Municipales : À Marseille, demain est toujours plus loin

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Sur fond de crise sanitaire, les élections municipales sont plongées dans le flou depuis le report du second tour en mars dernier. Marseille demeure dans l’inconnu pour son avenir où Jean-Claude Gaudin mène toujours la barque du navire. Les candidats se préparent à une future reprise en respectant les règles barrières.

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EDITO

Un petit tour et puis… plus rien.
Enfin, presque. 
Depuis deux mois, Marseille, comme la moitié de la planète, vit au rythme du confinement. Mais la ville ne s’est pas confinée à n’importe quel moment de son histoire.
 

Car le 15 mars dernier, le Printemps marseillais (23%) est arrivé en tête au premier tour des élections municipales. Plus qu’un coup de maître pour ce rassemblement qui replace la gauche en première position d’un scrutin marseillais pour la première fois depuis 1989 

Ce résultat sonnait le glas pour l’équipe sortante. Empêtrée dans une crise du logement, bien avant la crise sanitaire, la majorité municipale se voyait délaissée d’une large partie de ses électeurs. 

Mais voilà, le Coronavirus a rebattu les cartes électorales. Les Municipales ne sont plus la priorité des Marseillais et les Républicains, boudés lors du premier tour, sont revenus au premier plan à l’instar du maire, presque, sortant Jean-Claude Gaudin définitivement insubmersible.    

Le baron de la droite locale est resté le capitaine du navire marseillais malgré sa lassitude, 25 ans après sa prise de pouvoir. Pour combien de temps encore ? Personne ne le sait mais un dénouement est attendu par tous 

Un deuxième tour en juin ou repartir de zéro en septembre : voici les deux hypothèses pour la suite des élections municipales 

Quoi qu’il en soit, la vérité de demain ne sera sans doute pas celle d’hier. Et les scores établis en mars dernier seront peut-être bien loin de ceux qui valideront le prochain maire de Marseille.   

À qui profitera la crise ? Et pendant cette période, comment les uns et les autres ont-ils tenté de continuer à exister, coincés entre l’union nationale d’un côté et le devoir d’agir de l’autre ? 

Autant de questions auxquelles ce long format essaie de donner des pistes de réponse. 

Clément Labat-Gest

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Reprendre avec un second tour en juin ou repartir à zéro en septembre… ces deux hypothèses sont mises sur la table mais l’incertitude plane toujours sur les élections municipales. 

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Oublié durant le confinement, le scrutin électoral redevient un sujet majeur à l’approche du 11 mai. Mais comment ? Et quand ? La tenue des élections municipales demeure un flot de questions. Le gouvernement navigue à vue et les dernières déclarations du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, confirment ce tâtonnement : « On peut travailler sur une hypothèse municipale fin septembre, mais ce n’est qu’une possibilité. Pour faire l’élection en juin, il faudrait d’abord un avis du conseil scientifique.«  

 

Deux hypothèses s’offrent donc au gouvernement : conserver les résultats du 15 mars et reprendre avec un second tour en juin ou repartir de zéro en septembre, voire octobre. Le premier tour n’aurait jamais dû se tenir, surtout dans la situation sanitaire dans laquelle était le pays en mars. Cela a faussé les résultats car l’électorat de la droite ne s’est pas déplacé », analyse Michel Peraldi, sociologue et auteur du livre « Gouverner Marseille ». « Les plus de 60 ans ont eu peur d’aller voter en raison de l’épidémie. Le report de l’élection a été une bonne nouvelle. Cela redistribue les cartes pour la suite. »

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De fait, le 15 mars dernier, et alors que l’épidémie de Coronavirus commençait à s’intensifier sur le territoire, le premier tour des élections municipales étaient maintenues par Emmanuel Macron lors de son annonce télévisuelle du 12 mars. À Marseille, le scrutin, marqué par un taux d’abstention record (67,45%), hissait le Printemps marseillais en tête avec 23% devant les Républicains (22%) et le Rassemblement national (19%). Un tour de force réussi par cette union puisqu’elle replaçait la gauche en première position d’un scrutin municipal depuis 1989 et la victoire de Robert Vigouroux. 

 

Pourtant, deux mois plus tard, l’espérance de mars est devenue l’attente de mai. Jean-Marc Coppola, tête de liste du Printemps marseillais dans le secteur 8, déplore le manque de transparence du gouvernement : « Le report du scrutin restait prévisible et on ne comprend toujours pas la tenue des élections en mars. On est passés de la stupéfaction au brouillard le plus complet. On ne connaît pas les dates pour la suite.” Pourtant, l’attente et le flou deviennent de la colère pour certains partis. 

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C’est un délit démocratique grave, car les résultats du 15 mars pourraient ne pas servirLa loi impose que le second tour ait lieu le dimanche suivant. Il aurait fallu annuler ce premier tour, quand la décision de fermer tous les commerces a été prise. Au niveau national, toutes les formations politiques n’ont pas été consultées, y compris la nôtre. 

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Même son de cloche pour le Rassemblement National. Avant de penser à la suite, le parti de Stéphane Ravier dénonce les tergiversations du gouvernementCe scrutin n’aurait jamais dû se tenir en mars dernier. Quelle aurait été la légitimité du vainqueur alors qu’il y a eu 30% de votants lors de ce premier tour ?, s’interroge Antoine Baudino, assistant du candidat. À l’instar des cadres du parti, les têtes de liste locales proposent même un report des élections municipales en mars 2021”. 

 

La réponse interviendra le 23 mai prochain à la suite de l’avis du conseil scientifique. Tous les acteurs politiques attendent désormais une réponse et un dénouement à ce scrutin électoral même si pour l’heure n’est pas encore à la politique. La priorité doit être la santé », insiste Ludovic Perney, tête de liste dans le secteur 4 pour le candidat Bruno Gilles (DVD). « On ne peut pas demander aux gens d’aller voter en prenant des risques.

Clément Labat-Gest et Sévan Yessayan

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La vérité d’aujourd’hui n’est pas celle de demain. Le 15 mars dernier, le Printemps marseillais et Michèle Rubirola célébraient une victoire inespérée lors du premier tour des élections municipales et incarnaient un nouveau souffle pour la ville après 25 ans de Jean-Claude GaudinCe résultat sonnait le glas pour la majorité sortante boudée par ses électeurs en raison de la politique menée (crise du logement, insécurité, intensification des inégalités… etc.) lors de la dernière mandature. 

Mais voilà, la crise sanitaire a rebattu les cartes électorales. « Ce n’est plus le même contexte qu’en mars, c’est une certitude, confirme Éric Puech, journaliste à La Provence qui a suivi cette campagne pour le quotidien régional. Il y a encore quelques mois, il y avait un sentiment de colère et de lassitude par rapport à tous ceux qui incarnaient le règne Gaudin.” Toujours en place, avec le flou autour des municipales, les Républicains occupent l’espace médiatique et essayent de recréer un lien avec son électorat. 

 

Un report favorise l’équipe municipale en place, c’est une évidence, insiste le sociologue Nicolas Maisetti. Les habitants, malgré une forme de rancœur, je pense notamment dans le secteur 1 (1er et 7e arrondissements), se rappelleront des actions mises en place durant cette période.«  Les maires de secteur (Sabine Bernasconi, Yves Moraine, Lionel Royer-Perreaut et Julien Ravier) se déploient depuis plusieurs semaines afin de répondre aux attentes des Marseillais. 

Ils peuvent compter sur les soutiens importants de Renaud Muselier au conseil régional et Martine Vassal au département, sans oublier l’inamovible Jean-Claude Gaudin à la tête de la ville. « Contrairement aux autres, ils auront un bilan à présenter à la sortie de la crise, analyse Éric Puech. Et alors que le débat n’était pas politique depuis deux mois, on voit certains candidats commencer à sortir du bois comme Sébastien Barles, Michèle Rubirola ou Stéphane Ravier. » 

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Des têtes de liste prêtes à dégainer aux moindres faux pas des Républicains et revenir dans le jeu politique. Pourtant, un autre parti pourrait tirer son épingle du jeu : La République en Marche. Très décevants durant ces élections municipales à Marseille, comme dans la majorité des grandes villes, Yvon Berland et le parti presidentiel aimeraient surfer sur un deconfinement réussi dans le cas où les compteurs seraient remis à zéro. Néanmoins, la politique n’est pas la priorité des Marseillais.

Déjà marqué par un faible taux de la participation (32,55%), les élections municipales pourraient ne pas susciter une vague d’enthousiasme.

« La suite du scrutin dépend de la volonté des électeurs d’aller voter. Ils vont sortir d’une période où psychologiquement, cela a été difficile pour eux« , certifie Alain Lothe, tête de liste dans les 2e et 3e arrondissements pour Samia Ghali (DVG). D’autres, en revanche, espèrent un sursaut  des électeurs. 

Le Rassemblement national, troisième à l’issue du 15 mars, loin de ses ambitions, n’a pas dit son dernier mot. « L’électorat de la gauche a sans doute eu un électorat qui s’est senti moins vulnérable à la crise sanitaire. Le nôtre est celui qui s’est le plus abstenu », regrettait Stéphane Ravier au micro de France bleu en espérant un regain de participation pour la suite du scrutin. Une chose est sûre, cette période et ce flou autour de l’avenir des élections municipales ne favorisent guère les petits candidats.  

« J’emprunte de l’argent sur mes biens pour faire cette élection, déplore Hervé Menchon, tête de liste EELV dans les 9e et 10e arrondissement. Durant mes jours de campagne, je ne reçois pas de salaire. Le report du second tour ne va engager et ne favoriser que les candidats riches et puissants, les sortants et les gros”. Difficile de savoir précisément à quel candidat va profiter cette crise du Coronavirus. La suite le dira mais la politique va bientôt reprendre ses droits, pour enfin, désigner un successeur à Jean-Claude Gaudin.

Idriss Ahamada et Clément Labat-gest

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L’emblématique maire de Marseille devait tirer sa révérence en mars dernier à l’issue des élections municipales mais Jean-Claude Gaudin tient toujours le navire pour gérer cette crise sanitaire. Pourtant, l’édile garde le cap contre son gré lassé par les nombreuses critiques à son égard.

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Il avait tourné la page de 50 en politique… Mais voilà, crise du Covid-19 et report des municipales obligent, Jean-Claude Gaudin a dû réinvestir ce bureau de maire de Marseille qu’il occupait depuis maintenant 25 ans. Une fonction à laquelle il s’est longtemps accroché en cumulant quatre mandats depuis 1995 et une dernière réélection en 2014 alors qu’il était âgé de 76 ans. Le Mazarguais, qui avait finalement accepté de se séparer de la politique, se retrouve lui « confiné » dans son costume de maire avec une crise sanitaire jamais vue auparavant, à gérer.

« Bien entendu, j’étais sur le départ dans ma tête depuis un moment. Là… je fais une prolongation« , confiait l’édile au Parisien début avril. Toujours en place, Jean-Claude Gaudin passe à l’Hôtel de ville « un jour sur deux ». Le reste du temps, il est dans sa résidence secondaire à Saint-Zacharie, dans le Var. Connecté, il prend plus régulièrement la parole par l’intermédiaire des réseaux sociaux. « Je continuerai à prendre toutes les mesures nécessaires pour vous offrir la meilleure protection« , assurait-il en avril dernier tel un chef de tribu veillant sur ses enfants.

Pourtant, Jean-Claude Gaudin, lassé par les nombreuses années au pouvoir et les critiques à son égard, se voit forcé de garder cette fonction. « Il est profondément agacé par cette situation« , confirme Gilles Rof, correspondant pour Le Monde à Marseille, qui a notamment réalisé plusieurs documentaires sur le baron de la droite locale. Eric Puech rejoint son confrère sur ce point. Pour le journaliste politique de La Provence, sa prolongation à la tête de la cité phocéenne « ne l’enchante pas plus que ça, surtout en temps de crise sanitaire ».

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Pour faire face à cette épidémie, le maire avait réuni en début de crise un « comité d’action face à l’urgence » par visioconférence, une cellule de crise inédite réunissant la mairie, le département présidé par son « héritière désignée » Martine Vassal, toutes les autorités locales et un représentant de chaque forces politiques marseillaises. Une initiative saluée par tous, également par l’opposition, qui en ces temps de crise a rangé la hache de guerre de la campagne des municipales.

« C’est un moment d’unité municipale, on se déleste de son étiquette« , affirmait le sénateur et candidat à la mairie RN Stéphane Ravier au Parisien. Jean-Claude Gaudin a aussi vanté tout au long de cette crise les « excellents » travaux réalisés par le Professeur Didier Raoult, l’autre « grand gourou » marseillais durant cette situation inédite. Les deux hommes échangent régulièrement au téléphone ou par visio-conférence. 

Quant à sa santé, si plusieurs élus locaux des Républicains ont contracté la maladie, comme Martine Vassal en mars dernier. Lui l’assure il n’a rien, il a même été testé à deux reprises par mesure de sécurité. À l’aube du déconfinement annoncé, Jean-Claude Gaudin qui avait tourné la page sur sa vie politique marseillaise, verra-t-il son image redorer quant à sa gestion de la crise ? Gilles Rof ne le croit pas : « Le mal est fait, la gestion de cette crise ne pourra pas rattraper son bilan écorné, notamment par les effondrements de la rue d’Aubagne et la situation des écoles.« 

Bilel Tosto et Maroine Jit

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Alors que le déconfinement se profile à l’horizon, les candidats doivent s’adapter aux différentes règles sociales établies pour mener leur campagne.

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Dans moins de 20 jours, le gouvernement mettra fin à la période de doute concernant le futur des élections municipalesreprendre avec un second tour en juin ou repartir de zéro en septembre, voire octobre. Pourtant, malgré cette future l’annonce, plusieurs interrogations se posent sur le déroulé de la campagne électorale. Les candidats devront respecter les différentes règles établies par le gouvernement

Garder le mètre de distance, se laver les mains régulièrement, faire des rassemblements de dix personnes maximums… la liste des contraintes demeure longue. De ce fait, les réseaux sociaux deviennent l’outil principal pour continuer la campagne. Pourtant, Christine Juste, tête de liste EELV du 6e et 8e arrondissements, déplore cette solution de facilité : “Ce n’est pas à travers les réseaux sociaux que l’on peut faire campagne. Sur les réseaux sociaux on peut lire plus de messages d’insultes que de vrais débats démocratiques.” 

Campagne en suspens

Plusieurs candidats s’accordent sur le fait de mettre en suspens les élections municipales qui ne sont plus les préoccupations des Français. Au Figaro, Martine Vassal, tête de liste Les républicains à la mairie de Marseille, et par ailleurs infectée par le Covid-19, affirme mettre sa campagne de côté : “Les élections ne sont plus le sujet. Il faut en appeler à la responsabilité de chacun. Nous n’allons pas parler de politique politicienne quand des gens sont en train de mourir. » 

Même son de cloche pour Ludovic Perney, la tête de liste de Bruno Gilles (DVD), dans les 6e et 8e arrondissements, pense avant tout à la vie sociale : “Les gens n’en ont rien à faire de l‘élection municipale, on vit quelque chose de très grave avec une crise économique et sociale certaine ». Faire campagne dans ces conditions demeure donc compliqué et surtout amoral pour d’autres candidats. Certains préférèrent ne pas commenter leurs actions durant cette crise sanitaire pour en tirer profit. 

Adapter les programmes pour l’après confinement

“Nous n’avons pas fait campagne car cela aurait été déplacé de faire de la politique durant cette période, On s’est donc mis au service des plus démunis avec des actions de solidarité, sans aucune récupération, on ne cherche pas à en tirer un bénéfice électoral”, assure Jean Marc Coppola tête de liste du printemps marseillais dans le secteur 8. Pourtant, le Printemps marseillais, arrivé en tête le 15 mars dernier, veut adapter son programme avec cette crise. 

Dans le quotidien La Provence, la tête de liste Michele Rubirola confie ses idées : “On planche sur de nombreuses propositions pour la mise en place du déconfinement mais aussi pour adapter notre programme, à la marge puisqu’on reste là sur nos valeurs.” Une pensée commune à celle de son colistier Jean-Marc Coppola.  

Le membre du Parti communiste français (PCF) détaille sa stratégie pour la suite des élections municipales« On a essayé de garder un lien entre les équipes du Printemps marseillais à la fois au niveau de la ville et des secteurs. On avait besoin d’échanger, d’analyser les interventions d’Emmanuel Macron pour savoir comment nous allons préparer l’après. Quelle campagne nous allons mener pour la suite ? »

Le confinement a stoppé les candidats dans leur élan mais une chose est sûre, la campagne électorale reprendra de plus belle.

Théo Kohlmann

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30 réponses sur “Municipales : À Marseille, demain est toujours plus loin”

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