, mon travail consiste à me demander : qu’est-ce qu’on fait ? J’ai utilisé la pensée de Dewey, mais aussi Amartya Sen et Elinor Ostrom, pour réfléchir à la production de l’intelligence collective. Je ne fais que prolonger leurs pensées. Tous posent comme principe l’intelligence collective comme alternative à l’individualisation et au fractionnement. L’individu est augmenté dans sa relation à l’autre : la puissance d’agir pour transformer le système se situe dans nos libertés », explique Renaud Vignes.

Des expérimentations grandeurs natures se multiplient. Parmi elles, Nos quartiers demain est une association un peu particulière. Elle s’était opposée au projet de fusion de clinique privé à deux pas de la Timone. « Puis ils ont fait le pari fou d’être capable de proposer un projet alternatif. Pendant un an ils ont travaillé à cela. Je les ai aidés dans leur démarche, en leur donnant des pistes, des documents. Ils ont organisé des ateliers-débats entre citoyens et se sont entretenus avec l’INSEE ou encore l’ARS -Agence Régional de Santé- pour passer d’un projet de contestation à un projet collectif. C’est un lieu d’expérimentation démocratique dont l’illustration parfaitement viable économiquement est le Park Slope Food Coop à Brooklyn ou encore les initiatives citoyennes et démocratiques à Barcelone », explique l’économiste.

Nos Quartiers Demain, modèle alternatif en France

 

Depuis plus d’un an, Renaud Vignes remarque les responsabilités de plus en plus importantes endossées par les associations et collectifs marseillais. « C’est à l’intérieur du collectif que l’individu se réalise. Et on le voit avec le retour de l’esprit civique à Marseille. Pour moi depuis les effondrements du 5 novembre, ce sont les collectifs qui ont tenu la ville. Ils ont réussi à mettre en place des choses incroyables face à des politiques qui sont absents. Que ce soit sur la question du PPP dans les écoles, la charte du relogement, l’arrêt de la fusion des cliniques privées Beauregard et Vert-Coteau sur la friche de l’ancien collège Louis Armandou ou encore le mouvement Laisse béton. Je pourrais en citer énormément. Pour moi, c’est la démonstration de l’intelligence collective », estime Renaud Vignes.

Nos quartiers demain est un potentiel modèle en France pour tracer les contours du monde post-coronavirus. « C’est pour moi un laboratoire grandeur nature sur deux hectares pour tester et observer tout ce dont je parle dans mes travaux. Le but est non seulement de grandir les acteurs impliqués dans cet espace mais aussi l’espace en lui-même », explique l’auteur de l’Impasse. Pour mettre en œuvre l’intelligence collective, le docteur en économie pose deux conditions nécessaires tout droit tiré de ses travaux : avoir le temps et se rapprocher. « Et cela entre forcément en conflit avec les forces accélératrices que sont la start-up nation et les grandes puissances monopolistiques. Elles souhaitent seulement augmenter leur pouvoir de contrôle et leur chiffre d’affaire », analyse-t-il.

« Pour moi la lutte va se faire entre ce que j’appelle l’illibéralisme numérique et les sociétés qui misent sur l’intelligence collective. Ces forces illibérales souhaitent reprendre le monde là où elles l’avaient laissé avant le Covid. Business as usual [les affaires continuent, NDLR]. Ça n’a strictement aucun sens. Il faut inventer autre chose », s’insurge Renaud Vignes. Quelle forme pourrait prendre le projet citoyen sur la friche de l’ancien collège Louis Armandou pour répondre au technocapitalisme ? « Nous avons bien avancé et des annonces seront faites prochainement », dévoile Renaud Vignes qui publiera également un livre au second semestre, dans la continuité de l’Impasse. Quel sera son titre ? « Je n’ai pas encore de titre défini mais j’aimerai inclure le mot temps ». L’éditeur de l’ouvrage est lui déjà dans la poche.

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Jérémy Duprat

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Quel sera le paysage sportif de demain ? C’est la grande problématique à laquelle les sportifs de haut niveau sont confrontés. Pas facile de garder la forme dans de telles conditions mais un seul mot d’ordre règne : l’adaptation. 

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Alors que pour certains sportifs la saison sportive continuera dès la fin du confinement, pour d’autres qui ont vu leur saison s’arrêter subitement, c’est l’incertitude pour une future reprise. Le calendrier de la prochaine saison en sera bouleversé, tout comme celui de la reprise des entraînements. Pour se préparer au mieux à un retour à la compétition, toutes les initiatives sont bonnes.

Le triathlète allemand Jan Frodeno, triple champion du monde IronMan à Hawaï (2014, 2015 et 2019), à réalisé récemment un IronMan chez lui, en 8 heures et 33 minutes. Il a relevé le défi de nager 3,8 kilomètres, de pédaler 180 kilomètres et de courir un marathon, soit 42,195 kilomètres, le tout en étant confiné. Un exploit qui lui a valu de récolter lors de sa course 200 000 euros de dons pour les établissements de santé de Gérone en Espagne, où il réside.

Dans le monde du foot, Le Football Club d’Orléans qui évolue en Ligue 2, réalise des entraînement via conférences vidéos entre joueurs et membres du staff. Des sessions de 45 minutes de perfectionnement musculaire leur sont proposés. Le staff est aussi à leur disposition pour parler tactique. Au Cercle des Nageurs de Marseille, les poloïstes sont suivis quotidiemment. « Notre préparateur physique nous envoie des programmes tous les jours » positive Ugo Crousillat. Son partenaire d’attaque, Alexandre Camarasa se satisfait quant à lui de la « coopération entre les coachs et le médecin du club ». Les champions d’Europe en titre poursuivent leur préparation physique depuis leur domicile afin de se préparer pour la saison prochaine. Malgré leur première place au classement, Marc Amaredeilh et ses hommes ne seront pas champions cette année, puisque la saison 2019/2020 est annulée.

Au CNM on pense déjà à l’après confinement. Michel Paris, entraîneur Elites et Jeunes, envisage une reprise en douceur pour ses nageurs: « On va reprendre avec de la nage en mer et de la préparation physique. On ne va pas les confiner dans une piscine, il y aura déjà beaucoup de frustration ». Après s’être entrainés 9 fois par semaine pendant 8 mois, les nageurs du groupe pré-espoir ne pourront pas participer aux championnats de France à Pau, annulés par la Fédération Française de Natation.

Mathilde Cini, médaillée aux championnats du Monde en 2014, continue son entraînement pendant le confinement dans l’optique des championnats de France qui devraient avoir lieu en Octobre 2020. Selon elle, le « plus dur c’est d’avancer sans objectif », même si « le sportif de haut niveau doit s’adapter à tout ». Elle garde le sourire et se considère chanceuse d’avoir plus de temps de préparation pour revenir à son meilleur niveau, après s’être cassée la cheville en décembre 2019.

Une adaptation qui diverge selon les sports. La saison de sports d’hiver s’est arrêtée brutalement, dû au Covid19. Pas de reprise avant l’automne prochain. Alors pour palier le manque de compétition et le manque de neige, des infrastructures sont mises en place. « A la fédération de ski à Albertville, ils ont créer des chambres d’altitude. Tu poses le vélo, et tu peux simuler la chaleur et l’humidité que tu rencontres en montagne » précise Emeric Pierreton, kiné du sport et ancien kiné de l’équipe de France de ski alpin. Des alternatives indoors qui se veulent être l’avenir des sports d’hiver, en raison du réchauffement climatique. 

Luca Licata Caruso et Aymeric Paris 

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Mathilde Cini, spécialiste du dos, est à ce jour encore en rééducation mais a repris l’entraînement. Elle se livre sur son confinement et sur la difficulté de se projeter pour les échéances à suivre. 

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Les plus grands musées mondiaux, les opéras et les festivals s’invitent chez vous. Une évasion culturelle en direct de votre canapé.

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Pendant cette période de confinement, le monde de la culture est à l’arrêt. Les musées, les cinémas, les théâtres sont fermés. Les festivals sont reportés et les spectacles annulés. Cependant, certains d’entre eux ont décidé de s’adapter à cette crise sanitaire inédite pour proposer aux citoyens des manières originales de se cultiver et  se divertir à travers l’art

De nombreux dispositifs numériques ont été créés pour permettre au monde entier d’accéder à des contenus interactifs, à défaut de  se rendre sur place. 

En France, le ministère de la Culture à voulu soutenir toutes ces solutions mises en place, avec l’opération #Culturecheznous

Ce dispositif permet aux musées, théâtres, opéras, festivals… de partager leurs contenus culturels. Du musée du Louvre aux Ateliers des Lumières, les établissements proposent des visites virtuelles, des podcasts, des concerts en streaming. Tout cela s’immisce dans les salons de tous les confinés.

Ce confinement est d’ailleurs très propice à la création… et il a son propre festival. Le Festival des arts confinés a été pensé et mis en ligne par Pierre-Marie Braye-Weppe et Arnaud Méthivier, musiciens et compositeurs. Inauguré le 16 mars sur le site Agora Off, le concept, “c’est un fil d’actualité de performeurs, danseurs, comédiens, souhaitant spontanément continuer de cultiver, d’enrichir, d’éduquer, de transmettre, de questionner”, argumentent les créateurs à  nos confrères du Monde. Chaque soir, à 19 heures, une vidéo d’une création artistique est postée, pour illustrer la journée du confinement. “Comme un festival, cet événement, unique, se déroule sur la période de confinement et se clôture à sa fin, laissant ainsi une œuvre finie, dont la temporalité est encore aujourd’hui inconnue”, écrivent les concepteurs sur leur site.

Ailleurs dans le monde, la culture est mise à la disposition de tous. Du MOMA (Museum of Modern Art) de New York qui propose des cours sur l’art contemporain, en passant par la visite virtuelle du musée du Vatican et jusqu’au tombeau de Ramsès VI à Louxor modélisé en 3D, vous pourrez voyager dans le temps et l’espace, depuis chez vous. 

Julie Percivalle et Nisrina Merry

 

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Kimberley et Fatna, deux Marseillaises ont testé la culture à distance. 

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Qui dit confinement dit événements musicaux, concerts et festivals annulés. Mais comment continuer de divertir le monde pendant cette période où toute la population reste chez elle ? De part la crise du coronavirus, de nouvelles formes de concerts voient le jour.

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Un concert diffusé dans le monde entier, plus de 70 artistes internationaux réunis par visioconférence de chez eux, le « One World : Together at home » a fait un véritable carton. Des stars comme Elton John, Taylor Swift, les Rolling Stones ou encore la chanteuse belge Angèle y ont participé. Plus de 319.000 Français ont regardé le concert en live, ils étaient 14 millions aux Etats-Unis.

C’est un évènement avec deux cotés positifs. Le premier c’est qu’il permet aux monde entier de suivre les plus grands chanteurs de la planète en live et de se divertir. Et le second, c’est que l’événement pensé et crée par Lady Gaga, a généré 127 millions de dollars de dons, qui ont été reversés à l’association Global Citizen et à l’OMS, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

Concerts en mondovision, mix sur les toits et musique classique 2.0

 

Autre événement mais cette fois en plein air, le set de David Guetta sur le toit d’un building à Miami a mis le feu aux réseaux sociaux. Sa prestation de deux heures a été diffusée en live sur Facebook, Instagram, Twitter, Youtube, Twitch et Zoom. En France, W9 et Fun Radio ont également retransmis le show.

Le DJ français a déclaré sur son compte Instagram: «Je suis en train de rêver après cette soirée incroyable partagée avec beaucoup de monde. Même s’il s’agit d’un moment inhabituel, c’était magique de me connecter à vous tous à travers la musique. Le plus important, nous avons récolté de l’argent qui aidera ceux qui en ont le plus besoin». Une production qui a aussi permis de  récolter 600 000€ pour lutter contre le Covid-19.

Les membres de l’Orchestre national de France ont aussi décidé de continuer à jouer tous ensemble, mais depuis chez eux. Un Boléro de Ravel interprété à la perfection par 28 musiciens séparés à cause du confinement. La vidéo à été mise en ligne sur internet et a été visionnée des milliers de fois. Une bonne alternative pour cette formation qui avec tous ses musiciens réunis, arrive à ne former qu’une seule mélodie.

Mais ce n’est pas le seul, l’orchestre de Serbie a également joué « Bella Ciao » pour soutenir les Italiens il y a quelques semaines, l’orchestre national du capitole avec « La damnation de Faust », ou encore l’orchestre Hexagone avec le « Lac des Cygnes ». Reste à voir si désormais, ces nouveaux types d’évènements musicaux se reproduiront même après le confinement.

Florian Majo et Alexia Ginier

 

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SOURCES DE L’INFOGRAPHIE : CONSOMMATION DE BIENS CULTURELS DÉMATÉRIALISÉS EN SITUATION DE CONFINEMENT

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En TimeLapse, les prestations des chanteurs du « One World : Together at home » prouvant que malgé la distance, le plus grands artistes de la planète ont réussi à se rassembler le temps d’un concert virtuel.

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Certains se lancent dans la peinture, le sport… et d’autres préfèrent les vidéos ! Avec une augmentation du trafic internet de plus de 70% depuis le début du confinement, aucun doute que les Français consomment et créent beaucoup plus de contenu : live Instagram, Tiktok, séances de sport via Youtube… Tous les moyens sont bons pour adapter « la vie d’avant » à la quarantaine. 

Une augmentation que Thibault le Ouay, community manager chez l’application de vidéos Tiktok, constate également. « Les gens ont plus de temps pour consommer ce genre de contenus puisqu’ils n’ont plus de temps de trajets en voiture par exemple, ou d’heures de cours », rappelons que les utilisateurs les plus représentés ont en moyenne entre 16 et 24 ans. 

Ce temps, les développeurs de Tiktok l’appréhendent et l’utilisent pour créer une sorte de dépendance. « Une fois que tu es dessus, l’application a un pouvoir attractif assez important. Tu commences et tu ne t’ennuies jamais. Ils vont toujours te pousser des vidéos qui vont te plaire et qui vont faire en sorte avec l’algorithme de te rendre addict assez rapidement », ajoute-t-il. Et pour preuve, les français passent en moyenne 52 minutes par jour sur l’application à faire défiler leur fil, de vidéo en vidéo. 

Mais Tiktok n’est pas la seule application qui divertit. Les live Instagram ont eux aussi la côte. Plusieurs influenceurs n’hésitent pas à proposer des séances de sport (yoga, musculation…) pour adapter l’activité sportive à la maison. Alexia Rirol est une adepte des live Instagram de Fiona Imeneo, professeure de Yoga à Aix-en-Provence qui propose des cours en direct deux fois par semaine sur l’application depuis le début du confinement. « Je n’en rate jamais un. Je trouve ça vraiment généreux de permettre aux apprentis yogi de découvrir la pratique, étant donné que les cours sont gratuits. C’est une façon d’aider à mieux vivre la quarantaine », commente-t-elle. 

Youtube, la vidéo au service du sport

D’autres, comme les célébrités, cherchent à rendre le temps moins long pour leur communauté, essayant de les divertir à travers différents contenus. C’est notamment le cas des Youtuber sport comme Tibo In Shape, Karoline.ro et Sissy MUA qui ont fait de l’activité physique à la maison leur principale thématique. Pour Matthieu Daniel, bloqué dans son petit appartement étudiant depuis le 17 mars, ces vidéos sont une bulle d’air pour penser à autre chose qu’à l’isolement. « C’est mon rendez-vous de la journée ! Je trouve ça super motivant et on se sent moins seul, ça m’aide à ne pas perdre mon style de vie avec le confinement » détaille-t-il. À voir si ce mode de communication restera aussi populaire après le 11 mai.

Marie Audemard

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Si le confinement devient long pour certains, d’autres réussissent à y prendre goût. Hors du temps et pour tuer l’ennui, les confinés ont expérimenté toutes sortes d’activités en solo ou en famille et réalisé des choses qu’ils n’auraient jamais faites auparavant.

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La date du déconfinement prévue au 11 mai est encore loin. En dépit de certains grands parents qui ne peuvent pas voir leurs petits enfants d’autres ont vu tout le potentiel que pouvait avoir le confinement. En cette période, c’est l’occasion pour eux de resserrer les liens familiaux, de se rapprocher et de faire les activités  qu’ils n’avaient pas l’habitude faire…ou qu’ils n’avaient même jamais imaginées.

Puisque l’ennui stimule la créativité, Arnaud Tinel, photographe indépendant et père de famille, a décidé de se déguiser tous les deux jours avec sa famille suivant le thème que lui impose ses abonnées (Koh-Lanta, wedding confinés, ou encore Friends,…). « Le fait de bosser avec ma famille, je vois la construction de la photo, ce qu’ont amené les autres, et c’est très jouissif ». A l’image d’Arnaud, Pierre Baradat se déguise chaque jour pour divertir sa famille.

D’autres familles ont également opté pour des ateliers créatifs en famille, loin des téléphones et de la société de consommation dans laquelle grandissent les jeunes générations. « Quand mon mari ne travaille pas, on fait des activités tous ensemble », explique Vanessa, mère de deux enfants, qui a dû changer son quotidien et se rapprocher de ses enfants, « on passait moins de temps tous ensemble étant donnée que les enfants étaient à l’école et nous au travail ». Pâtisseries, peintures, jardinage, jeux de cartes, dessins, … la liste pour combattre l’ennui est longue. L’emploi du temps pour apprendre à booster son imagination est bien chargé.

Les choses simples sont les meilleures

D’autres, plus grands ou plus âgés ont profité du confinement pour faire les choses essentielles qu’ils n’avaient pas le temps de faire. Chrislaine, mère de famille, a ressorti ses vieilles recettes pour préparer des petits plats à sa famille : « Je n’avais plus le temps de cuisiner, avec le confinement je reprends le temps de faire plaisir à ma famille, j’ai même cuisiné un couscous ! » s’amuse Chrislaine.

Réfléchir, faire du sport, concocter des petits plats… En bref, voici tous ce qui permet de prendre soin de soi afin de se ressourcer. Anna, lycéenne de 16 ans, en profite pour faire du sport et pour booster sa créativité. « Je fais du sport tous les matins, et l’après midi des ateliers comme la couture par exemple, je n’avais jamais essayé, mais c’est plutôt intéressant ! » Et puis, après tout, c’est plutôt agréable de prendre des nouvelles de ses proches ou de reprendre contact avec de vieux amis. D’autant plus que les apéritifs en vidéos sont autorisés !

 L’après confinement 

« Je me rends compte de certaines choses importantes que je ne faisais pas avant et que j’aimerai continuer à faire après le confinement », explique Chrislaine, « C’est agréable de cuisiner et qui plus est, avec ses propres aromates, je vais essayer de maintenir ce rythme là ». Pierre Baradat est aussi de cet avis : » On nous pose souvent la question sur ce qu’on va faire après le confinement. Alors pourquoi ne pas continuer à poster nos photos sur les réseaux, une fois par semaine pour prolonger cet esprit créatif en famille « .

Pour ces familles qui ont pu se ressourcer ensemble quotidiennement, l’heure est aux questionnements. Reprise du travail, retour à l’école : l’emploi du temps risque d’être chargé. Mais pas question d’en oublier les bienfaits du confinement.  » J’espère qu’après cette dure période, ma famille et moi pourront préserver cette complicité que nous avons retrouvée « , conclue Vanessa. Reste à savoir si tous ces nouveaux esprits créatifs continueront de se développer après le confinement.

Cindy Chevaux et Loane Philippe

 

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« Je me rends compte de certaines choses importantes que je ne faisais pas avant et que j’aimerai continuer à faire après le confinement »

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Imposé aux entreprises en raison de l’épidémie de coronavirus, le télétravail se révèle être un outil primordial aujourd’hui. Le sera-t-il après le 11 mai ?

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« Il va falloir que le télétravail se poursuive dans toute la mesure du possible après le 11 mai », a annoncé le Premier ministre. Une annonce qui inquiète. En effet, un sondage réalisé par Opinion Way révèle que 44% des salariés français interrogés se sentent en situation de « détresse psychologique ».

Confinement et télétravail ne feraient donc pas bon ménage. Mais que vaut l’outil du télétravail en lui-même ? Pour ce chef d’entreprise dans l’automobile, après le déconfinement, les méthodes de travail vont être chamboulées. « On va devoir se réinventer et proposer d’autres choses. Mes salariés sont contents de la façon dont nous bossons à distance. Leur donner peut-être plus d’autonomie à la maison.. J’y réfléchis et c’est envisageable». 

Une autre étude (Deskeo) montre que les français apprécient cette nouvelle méthode de travail. 62% des salariés interrogés voudraient continuer le télétravail après le confinement. Alors que seulement 12% ne souhaitent pas changer leur habitudes après le confinement. 

« On s’y habitue vite »

Une nouvelle méthode qui plaît et à laquelle les Français ont dû s’adapter. « En tant que secrétaire administrative, mon travail reste le même que je sois à la maison ou sur mon lieu de travail. On s’y habitue vite et on y trouve même des avantages » témoigne cette salariée de la faculté de médecine à Marseille. 

Toujours selon le sondage Deskeo, 71% des salariés interrogés ont désormais une image négative sur les entreprises qui refusent le télétravail. Un boom du télétravail qui a chamboulé quelques secteurs d’activités et qui ont dû s’y adapter. C’est le cas des médias qui doivent répondre à leur fonction première : informer.  

Luca Licata Caruso et Aymeric Paris 

 

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Avec le confinement, les médias ont dû se réorganiser pour traiter au mieux l’information.  Face aux contraintes sanitaires, les journalistes usent de méthode comme le télétravail ou la visioconférence en direct.

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Depuis le début du
confinement, de nouvelles méthodes ont étés mises en place dans différents médias pour continuer à informer le plus grand nombre.

À la télévision, les Talks show battent leur plein. Les programmes  comme C à Vous sur France 5, Touche pas à mon poste présenté par Cyril Hanouna sur C8, ou encore Quotidien présenté par Yann Barthès sur TMC, ont recours à la visioconférence en direct. Une méthode qui fonctionne bien car elle a permit aux émissions de maintenir leur audience, soit 2,7% du marché sur C8 pour TPMP.

Interview par téléphone
et précautions sur le terrain

Du coté de BFM TV, CNEWS, RMC mais aussi TF1, les interviews par Skype ou téléphone sont les plus prisés. A l’heure où la qualité du rendu était la plus importante, le retour à l’essentiel et l’information brute priment durant cette période un peu particulière.

Contraints de s’adapter, beaucoup de journalistes s’organisent en télétravail. “On arrive a faire de l’actualité même si c’est compliqué. Je fais énormément de télétravail. Je vais un peu sur le terrain car l’OM continue de faire parler, on essaie d’allier le sport avec le social. Mais mon travail de reporter me manque, le sport l’ambiance du stade, l’adrénaline des commentaires de but, même si les joueurs on peut les contacter encore par téléphone”, se désole Florent Germain, reporter à RMC Sport. Dans une période ou tout est en stand-by, le milieu du sport ne fait pas exception.

Les stratégies sont les mêmes pour les radios. Du côté de Radio France la rédaction continue de tourner, et toutes les précautions sont prises lorsqu’il est nécessaire d’aller sur le terrain. “Les journalistes de terrain ont des perches, des gants et des masques obligatoires fournies par la rédaction” témoigne Marie Christine Lauriol, reporter actuellement en chômage partiel à Radio France.

« Clique à la maison » :
Informer via un live Instagram

Sur les réseaux sociaux, l’émission Clique animée par Mouloud Achour sur Çanal+, s’est transformée en “CLIQUE A LA MAISON”. Cette stratégie a rapidement été mise en place pour maintenir le contact avec ses téléspectateurs, faisant environ 3000 vus par vidéo. En direct, et en live Instagram, l’émission web est présentée sous forme d’interview, de témoignage et de débat sur l’actualité avec l’intervention en direct de différents invités comme Noélie Falguiere, médecin psychiatre atteinte du covid-19. Ou encore des artistes francophones comme Oxmo Puccino ou Soolking.

Concernant l’après-confinement, certains professionnels ne sont pas très optimistes. “Je pense que cela va être très compliqué pour le marché du travail de surmonter cette situation, les journalistes ont beaucoup perdu en crédibilité durant cette crise, malheureusement. Et en tant que journaliste indépendante, je réalise des documentaires et je ne pense pas que ce soit la priorité des grandes chaînes en ce moment” confie Sylvie Cenci, journaliste indépendante.

Agatha Granddidier et Clément Siéper

 

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Télétravail, visioconférence, streaming, autant d’activités qui ont vu leur nombre d’utilisateurs exploser ces dernières semaines et avec lui la pollution numérique. La période de confinement instaurée dans la plupart des pays du globe favorise cette pollution aussi dangereuse pour la planète que les autres. 

 

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Le coronavirus a complètement bouleversé le monde entier. Le confinement prononcé par la quasi-totalité des pays mondiaux a permis à la nature de reprendre ses droits. De belles images montrent des animaux revenant dans des endroit qu’ils avaient quitté à cause de la pollution. De ce fait, la pollution de l’air en dioxyde d’azote a baissé d’environ 50% dans les grandes villes européennes tels que Paris, Rome ou encore Milan (selon l’ASE).

Mais, ce confinement met en avant d’autres types de pollutions tel que la pollution numérique. Responsable de 4% des émissions mondiale de gaz à effet de serre, la pollution numérique est un fléau invisible qui ne cesse de grandir depuis la mise en confinement. Cette pollution est causée par l’utilisation d’internet ainsi que de celle de tous les objets technologiques tel qu’une montre connectée ou un ordinateur.

Même si aucun chiffre officiel n’est sorti, la mise en télétravail de la plupart des travailleurs crée une augmentation significative du nombre de mails envoyés. Lorsqu’on sait que supprimer 30 mails équivaut à la consommation d’une ampoule allumée pendant 24h et qu’en moyenne un salarié d’une entreprises de moins de 100 personnes reçoit une centaine de mails par jour, le chiffre devient colossal.

Pour remédier à cela, l’association World Cleanup Day France a créée le 20 mars dernier une journée de CleanUp numérique. Chaque jeudi, l’association met en ligne sur ses réseaux sociaux (https://www.facebook.com/worldcleanupdayfrance/)  des trucs et astuces pour réduire sa consommation numérique. Chaque personne peut y participer et identifier le challenge à l’aide des hashtags #cyberchallenge et #cybercleanup. Après des débuts compliqués, l’association réunit de plus en plus de participants. 

Grégory Farina

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Depuis plus d’un mois, la pandémie de coronavirus a plongé la France dans une situation économique et sociale inédite. À Marseille, de nombreuses personnes se trouvant à la limite ou en dessous du seuil de pauvreté n’ont plus les moyens d’acheter des produits de première nécessité. Pour remédier à cette situation sans précédents, de nombreuses associations et collectifs marseillais se sont rassemblés pour organiser des distributions de nourriture ainsi que des collectes de fonds.

Ainsi, une douzaine de points de distribution de nourriture et de produits de première nécessité ont vu le jour de la Canebière à Sainte-Marthe. Tenus par le Secours Populaire ou encore de plus petites associations comme la Maraude Belsunce, ces points de ravitaillement appellent aux dons de nourriture, de produits d’hygiène et de produits pour bébés pour les distribuer ou les livrer aux plus nécessiteux dans toute la ville.

La Maraude mentalité virage Depé, un collectif de supporters de l’OM, a pour sa part nettoyé la Halle Puget, occupée par de nombreux migrants. Si le lieu reste insalubre, la maraude a souhaité garantir une meilleure hygiène à ses occupants. Ces petites initiatives mises bout-à-bout se révèlent être de taille en cette période de crise sanitaire où le virus se propage à vitesse grand V.

Une harmonisation des actions est également en train de s’orchestrer. C’est pourquoi de nombreux bénévoles se sont réunis la semaine dernière pour faire un point sur les différentes maraudes, et les répartir par zone géographique.

A cause du coronavirus, beaucoup d’hébergements d’urgence sont moins accessibles et les grandes associations comme les Restos du Coeur ou encore Emmaüs peinent à poursuivre leurs activités, faute de bénévoles. Ces actions citoyennes cherchent donc à combler ce manque d’assistance créé par la crise sanitaire.

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Les soignants en difficulté

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C’est également une période difficile pour les personnels soignants de la ville, en première ligne du combat contre la maladie, qui n’ont parfois même plus le temps de se préparer à manger. Ils manquent aussi de matériel médical nécessaire à leur sécurité, faute de moyens.

Pour leur venir en aide, plusieurs cagnottes ont donc été créées par des habitants marseillais pour leur livrer de la nourriture, comme la Pizza du Cœur, une initiative imaginée par des jeunes en étude de santé qui livrent des pizzas aux services les plus sollicités de la Timone, l’Hôpital Nord et l’Institut Paoli-Calmettes.

« Dans certains hôpitaux, les cantines sont fermées et le personnel soignant n’a pas le temps de penser à ce qu’il va manger. C’est la qu’on intervient », soutient Jeremy Mayen, l’instigateur de l’initiative.

Frédéric Mulard, responsable du restaurant « A table ! » a également lancé un appel aux dons afin de préparer des repas cuisinés à base de produits frais, qu’il livre chaque jour aux hôpitaux de la ville.

Enfin, l’entrepreneur Fabrice Raffo a créé une cagnotte sur internet afin d’acheter des masques pour les soignants. Il se fournit principalement en Asie et distribue ces protections aux médecins de ville, aux infirmières libérales et au personnel des EHPAD.

Si la crise sanitaire peut sembler sans issue pour certains, ces initiatives citoyennes redonnent de l’espoir aux habitants tout en ravivant la solidarité dans les quartiers.

« Il n’y a pas de grand ou de petit dons, chaque centime compte », rappelle Jeremy Mayen.

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

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La solidarité renaît avec le kit de Voisins Solidaires

Après l’annonce du confinement du Président Emmanuel Macron en mars dernier, Atanase Périfan, fondateur de l’association Voisins Solidaires, a décidé de créer un kit permettant de combattre l’isolement tout en venant en aide à son voisin. Ce kit « Coronavirus : et si on s’organisait entre voisins ? » est gratuit et contient des affiches, des tracts, un annuaire des voisins, un panneau des voisins ainsi qu’un guide de conseils pour faire face au coronavirus.

Pour s’organiser, il suffit d’accrocher un panneau des voisins dans la cage d’escalier de son immeuble. Les personnes intéressées inscrivent ensuite des services qu’elles sont à même de rendre ou des demandes pour celles ne pouvant pas sortir de chez elles.

Créé dans le but de « préserver un lien social » et d’aider les personnes les plus à risque, ce kit est également, pour le fondateur, un moyen de créer « une vague de solidarité » sur l’ensemble du territoire.

Disponible depuis le 12 mars 2020 sur internet, le kit a déjà été téléchargé plus de 650 000 fois en France et environ 4 300 fois à Marseille.

Illona Bellier

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Pour aller plus loin, consultez nos articles sur
la nature pendant le confinement

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Partie 1/ CULTURE

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Les plus grands musées mondiaux, les opéras et les festivals s’invitent chez vous. Une évasion culturelle en direct de votre canapé.

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Pendant cette période de confinement, le monde de la culture est à l’arrêt. Les musées, les cinémas, les théâtres sont fermés. Les festivals sont reportés et les spectacles annulés. Cependant, certains d’entre eux ont décidé de s’adapter à cette crise sanitaire inédite pour proposer aux citoyens des manières originales de se cultiver et  se divertir à travers l’art

De nombreux dispositifs numériques ont été créés pour permettre au monde entier d’accéder à des contenus interactifs, à défaut de  se rendre sur place. 

En France, le ministère de la Culture à voulu soutenir toutes ces solutions mises en place, avec l’opération #Culturecheznous

Ce dispositif permet aux musées, théâtres, opéras, festivals… de partager leurs contenus culturels. Du musée du Louvre aux Ateliers des Lumières, les établissements proposent des visites virtuelles, des podcasts, des concerts en streaming. Tout cela s’immisce dans les salons de tous les confinés.

Ce confinement est d’ailleurs très propice à la création… et il a son propre festival. Le Festival des arts confinés a été pensé et mis en ligne par Pierre-Marie Braye-Weppe et Arnaud Méthivier, musiciens et compositeurs. Inauguré le 16 mars sur le site Agora Off, le concept, “c’est un fil d’actualité de performeurs, danseurs, comédiens, souhaitant spontanément continuer de cultiver, d’enrichir, d’éduquer, de transmettre, de questionner”, argumentent les créateurs à  nos confrères du Monde. Chaque soir, à 19 heures, une vidéo d’une création artistique est postée, pour illustrer la journée du confinement. “Comme un festival, cet événement, unique, se déroule sur la période de confinement et se clôture à sa fin, laissant ainsi une œuvre finie, dont la temporalité est encore aujourd’hui inconnue”, écrivent les concepteurs sur leur site.

Ailleurs dans le monde, la culture est mise à la disposition de tous. Du MOMA (Museum of Modern Art) de New York qui propose des cours sur l’art contemporain, en passant par la visite virtuelle du musée du Vatican et jusqu’au tombeau de Ramsès VI à Louxor modélisé en 3D, vous pourrez voyager dans le temps et l’espace, depuis chez vous. 

Julie Percivalle et Nisrina Merry

 

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Kimberley et Fatna, deux Marseillaises ont testé la culture à distance. 

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Télétravail et confinement : quand le courant passe bien

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Imposé aux entreprises en raison de l’épidémie de coronavirus, le télétravail se révèle être un outil primordial aujourd’hui. Le sera-t-il après le 11 mai ?

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« Il va falloir que le télétravail se poursuive dans toute la mesure du possible après le 11 mai », a annoncé le Premier ministre. Une annonce qui inquiète. En effet, un sondage réalisé par Opinion Way révèle que 44% des salariés français interrogés se sentent en situation de « détresse psychologique ».

Confinement et télétravail ne feraient donc pas bon ménage. Mais que vaut l’outil du télétravail en lui-même ? Pour ce chef d’entreprise dans l’automobile, après le déconfinement, les méthodes de travail vont être chamboulées. « On va devoir se réinventer et proposer d’autres choses. Mes salariés sont contents de la façon dont nous bossons à distance. Leur donner peut-être plus d’autonomie à la maison.. J’y réfléchis et c’est envisageable». 

Une autre étude (Deskeo) montre que les français apprécient cette nouvelle méthode de travail. 62% des salariés interrogés voudraient continuer le télétravail après le confinement. Alors que seulement 12% ne souhaitent pas changer leur habitudes après le confinement. 

« On s’y habitue vite »

Une nouvelle méthode qui plaît et à laquelle les Français ont dû s’adapter. « En tant que secrétaire administrative, mon travail reste le même que je sois à la maison ou sur mon lieu de travail. On s’y habitue vite et on y trouve même des avantages » témoigne cette salariée de la faculté de médecine à Marseille. 

Toujours selon le sondage Deskeo, 71% des salariés interrogés ont désormais une image négative sur les entreprises qui refusent le télétravail. Un boom du télétravail qui a chamboulé quelques secteurs d’activités et qui ont dû s’y adapter. C’est le cas des médias qui doivent répondre à leur fonction première : informer.  

Luca Licata Caruso et Aymeric Paris 

 

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S’adapter pour mieux régner

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Quel sera le paysage sportif de demain ? C’est la grande problématique à laquelle les sportifs de haut niveau sont confrontés. Pas facile de garder la forme dans de telles conditions mais un seul mot d’ordre règne : l’adaptation. 

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Alors que pour certains sportifs la saison sportive continuera dès la fin du confinement, pour d’autres qui ont vu leur saison s’arrêter subitement, c’est l’incertitude pour une future reprise. Le calendrier de la prochaine saison en sera bouleversé, tout comme celui de la reprise des entraînements. Pour se préparer au mieux à un retour à la compétition, toutes les initiatives sont bonnes.

Le triathlète allemand Jan Frodeno, triple champion du monde IronMan à Hawaï (2014, 2015 et 2019), à réalisé récemment un IronMan chez lui, en 8 heures et 33 minutes. Il a relevé le défi de nager 3,8 kilomètres, de pédaler 180 kilomètres et de courir un marathon, soit 42,195 kilomètres, le tout en étant confiné. Un exploit qui lui a valu de récolter lors de sa course 200 000 euros de dons pour les établissements de santé de Gérone en Espagne, où il réside.

Dans le monde du foot, Le Football Club d’Orléans qui évolue en Ligue 2, réalise des entraînement via conférences vidéos entre joueurs et membres du staff. Des sessions de 45 minutes de perfectionnement musculaire leur sont proposés. Le staff est aussi à leur disposition pour parler tactique. Au Cercle des Nageurs de Marseille, les poloïstes sont suivis quotidiemment. « Notre préparateur physique nous envoie des programmes tous les jours » positive Ugo Crousillat. Son partenaire d’attaque, Alexandre Camarasa se satisfait quant à lui de la « coopération entre les coachs et le médecin du club ». Les champions d’Europe en titre poursuivent leur préparation physique depuis leur domicile afin de se préparer pour la saison prochaine. Malgré leur première place au classement, Marc Amaredeilh et ses hommes ne seront pas champions cette année, puisque la saison 2019/2020 est annulée.

Au CNM on pense déjà à l’après confinement. Michel Paris, entraîneur Elites et Jeunes, envisage une reprise en douceur pour ses nageurs: « On va reprendre avec de la nage en mer et de la préparation physique. On ne va pas les confiner dans une piscine, il y aura déjà beaucoup de frustration ». Après s’être entrainés 9 fois par semaine pendant 8 mois, les nageurs du groupe pré-espoir ne pourront pas participer aux championnats de France à Pau, annulés par la Fédération Française de Natation.

Mathilde Cini, médaillée aux championnats du Monde en 2014, continue son entraînement pendant le confinement dans l’optique des championnats de France qui devraient avoir lieu en Octobre 2020. Selon elle, le « plus dur c’est d’avancer sans objectif », même si « le sportif de haut niveau doit s’adapter à tout ». Elle garde le sourire et se considère chanceuse d’avoir plus de temps de préparation pour revenir à son meilleur niveau, après s’être cassée la cheville en décembre 2019.

Une adaptation qui diverge selon les sports. La saison de sports d’hiver s’est arrêtée brutalement, dû au Covid19. Pas de reprise avant l’automne prochain. Alors pour palier le manque de compétition et le manque de neige, des infrastructures sont mises en place. « A la fédération de ski à Albertville, ils ont créer des chambres d’altitude. Tu poses le vélo, et tu peux simuler la chaleur et l’humidité que tu rencontres en montagne » précise Emeric Pierreton, kiné du sport et ancien kiné de l’équipe de France de ski alpin. Des alternatives indoors qui se veulent être l’avenir des sports d’hiver, en raison du réchauffement climatique. 

Luca Licata Caruso et Aymeric Paris 

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Mathilde Cini, spécialiste du dos, est à ce jour encore en rééducation mais a repris l’entraînement. Elle se livre sur son confinement et sur la difficulté de se projeter pour les échéances à suivre. 

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Les nouveaux moyens d’informer

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Avec le confinement, les médias ont dû se réorganiser pour traiter au mieux l’information.  Face aux contraintes sanitaires, les journalistes usent de méthode comme le télétravail ou la visioconférence en direct.

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Depuis le début du confinement, de nouvelles méthodes ont étés mises en place dans différents médias pour continuer à informer le plus grand nombre.

À la télévision, les Talks show battent leur plein. Les programmes  comme C à Vous sur France 5, Touche pas à mon poste présenté par Cyril Hanouna sur C8, ou encore Quotidien présenté par Yann Barthès sur TMC, ont recours à la visioconférence en direct. Une méthode qui fonctionne bien car elle a permit aux émissions de maintenir leur audience, soit 2,7% du marché sur C8 pour TPMP.

Interview par téléphone et précautions sur le terrain

Du coté de BFM TV, CNEWS, RMC mais aussi TF1, les interviews par Skype ou téléphone sont les plus prisés. A l’heure où la qualité du rendu était la plus importante, le retour à l’essentiel et l’information brute priment durant cette période un peu particulière.

Contraints de s’adapter, beaucoup de journalistes s’organisent en télétravail. “On arrive a faire de l’actualité même si c’est compliqué. Je fais énormément de télétravail. Je vais un peu sur le terrain car l’OM continue de faire parler, on essaie d’allier le sport avec le social. Mais mon travail de reporter me manque, le sport l’ambiance du stade, l’adrénaline des commentaires de but, même si les joueurs on peut les contacter encore par téléphone”, se désole Florent Germain, reporter à RMC Sport. Dans une période ou tout est en stand-by, le milieu du sport ne fait pas exception.

Les stratégies sont les mêmes pour les radios. Du côté de Radio France la rédaction continue de tourner, et toutes les précautions sont prises lorsqu’il est nécessaire d’aller sur le terrain. “Les journalistes de terrain ont des perches, des gants et des masques obligatoires fournies par la rédaction” témoigne Marie Christine Lauriol, reporter actuellement en chômage partiel à Radio France.

« Clique à la maison » : Informer via un live Instagram

Sur les réseaux sociaux, l’émission Clique animée par Mouloud Achour sur Çanal+, s’est transformée en “CLIQUE A LA MAISON”. Cette stratégie a rapidement été mise en place pour maintenir le contact avec ses téléspectateurs, faisant environ 3000 vus par vidéo. En direct, et en live Instagram, l’émission web est présentée sous forme d’interview, de témoignage et de débat sur l’actualité avec l’intervention en direct de différents invités comme Noélie Falguiere, médecin psychiatre atteinte du covid-19. Ou encore des artistes francophones comme Oxmo Puccino ou Soolking.

Concernant l’après-confinement, certains professionnels ne sont pas très optimistes. “Je pense que cela va être très compliqué pour le marché du travail de surmonter cette situation, les journalistes ont beaucoup perdu en crédibilité durant cette crise, malheureusement. Et en tant que journaliste indépendante, je réalise des documentaires et je ne pense pas que ce soit la priorité des grandes chaînes en ce moment” confie Sylvie Cenci, journaliste indépendante.

Agatha Granddidier et Clément Siéper

 

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L’arène des abeilles

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Les ruches urbaines encouragées depuis quelques années ont envahi Marseille.  Aujourd’hui, des voix s’élèvent pour dénoncer leur effet néfaste sur la biodiversité et la concurrence entre espèces d’abeilles.  

 

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Les ruches urbaines poussent comme des champignons sur les toits de Marseille, depuis la mise en place en 2011 de la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Les banques, les sièges des collectivités, les grandes enseignes, et les établissements scolaires se sont couverts de ruchés. “J’estime à environ un millier le nombre de ruches urbaines à Marseille”, suppose Xavier Dischert, président de l’association l’Abeille Provençale. 615 d’entre elles se trouvent au coeur du Parc National des Calanques. 

Le paradoxe aujourd’hui c’est que les campagnes sont moins hospitalières pour les abeilles”, affirme Emmanuel Delannoy, consultant pour Pikaia, société qui aide les entreprises dans leur performance RSE et dans la prise en compte de la biodiversité. Le taux de mortalité des abeilles en zone rurale était, en 2016, à 30% contre seulement 3% pour les abeilles urbaines, selon une analyse parue sur le site de La Dépêche du Midi.

 

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Depuis la loi Responsabilité Sociétale des Entreprises de 2011, les ruches urbaines poussent comme des champignons dans les villes. À Marseille, Gérard Jourdan possède une soixantaine de ruches sur les toits. 

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Cette loi a changé la vie des abeilles et de nombreux apiculteurs. Gérard Jourdan a  installé ses ruches sur le toit du Sofitel Marseille Vieux Port, établissement 5 étoiles, au printemps 2013. Ce partenariat lui a fait beaucoup de publicité. “Les gens se disent que c’est forcément du miel de qualité puisqu’il est servi dans un hôtel de luxe”, se réjouit cet apiculteur depuis plus de vingt ans. 

Ces abeilles à miel, qui ont emménagé à Marseille, cohabitent avec 192 espèces d’abeilles sauvages déjà installées dans le Parc des Calanques, et 130 intra-muros. Alors, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Il y aurait concurrence entre abeilles sauvages et domestiques dans la ville. Cela pourrait avoir des conséquences sur la lutte pour la vie entre espèces différentes.  Poser des ruches sur les toits accroît le nombre d’abeilles, alors que la quantité de nourriture, elle, n’augmente pas”, indique Lise ropars, la doctorante en écologie dans le laboratoire de l’IMBE -Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie-. “La ressource peut devenir limitante s’il y a trop de pollinisateurs au même endroit”, poursuit-elle, même si elle reconnaît une “bonne intention” de départ.

Intérêts écologiques et économiques se heurtent. De plus, “certaines entreprises utiliseraient les ruches à des fins de marketing et de communication plutôt que par réelle préoccupation environnementale”, s’indigne le chercheur Benoît Geslin. 

 

Nisrina Merry et Julie Percivalle

 

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