Les valises ciotadines de Miss Ecolo sillonnent la France

Photo prise par Julia Fitoussi


La militante écologiste Valérie Krysztofiak associe ses envies à sa société. Elle est gérante de la boutique Miss Ecolo située au cœur de la Ciotat depuis le 27 juin 2020. Aujourd’hui c’est un réseau de plus de 30 vendeurs indépendants mobiles en France – Corse comprise – qui représente sa boutique. Miss Ecolo propose des produits naturels, locaux à zéro déchet.


Valérie Krysztofiak a commencé à travailler sur la création d’un réseau pendant le confinement. Elle a recruté des personnes de confiance et des personnes dans le besoin : retraités, étudiants, personnes au foyer… En ces temps de crise sanitaire, le concept est le bienvenu. Les indépendants n’ont pas de secteur, pas de région fixe : ils peuvent aller partout en France. L’idée est simple se présenter avec une valise et faire tester ses produits naturels, écologiques et locaux. Le but est de toucher un maximum de personnes le plus vite possible. 1 kit correspond à un baume pour main, un à lèvres, une huile de rasage pour homme, une huile sèche et du savon liquide. Il existe 4 kits de 50 € à 150 €. Il y a actuellement 50 valises qui circulent en France.


Ses projets


Cette militante écologiste souhaite atteindre 100 à 200 recrutements d’ici fin 2021 et garder ces personnes définitivement. Elle a basé son projet sur la savonnerie artisanale à l’huile d’olive grâce à un accord avec Les Savonniers des Calanques. Son objectif est d’aider les artisans locaux français qui sont dans l’écologie à travers sa boutique. Toutes les semaines elle présente un nouveau produit. Tous les matins elle publie sur Facebook et Instagram un post présentant un produit pour gagner en visibilité.


La boutique vous intéresse ? Commandez en ligne ses produits et retrouver sa localisation ci-dessous.


Julia Fitoussi

Sources :
La Provence
La Ciotat
Fréquence Nautique
Diph Photography
Youtube

Les jardins peuvent remercier le confinement

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »Les jardins peuvent remercier le confinement » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/IMG_1514-scaled.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em »]

Pour s’occuper pendant le confinement, de nombreux français qui possèdent un extérieur se découvrent une passion pour le jardinage. Et ce n’est pas le temps qui leur manque, ni la météo

.

 

[/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ custom_padding= »||0px||| »]

Les magasins de jardinage restés ouverts font un véritable carton, des files d’attentes se créent pour des achats de plants, de clôtures, de pots, d’outils, de tondeuses, pour entretenir son bout de parcelle ou son balcon

Que ce soit pour faire un potager ou pour refaire une beauté à son jardin, cette activité est devenue pour beaucoup un passe temps favori.  « J’achète des plants à Botanic pour me faire un potager. Le mois prochain, j’aurai des courgettes, des aubergines, des tomates, des poivrons et du piment » confie Lucie Caverivière, femme de ménage, fière de son petit jardin « pour moi le potager c’est une première, je me découvre bien des talents de jardiniere pendant le confinement ».  La période avril-mai est propice à la semence et à la pousse de plants fruitiers et légumiers. « Même si l’on préférerait être libre, le confinement est tombé au meilleur moment de l’année pour jardiner, le printemps » poursuit la jeune femme de 29 ans. 

Le fait d’être condamné à rester chez soi laisse le temps aux activités parfois délaissées à cause du travail et d’autres obligations, mais pour le moment, plus d’excuses. « Cela m’a permis d’entretenir mon jardin à la perfection, entre les haies, la pelouse et les plantes, rien ne dépasse ! Il n’y a qu’a regarder dans toute la rue, tous les jardins ressemblent à ceux de Versaille ! » plaisante Danielle Cheylan, retraitée et jardinière amateur.

 

Florian MAJO et Alexia GINIER

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″ min_height= »290px » custom_padding= »0px||117px||| »]

[/et_pb_code][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″]

[/et_pb_code][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Et Marseille respira mieux…

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »4.4.3″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/Ship_Maneuvering_out_of_Port_S.Louis_du_Rhone_near_Marseille.jpg »][et_pb_fullwidth_header title= »Impact positif du confinement sur la pollution de l’air marseillaise » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||on||||| » title_font_size= »61px » content_font_size= »25px » background_enable_color= »off » background_enable_image= »off » background_enable_video_mp4= »off » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em » title__hover_enabled= »on|desktop »][/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″ custom_padding= »26px||||| »][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

Il n’est pas une partie de plaisir pour tout le monde mais il créé une amélioration significative de la qualité de l’air. D’après Atmosud, le confinement aurait des retombées très positives sur la pollution aérienne, notamment au niveau des grands axes routiers.

Si l’impact du confinement sur la pollution aérienne en Chine, à Paris et dans beaucoup de villes ultra-polluées n’est plus à prouver, Marseille connaît aussi une amélioration très positive. Une baisse de 90% des oxydes d’azote aux abords de la L2 entre le 1er et le 24 mars a été enregistrée, alors que pour le reste de la ville, la baisse est plus légère, environ 66% pour le capteur placé à Longchamp.

Explications ? La part de particules fines ne serait plus la même. « Les particules liées à la combustion du pétrole sont quasiment moindres, mais leurs homologues liées à la combustion du bois, sont en forte en hausse », détaille Stephan castel, chercheur à Atmosud. En effet, cette augmentation serait liée à l’utilisation du chauffage au bois et au brûlage réalisé par les habitants de Marseille confinés chez eux. « Mais le phénomène marquant, c’est quand même cette baisse des particules les plus fines », conclut-il.

Des conditions météorologiques peu favorables

Si les effets ont mis du temps à se faire ressentir, c’est parce que le mauvais temps n’était pas au rendez-vous. « On avait des conditions météorologique stables avec du soleil qui bloquait l’évaporation de la pollution, comme un couvercle sur une casserole d’eau qui bout où la vapeur ne parvient pas à s’en aller », illustre Stephan Castel. Pour lui, ce confinement aura entre autre, permis de réfléchir et de réaliser l’impact de l’être humain sur la planète. Une crise qui pourrait inspirer les collectivités sur de nouvelles façons de circuler.

Agatha Granddidier et Marie Audemard

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″]
[/et_pb_code][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″]
[/et_pb_code][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Les bienfaits déjà visibles du confinement sur la nature

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »4.4.3″ background_color= »rgba(0,0,0,0.8) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/person-sitting-behind-wall-grayscale-photo-901931.jpg » animation_style= »fade »][et_pb_fullwidth_header title= »les bienfaits déjà visibles du confinement sur la nature » subhead= »Le plongeur Michel Nox, fondateur de Nox Diving et défenseur des fonds marins est bien loin de son terrain de jeu : la mer. De sa campagne, il remarque pourtant des améliorations de la faune et la flore, en attendant de pouvoir l’observer dans son milieu de prédilection. » text_orientation= »center » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Montserrat|||on||||| » title_text_align= »center » title_font_size= »83px » content_font_size= »25px » background_color= »rgba(0,0,0,0.28) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/26220667_2011024249172601_4241934854759961224_o.jpg » parallax= »on » custom_padding= »310px||||| » animation_style= »fade » title_font_size_tablet= »69px » title_font_size_phone= »58px » title_font_size_last_edited= »on|tablet » title_text_shadow_style= »preset1″][/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.4.3″ width= »80.4% » custom_margin= »|auto||221px|| »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ min_height= »685px » hover_enabled= »0″]

Michel Nox, fondateur de Nox Diving, est un fervent défenseur de la vie sous-marine. Il s’est fait connaître du public avec le scandale des boues rouges d’Alteo en 2016. La même année, il fait une nouvelle fois parler de lui avec la diffusion d’une vidéo dévoilant des rejets noireâtres dans une station d’épuration de Cassis.

Cette vidéo lui a valu un procès en diffamation de la maire de la ville mais, loin de le dissuader, le plongeur a posté deux ans plus tard une nouvelle vidéo montrant ces mêmes rejets suspects déversés près des plages cassidaines.

Si le confinement l’a poussé à mettre au placard sa combinaison de plongée, il n’a pas pour autant raccroché son rôle de sentinelle de la nature. Lors de balades à proximité de chez lui, dans le Var, il a pu observer une très nette amélioration de la faune et la flore dans la région PACA.

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_video src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/NOX-DIVING-PODCAST.mp4″ _builder_version= »4.4.3″][/et_pb_video][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Consommer local, leitmotiv du confiné

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »4.4.3″ background_color= »rgba(0,0,0,0.8) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/variety-of-vegetables-1458694-scaled.jpeg » background_enable_video_mp4= »off » animation_style= »fade »][et_pb_fullwidth_header title= »CONSOMMER LOCAL PENDANT LE CONFINEMENT… ET APRÈS  » text_orientation= »center » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||on||||| » title_text_align= »center » title_font_size= »69px » title_line_height= »1.1em » content_font_size= »25px » background_color= »rgba(0,0,0,0.28) » background_enable_image= »off » parallax= »on » custom_padding= »173px||175px||| » animation_style= »fade » title_font_size_tablet= »69px » title_font_size_phone= »58px » title_font_size_last_edited= »on|tablet » title_text_shadow_style= »preset1″][/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »8px||||| »][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″ custom_padding= »|||0px|| »][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

Depuis le début de la crise du coronavirus, beaucoup de Français profitent du confinement pour changer leurs habitudes, qu’il s’agisse de culture, d’éducation ou de consommation. Et du côté des habitudes alimentaires, « le local » remporte un franc succès.

Les magasins de produits locaux ont constaté un pic, dès le mardi 17 mars, juste après les annonces de confinement”, comme le précise le site web de France 3

Depuis quelques années, les consommateurs prônent la transparence et la traçabilité des produits qu’ils achètent. Le Covid-19 n’a fait que renforcer ce nouvel intérêt pour les produits locaux. Dans les grandes surfaces, beaucoup de denrées alimentaires sont importées depuis l’étranger. Pour les consommateurs, aujourd’hui, acheter des produits français est gage de sécurité. 

De plus, depuis la fermeture des marchés, les habitants cherchent des solutions pour continuer à consommer local

C’est ce que propose la plateforme numérique cagette.net. Elle fait le lien entre producteurs et consommateurs pour la vente en ligne directe de produits locaux et propose aussi des formations numériques destinées aux producteurs. Ils peuvent publier le catalogue de leurs produits et étendre leur clientèle. 

Créée en 2013, cette plateforme a pour objectif d’élaborer une résilience alimentaire sur les territoires. Elle est sans obligation d’adhésion et n’applique aucune commission sur les tarifs des produits. “Les producteurs choisissent leur prix en totale autonomie”, affirme Coline Forget, la chargée de communication. “Notre modèle économique repose essentiellement sur les formations dispensées”.

Récemment, cagette.net a été contactée par la Chambre de l’Agriculture et l’ADA France pour alerter sur le nombre d’aliments jetés depuis les mesures de confinement total. La plateforme a alors décidé de réduire sa formation en ligne et propose un kit d’urgence. “En quelques heures, les producteurs ont les clés pour utiliser le logiciel et vendre leurs produits”, explique Coline. Le nombre de producteurs inscrits a alors explosé ainsi que le nombre de commandes faites  par les consommateurs (voir infographie ci-dessous)

En plus de l’initiative faite par cagette.net, plusieurs cartes collaboratives ont vu le jour depuis le confinement. Elles permettent aux consommateurs de connaître tous les commerces de proximité qui vendent des produits locaux.

 

Julie Percivalle et Nisrina Merry

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_video src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/CAGETTE.NET_.mp4″ _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »165px||183px||| »][/et_pb_video][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »-182px||||| »]

Interview téléphonique avec Coline Forget, chargée de communication pour cagette.net.

[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_image src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/CHIFFRES-CLÉS-LOCAL-CAGETTE.NET_-1-pdf.jpg » _builder_version= »4.4.3″][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Les abeilles vont bien, les apiculteurs un peu moins

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »4.4.3″ background_color= »rgba(0,0,0,0.8) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/brown-wooden-crate-with-bees-2749847-scaled.jpeg » background_enable_video_mp4= »off » animation_style= »fade »][et_pb_fullwidth_header title= »“Les apiculteurs se retrouvent comme leurs abeilles… en danger” » text_orientation= »center » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||on||||| » title_text_align= »center » title_font_size= »50px » title_letter_spacing= »1px » title_line_height= »1.3em » content_font_size= »25px » background_color= »rgba(0,0,0,0.28) » background_enable_image= »off » parallax= »on » custom_padding= »55px||137px||| » animation_style= »fade » title_font_size_tablet= »69px » title_font_size_phone= »58px » title_font_size_last_edited= »on|desktop » title_text_shadow_style= »preset1″][/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″ min_height= »1043px » custom_margin= »43px||||| » custom_padding= »||0px||| »][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.4.3″ min_height= »984px » custom_margin= »|auto||221px|| » custom_padding= »4px||||| »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »|||-3px|| » custom_padding= »|1px|||| »]

La crise sanitaire autour du coronavirus inquiète les travailleurs. Emmanuel Macron a annoncé le confinement total lundi 16 mars. Si pour de nombreuses entreprises le télétravail s’impose, pour d’autres c’est impossible et l’organisation s’annonce compliquée. 

Les apiculteurs se retrouvent comme leurs abeilles… en danger”, a écrit l’Union Nationale de l’Apiculture Française sur son site web. Pour le secteur de l’apiculture, le confinement total est un coup de massue. L’arrivée du printemps est propice à la floraison… Les abeilles, à peine sorties de l’hibernation, se remettent au travail pour produire leur miel. Cependant les apiculteurs, cette année, auront des difficultés à le vendre et donc à joindre les deux bouts. Depuis le 23 mars, les marchés sont officiellement fermés. Pourtant, ces marchés sont la principale source de revenus pour les apiculteurs, avec la vente directe de leurs produits aux consommateurs.  

Et cette mauvaise nouvelle vient s’ajouter à toutes les réglementations auxquelles les apiculteurs doivent se plier pendant cette période de confinement. Le Syndicat National des Apiculteurs a publié la liste de toutes les activités apicoles qui doivent impérativement être reportées : 

  • “Les visites dans le cadre des programmes sanitaires d’élevage (PSE),
  • Les visites assurées par un tiers non strictement nécessaires à la poursuite de l’activité apicole ou au maintien du bon état de santé des colonies,
  • L’accueil de groupes, les actions de formations (zootechniques, sanitaires, économiques, conduites du rucher, …),
  • Les réunions physiques. “

Les mielleries ne peuvent plus accueillir de clients car ce n’est pas un “déplacement pour effectuer des achats de premières nécessités”, comme stipulé sur l’attestation dérogatoire que doivent se procurer tous les Français pour pouvoir se déplacer.  

Le ministère de l’Agriculture a indiqué que les transhumances nécessaires pourront encore être effectuées. Les apiculteurs pourront toujours procéder à l’extraction de miel à condition de le faire individuellement, à l’achat de matériel professionnel, au retrait des essaims chez les particuliers et à la visite des ruches posées sur les toits en ville. 

Julie Percivalle et Nisrina Merry

[/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_video src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/JOURDAN-1.mp4″ _builder_version= »4.4.3″ min_height= »713px » custom_margin= »||20px||| »][/et_pb_video][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ hover_enabled= »0″]

Interview téléphonique avec l’apiculteur Gérard Jourdan réalisée le 23 mars 2020.

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

Quand les déchetteries ne sont pas là, les dépôts sauvages s’installent !

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »Quand les déchetteries ne sont pas là, les dépôts sauvages s’installent ! » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/garbage-2729608_640.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em » title__hover_enabled= »on|desktop »]

 

.

 

[/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

La plupart des déchetteries de la métropole Aix Marseille sont fermées à cause de la crise sanitaire. Ce mouvement provoque des dépôts sauvages de déchets dans les villes. En vue de ces dégâts causés par l’Homme, 36 déchetteries de la métropole devraient ré-ouvrir au plus tard le 27 avril.

Les décharges sauvages ne sont pas un problème qui date du confinement. Les dépôts sauvages se sont multipliés rapidement en trois ans jusqu’à devenir un véritable trafic de déchets. « Il semblerait que l’accumulation de décharges sauvages soit directement liée à l’augmentation des tarifs des déchets. Il y a trois ans, la tonne de déchets coûtait 95 euros contre 175 euros aujourd’hui. » explique Estelle Blaudy, membre de l’association « Sauvons le plateau Aix-TGV » Ce coût est difficile à assumer pour les entreprises du bâtiment.

Avec l’épisode de Covid-19 qui contraint les Français à rester chez eux, ces dépôts sauvages se sont encore s’accumulés au cœur des villes. En effet, les collectes, le tri ainsi que tous les services de la métropole d’Aix Marseille ont été suspendus et cela n’est pas sans conséquence sur notre environnement qui voit ses trottoirs et ses champs se remplir d’ordures ménagères.

Des mesures pour sauver l’environnement

Pour y remédier, la métropole a décidé de mettre en place un service d’aide au tri en proposant des encombrants aux personnes qui n’en disposerait pas ou plus. La réouverture progressive des déchetteries s’effectue également. Entre le 21 et le 27 avril, 36 déchetteries seront donc ouvertes dont 3 à Marseille : la déchetterie des Aygalades dans le 15 ème arrondissement, La déchetterie de Bonnefoy dans le 10 ème arrondissement et La déchetterie de La Jarre dans le 9ème arrondissement.

Sur réservation, l’ouverture de ces centres de tri permettront d’éviter la prolifération d’ordures et les brûlages et donc de limiter les rejets de particules fines dans l’air. Atteignant leur limite de capacité de stockage, les déchetteries accepteront uniquement les déchets verts, les gravats, métaux et encombrants.

Cindy Chevaux et Loane Philippe

 

 

 

Sauvons le plateau Aix TGV

Site de la métropole 

[/et_pb_text][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″ hover_enabled= »0″ width= »100% » custom_padding= »||30px||| »][/et_pb_code][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

AMAP: L’évolution avec le COVID-19

[et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row column_structure= »2_5,3_5″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »2_5″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_video src= »https://youtu.be/Hpu4aO7i78s » _builder_version= »4.4.3″ min_height= »227px » custom_margin= »||-2px||| »][/et_pb_video][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »||-2px||| »]

[/et_pb_code][/et_pb_column][et_pb_column type= »3_5″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_image src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/8809f43640507237d66068344c9270c8-1.jpg » _builder_version= »4.4.3″ custom_margin= »-99px||||| »][/et_pb_image][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ width= »99.04030710172745% » custom_margin= »|||6px|| »]

Les amap* évoluent avec le Covid-19

L’évolution des amap* suite à la pandémie de coronavirus est notable, Jerome Laplanne agriculteur et maraicher à Aubagne accompagné de ses nombreux collaborateurs, dont quatorze agriculteurs locaux fournissent encore aujourd’hui une nourriture fraîche et bio a leurs consommateurs en quarantaine.

« Il est important de bien manger, on nous l’a toujours répété, alors en quarantaine pas d’exceptions, il faut des produits frais et bio. Ainsi on a décidé de proposer un service de livraison à la maison », explique Jerome Laplanne l’agriculteur de père en fils. Pour ce faire, il suffit d’un simple texto à envoyer, l’inscription s’ensuit par papier après un paiement en ligne de 45 euros.

Le prix du panier est fixé de manière équitable : il permet au paysan de couvrir ses frais de production et de dégager un revenu décent, tout en étant abordable par le consommateur.

« Ces initiatives menés par les agriculteurs font de plus en plus échos aujourd’hui… La demande explose et ça ils l’ont compris, ils en ont aussi besoin pour continuer de percevoir un revenu mais aussi pour ne pas perdre des récoltes », assure Marion Fournier, responsable des relations presse à la fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, FNSEA.  « Cela leur permet surtout de s’émanciper des grandes surfaces et de créer des réseaux de confiances».

 

Manger frais, manger local

 

« Moi ce que j’aime bien ici c’est que il y’a pleins de choses qui sont bonnes et il n’y a pas de pesticides », analysait le jeune Paul du haut de ses 8 ans lors d’une amap organisée le 11 février à Marseille. Auparavant ce regroupement d’agriculteurs proposait dans de divers endroits une rencontre avec les consommateurs pour acheter et choisir directement leurs fruits et légumes bio.

 

Parmi les plus fidèles acheteurs des amap la maman du petit Paul, elle est convaincue du bien-fondé des amap* : « je suis la depuis longtemps, depuis la création 2003,2004 il me semble pour Marseille avec Jerome. J’ai commencé par manger chez une amie, ses carottes étaient un peu défraîchie mais elles étaient excellentes et elle m’a donc dirigé vers les amap ». Manger frais, manger local, et ce surtout en confinement, aujourd’hui c’est maintenant possible. « Je suis confiné en ce moment, comme tous le monde et grâce à eux, aux amap et leur métamorphose actuel je peux me permettre de ne pas changer mes habitudes alimentaires »,conclut-elle au téléphone. Ainsi grâce a ce réseau développé par Jerome Laplanne agriculteur et maraicher à Aubagne les ventres des consommateurs ne désenflent pas.

Franck Delabot.

Définition AMAP : 

Le fonctionnement

Une AMAP naît en général de la rencontre d’un groupe de consommateurs et de paysans (ou artisans transformateurs) prêts à entrer dans la démarche. Ils établissent entre eux un contrat pour une (on distingue en général 2 saisons de production : printemps / été et automne / hiver), selon les modalités suivantes :

Ensemble, ils définissent la diversité et la quantité de denrées à produire pour la saison. Ces denrées peuvent être aussi bien des fruits, des légumes, des oeufs, du fromage, de la viande

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

À Marseille, défilé de papillons

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »À Marseille, défilé de papillons  » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/papillon-.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em »]

La cité phocéenne regorge d’espèces animales. C’est notamment le cas des papillons, qui sont des milliers à survoler la ville. 

[/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ specialty= »on » _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »1_2″ specialty_columns= »2″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_row_inner _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column_inner saved_specialty_column_type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

« En 8 ans, le parc à papillon a vu les espèces doubler, passant de 16 à 32 aujourd’hui », Magalie Deschamps-Cottin, spécialiste écologue en milieu urbain, célèbre la réussite du parc urbain à Papillon situé dans le quartier de Sainte-Marthe, dans le XIV arrondissement de Marseille. Fruit du travail du Laboratoire Population Environnement Développement de l’Université comme « dispositif expérimental de recherche, outil d’aide à la gestion des espaces verts et espace de formation et de sensibilisation de différents publics ». Créé en 2012, il très peu connu aujourd’hui des Marseillais.

« Ce parc a pour mission majeure de sensibiliser sur la biodiversité urbaine » confirme Magali Deschamps Cottin, également maître de conférences à Aix-Marseille Université. « Aujourd’hui à Marseille, la plupart des gens ne savent pas qu’il y a autant d’espèces de papillons dans leur ville ». Une méconnaissance d’une riche diversité de papillons qui poussent Magali et son équipe à poursuivre leurs efforts. « On veut dupliquer notre parc à papillon dans le centre-ville, on a déjà démarrer dans le jardin des vestiges du Centre-Bourse », s’enthousiasme l’écologue.

La ville de Marseille accueille dans ses murs plus de 40 espèces différentes de papillons. « Le papillon est un polinisateur qui réagit bien au changement rapide de l’environnement et s’adapte à tous types de plantes, et surtout, c’est un modèle connu de tous ».

 

Aymeric Paris et Luca Licata Caruso

 

[/et_pb_text][/et_pb_column_inner][/et_pb_row_inner][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »3.25″ custom_padding= »||| » custom_padding__hover= »||| »][et_pb_video _builder_version= »4.4.3″ hover_enabled= »0″ src= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/Untitled-Project-Made-by-Headliner.mp4″][/et_pb_video][/et_pb_column][/et_pb_section]

De la collecte à la revalorisation énergétique des mégots

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »De la collecte à la revalorisation énergétique des mégots » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/Fut-megot-vallon.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em »]

A Marseille, l’association Recylop met en oeuvre plusieurs initiatives pour collecter un maximum de mégots. Sources d’énergie, ces tonnes de filtres vont ensuite être transformées en électricité.

 

[/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″]

Pour capter un maximum de mégots, l’association Recyclop a mis en place 3 points de collecte ou associations et particuliers peuvent déposer leurs mégots. Le premier s’appelle le Super Cafoutch (un super marché coopératif), un deuxième est situé à la Fourragère, et enfin un troisième se trouve au Talus. « C’est une réussite, on a collecté près de 750 kg de mégots en 2019 » poursuit Paola.

Et pour collecter autant de filtres, l’association marseillaise pilote également depuis un an et cinq mois le projet « ma terrasse propre ». Ce dispositif cible les établissements de restauration, un secteur d’activité générant une pollution régulière provenant des mégots des terrasses, qui finissent souvent dans les cheminements d’évacuation d’eaux menant à la mer. « Tous les jours, chaque bistrot compte de deux cents à cinq cents mégots sur son belvédère. Le principe est de faire participer les patrons de bars en leur donnant des poubelles à pédale afin d’y stocker les mégots », affirme Abdès Bengorinne, fondateur et président de l’association.

Incinérer des mégots pour créer de l’électricité

Et ces tonnes de mégots sont potentiellement recyclables et même source d’énergie. Anticipant la loi antigaspillage qui exclut le recyclage des mégots, Recyclop a décidé de privilégier une solution locale en collaborant depuis le 14 février avec une centrale à Rognac (l’usine Spur Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets industriels dangereux). «Une fois les mégots envoyés à Rognac, ils sont mélangés dans des incinérateurs avec d’autres déchets toxiques à 1000 degrés.

La fumée va rejeter uniquement de la vapeur d’eau et du carbone et permettre la création d’électricité », s’enorgueillit Abdès. « C’est le procédé le plus viable à ce jour. Il garantit des rejets dans l’atmosphère entre dix et cent fois moins élevés que la norme autorisée».

Clément Siéper et Marian Cregu

[/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row _builder_version= »4.4.3″][et_pb_column type= »4_4″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_code _builder_version= »4.4.3″ custom_padding= »0px||||| » hover_enabled= »0″]

allownetworking= »all »>

[/et_pb_code][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]