La JAF porte-parole de l’Arménie à Marseille

La Jeunesse Arménienne de France accompagne les Marseillais amis de l’Arménie depuis plus de 80 ans. Avec le conflit de septembre 2020, puis celui de 2022, elle redouble d’effort pour diffuser la culture arménienne ainsi que dans la lutte contre toutes les formes de génocide et de négationnisme.

Les adhérents devant la JAF de Marseille (photo Facebook JAF)

Créée à la suite de la résistance, la Jeunesse Arménienne Française (JAF) est une association loi 1901 qui a pour but le développement culturel et artistique des jeunes français d’origine arménienne. Avec plus de 80 ans d’existence, c’est un centre qui diffuse l’art, la culture et la langue arménienne, et qui se bat pour la reconnaissance du génocide arménien par la Turquie. Son action se traduit par trois axes : perpétuer la culture arménienne, garder un lien avec l’Arménie, et la lutte pour la cause arménienne.

« Nous devons sensibiliser ceux qui ne le sont peut-être pas »

Depuis septembre 2022, le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie a pris un nouveau tournant lorsque les deux camps ont annoncé, sur chacun de leur territoire, des frappes d’artillerie et de drone. L’Arménie réclame l’aide de la communauté internationale puisque l’Azerbaïdjan menace d’attaquer la population si elle ne libère pas le « territoire qu’elle occupe illégalement depuis 30 ans ». La JAF, forcément sensible eux évènements récents, met les bouchées double pour diffuser son message. Pascal Chamassian, directeur artistique des écoles de la JAF, confirme qu’« à cause de ces évènements, la situation est délicate. L’Arménie est menacée donc nous lançons l’alerte et nous devons sensibiliser ceux qui ne le sont peut-être pas. En 2020 le message avait été actualisé, donc là en 2022, c’est pareil ». En effet, l’un de piliers de l’association est sa lutte contre toutes les formes de négationnisme. Depuis la reprise des conflits, la JAF tient donc particulièrement à faire vivre le souvenir du génocide arménien à travers ses adhérents.

Développer la culture arménienne

Parmi les grands axes de l’action de la JAF, celui de perpétrer la culture arménienne est surement celui que l’association fait le mieux. Pour cause, un bon nombre d’adhérents ne sont pas arméniens : ce sont quelques marseillais sensibles à la cause arménienne, venus pour en apprendre plus. Pascale, 52 ans, est une marseillaise qui s’est inscrite récemment à l’association : « Je connaissais la course pour la mémoire, et à force d’y participer j’ai découvert cet endroit. La culture [arménienne] me plait, alors je suis venue ». En plus de son rayonnement à l’échelle régionale, la JAF a créé ses écoles depuis 2001. Environ 200 élèves sont inscrits aux cours dispensés par l’association. Ils y apprennent la danse, la musique, et la langue arménienne sous la supervision de Marion Chamassian, Michaël Vemian et Emma Martirosyan.

L’important devoir de souvenir

La lutte de la Jeunesse Arménienne de France contre le négationnisme ne vise pas uniquement la reconnaissance du génocide arménien, mais la reconnaissance des tous les massacres sans distinction. Le rôle de l’association est également de « diffuser la paix », selon Pascal Chamassian. Depuis 2012 la Jeunesse Arménienne de France a créé un évènement pour dénoncer les génocides : la « Course pour la mémoire ». Cet évènement est organisé par une association satellite de la JAF, « courir pour la mémoire », qui est présidée par Gérard Kirkorian. Il définit le collectif comme une association qui : « organise par le sport la lutte contre les génocides du XXème siècle. ». La 6ème édition de cet évènement a eu lieu le 23 octobre et a rassemblé 800 personnes sur la corniche. Le maire arménien de Marseille Benoit Payan, présent à l’évènement, a déclaré : « Soyez fiers de ce que vous êtes, n’abdiquez jamais, n’abandonnez jamais votre Arménité, elle se confond avec l’Histoire de France. ».

Le premier chantier de la planification écologique lancé à Marseille

Christophe Béchu et Benoît Payan lors du lancement du premier chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau à Marseille - @ChristopheBechu
Christophe Béchu et Benoît Payan lors du lancement du premier chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau à Marseille – @ChristopheBechu

Menée par Elisabeth Borne et le gouvernement, la planification écologique débute à Marseille, avec le premier chantier sur la gestion de l’eau. Emmanuel Macron, avait fait de l’écologie sa priorité, lors de son meeting d’entre-deux tours de l’élection présidentielle, dans la cité phocéenne, le 16 avril dernier.

Le premier chantier de la planification écologique gouvernementale, sur la gestion de l’eau, lancé à Marseille

« Le projet de récupération d’eau, d’arrosage au goutte-à-goutte est primordial » affirme Richard Hardouin, Président de France Nature Environnement Provence-Alpes Côte d’Azur. Pour commencer, le premier chantier de la planification écologique gouvernementale, consacré à la gestion de l’eau, a été lancé à Marseille, le 29 septembre dernier. Pour toutes ces raisons, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, était présent.

Les enjeux des travaux du chantier

En ce qui concerne les travaux de ce chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau, reposent sur des enjeux précis. Premièrement, sur le partage de l’eau entre les corps de métier agricole et industriel. Deuxièmement, sur la sécurisation de l’accès à une eau potable de qualité. Dernièrement, sur le fait de garantir la prévention des inondations. L’ex-Ministre du Travail Elisabeth Borne, a présenté vendredi dernier, son plan « France nation verte ». Il s’agissait du Conseil national de la Refondation « Climat et Biodiversité ». L’objectif étant de couvrir les domaines de la vie quotidienne des citoyens français. Les points essentiels reposent sur la mobilité, le logement et la restauration de la biodiversité.

La planification écologique, priorité d’Emmanuel Macron

Le prochain Premier ministre sera « directement chargé de la planification écologique ». Tels sont les mots d’Emmanuel Macron, lors de son dernier grand meeting de campagne, le 16 avril, à Marseille. En 2022, après l’élection présidentielle, c’est Elisabeth Borne qui succède à Jean Castex, à la tête du gouvernement.

Le gouvernement a un objectif de baisse de prélèvements en eau. Il s’agit de 10 % d’ici à 2025 et de 25% d’ici à 2035. Anticiper l’été 2023 et éviter un nouvel épisode de sécheresse. Voici ce que la restriction d’usage de l’eau doit permettre entre novembre et janvier. Cet été, 117 communes n’avaient pas d’eau potable. Les collectivités territoriales ont un rôle déterminant quant à l’économie de l’eau et la sensibilisation auprès des citoyens et des entreprises.

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Palais longchamp : voyage historique dans les étoiles 

La tête dans les étoiles, les pieds à Marseille. Le parc Longchamp, dans le quatrième arrondissement de Marseille, accueille un observatoire astronomique. Méconnu des habitants, c’est pourtant un lieu historique qui marque l’histoire de la ville. 

Au cœur de la cité Phocéenne, un observatoire astronomique. Anciennement dans le quartier du panier, en 1860 l’observatoire est transféré sur la plateforme du parc Longchamp. “C’est le directeur de l’observatoire de Paris qui a choisi ce site parce qu’à l’époque la pollution lumineuse n’était pas trop présente dans ce secteur », explique rigoureusement Richard, bénévole de l’association Andromède à Marseille. Le déplacement de la structure à permis une évolution des recherches astronomiques pour les chercheurs marseillais. Le lieu garde son importance des années après en nostalgie des trouvailles faites des années plus tôt comme des dizaines de comètes. “Pendant 20 ans on a eu le télescope de Foucault le plus moderne du monde, et on en est très fier”, raconte sourire aux lèvres le bénévole. 

Plus utilisé à des fins professionnels, il est désormais un lieu d’accueil pour les écoles mais aussi pour les passionnés d’astronomie. Il est rattaché à l’Université d’Aix-Marseille depuis 1899. Lieu historique construit par Henry Espérandieu, il est contraint de se réinventer après que les astronomes marseillais se déplacent vers de nouveaux sites plus modernes. Des fusions des laboratoires ont permis de garder le lieu saint et sauf, pour conserver une part d’histoire. 

Aujourd’hui l’architecture du bâtiment ressort plus qu’avant. Les bâtiments sont conservés et entretenus grâce à l’association Andromède. Dans les années 70 elle décide de prendre en main le lieu avec l’académie d’Aix-Marseille, propriétaire des lieux. Main dans la main, ils permettent au lieu de rester ce qu’il était en lui apportant une touche de modernité. Les anciens locaux des laboratoires et bureaux sont devenus des appartements pour les étudiants ou les chercheurs en astronomie. 

Malgré son importance historique, le site reste méconnu des marseillais qui pour la plupart ne savent même pas qu’il existe. “Je n’y suis allé qu’une seule fois, c’était avec l’école mais j’en avais jamais entendu parler avant”, avoue Laure, étudiante à Marseille. La plupart des Phocéens restent sans réponse quand il s’agit de savoir s’ils connaissent l’observatoire du Palais Longchamp. La ville de Marseille n’est pas investie dans un projet de communication pour donner de la visibilité à ce lieu rempli d’histoire. 

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L’association Andromède prend le relais et met en place des des séances de découverte du ciel accessible aux groupes scolaires, mais aussi aux passionnés d’astronomie. “Tous les jours on reçoit des classes du collège au lycée, mais aussi des groupes organisés, on travaille sur des soirées de l’astronomie ou on propose des découvertes”, poursuit Richard. “On est trois pour gérer le site, les visites, la communication, et l’accueil, c’est une charge de travail lourde qui nous demande d’être polyvalent« , s’attriste-il. Sans l’aide de la ville, le lieu reste sans développement et méconnu des Phocéens et des touristes. 

Sarah D’Agruma

Impasse Jules César, quelle est l’origine de ce nom ?

Dans les environs du boulevard Chave, cette impasse du 5ème arrondissement de Marseille porte un nom plutôt étonnant. Mais d’où vient-il ?

Impasse Jules César © Office du tourisme de Marseille

Une référence à l’empereur César ?

L’impasse Jules César dans le 5ème arrondissement porte un nom plutôt original. En effet il est étonnant de constater qu’une rue porte le nom de son célèbre envahisseur.


On pourrait croire qu’il ressort de cette appellation une sorte de revanche en référence à l’empereur romain et son siège de la cité phocéenne conduit par Caius Trebonius et Decimus Junius Brutus. Une bataille qui se conclut par la défaite des Marseillais. Mais l’appellation de cette rue aurait en fait une toute autre origine !
Cette impasse a été construite par un certain nommé Girard un entrepreneur maçon, père de trois enfants…Marius, Jules et César. Il aurait nommé sa rue du nom de deux de ses enfants. La bonne appellation aurait donc été l’impasse Jules et César.

Une simple faute de frappe


Mais une erreur de gravure sur la plaque de la rue est l’occasion de revenir en détails sur le siège de Massilia, un épisode de la guerre civile de César qui se déroule en 49 av. J.-C.
Au cours de cette guerre, Pompée le Grand et Jules César cherchent tous les deux l’appui de Marseille, cité commerciale riche et prospère de la Méditerranée occidentale.
César décide de porter la lutte contre ses adversaires en Hispanie citérieure (Espagne), mais ne disposant pas de flotte, il gagne l’Espagne par la voie terrestre. En chemin, il se heurte à l’opposition de Marseille. César engage des négociations pour obtenir le passage et une alliance avec la ville.


Il n’y réussit pas car entre-temps Lucius Domitius Ahenobarbus, représentant du parti pompéien arrive dans la cité par la voie maritime. Le siège est conduit par les « césariens » sur le front terrestre avec grande utilisation de machines de guerre, auxquelles les Marseillais répondent en tentant de diminuer la pression sur la cité par des sorties. Ils opéraient surtout de nuit, parvenant à incendier les tours de garde. Mais le siège se serait résolu seulement sur mer, où les assiégés utilisent le meilleur de leurs forces. Par deux fois ils essaient de forcer le blocus naval, mais malgré leur supériorité technique et échouent.

Clémence Rohaert

ASSE (2-4) OM : la rencontre en 10 chiffres

L'équipe de football de l'OM heureux après un but contre Saint-Etienne

L’Olympique de Marseille s’est imposé sur le score de 4 buts à 2 contre Saint-Etienne, ce dimanche à 15h. Auteur d’une partie solide et cohérente, les hommes de Jorge Sampaoli retrouvent leur deuxième place et confortent leur avance sur les poursuivants, Rennes et Nice. L’occasion de découvrir les statistiques de la rencontre à Geoffroy-Guichard.

La force de l’OM cette saison, ce sont ses prestations à l’extérieur. Les Olympiens ont engrangé 33 points sur 45 possibles. Seulement deux défaites (Lyon et Lille) pour les hommes de Jorge Sampaoli qui se classent à la première place du classement, avec 6 points de plus que l’OGC Nice.

En revanche, les matchs de l’OM à domicile ne sont pas bons. Pourtant devant un stade souvent plein, Dimitri Payet et leur coéquipiers ne sont pas au niveau. Les rencontres face à Clermont, Lille, Monaco ou encore Metz en témoignent. Il y a une sorte de blocage à la maison pour les Phocéens. Les déplacements limitent la casse, donc.

Dimitri Payet, justement, est au top de sa forme. Le Réunionnais de 35 ans connaît un coup de mou depuis quelques semaines mais a su marquer contre les Verts et devient le meilleur buteur de l’OM cette saison. C’est souvent lui qui fait la différence dans les parties. Leader technique, capitaine et décisif, le numéro 10 est comme le vin, aussi bon qu’il vieillit.

Amine Harit convainc Jorge Sampaoli de l’aligner

Même si les supporters marseillais remettent en cause l’arbitre, en ce moment, il sourit souvent aux Olympiens qui ont en récolté 6 sur 12 depuis la fin février. Les coéquipies d’Arkadiusz Milik n’en ont raté qu’un, contre Bâle par l’intérmediaire d’Amine Harit. On peut aussi penser à la séance de tirs au but en Coupe de France avec un perfect de la part des joueurs phocéens.

Bouba Kamara, Mattéo Guendouzi et Amine Harit ont été très bons face à Saint-Etienne. Les deux premiers sont par ailleurs dans l’équipe de la journée, selon le journal L’Equipe. Le troisième va mieux depuis quelques semaines et est plus décisif. Son temps de jeu est plus conséquent et convainc Jorge Sampaoli de l’aligner.

L’OM recevra Montpellier pour la prochaine journée dans l’espoir de confirmer et d’affirmer sa place sur le podium de Ligue 1.

Gary Cohen

Le carnaval de Marseille annulé à cause de la météo

La mairie de Marseille l’a annoncé samedi. Le carnaval qui devait se tenir sur le Vieux-Port a été reporté en raison de vents violents.

Le carnaval de Marseille devait avoir lieu ce samedi 2 avril. Un événement célébré en fanfare et particulièrement en 2022, puisqu’il devait revenir sur le Vieux Port après deux ans d’absence en raison du Covid-19. Mais la météo en a décidé autrement. Alors que les Marseillais attendaient avec impatience le retour du carnaval, la mairie a annoncé samedi soir son annulation en raison de vents trop violents. Dans son communiqué, la Ville annonce qu’elle envisage de reporter la parade à une date ultérieure.
Des rafales à plus de 100km/h ont été enregistrées ce week-end sur la Cité Phocéenne et les conditions de sécurité n’étaient pas réunies pour maintenir le carnaval de Marseille cette année. De cette annulation naît forcément de la déception du coté des organisateurs, qui s’étaient adaptés au mistral. « On avait sécurisé les scènes et les décors, on avait cherché des façons de créer du spectacle d’une autre manière », explique André Péri, metteur en scène.

Une foule de Marseillais fêtent le carnaval devant un manège
L’édition précédente du carnaval de Marseille © Christophe SIMON / AFP)

Marseille en couleurs à l’occasion de son carnaval

Le thème de cette année était « Marseille en couleurs », déterminée à en faire une ville plus verte, la municipalité avait choisi de privilégier le « sans moteur »: toutes les structures portant des décors auraient été tractées par des vélos ou par des équipes de manipulateurs. La parade aurait dû se dérouler entre le Vieux-Port et la Canebière, le cortège aurait dû suivre la course du soleil, symbolisée par des ballons géants. Chanteurs, danseurs, comédiens, acrobates, échassiers, artistes de rue et de spectacle vivant auraient dû être présents cette année.
Le seul mot d’ordre à cette édition 2022 : tous en blanc, pour finir complètement colorés ! En effet,  un escadron tout de blanc vêtu, accompagné d’une cinquantaine de tambours aux couleurs du blason de la ville, auraient dû revisiter les chansons massaliotes à grand coup de lancers de poudres colorées aussi variées qu’éclatantes.

Un carnaval synonyme de rassemblement

Ce sont plus de 10 000 personnes qui se rassemblent traditionnellement chaque année lors de la parade. Véritable événement social de la ville, le carnaval anime Marseille depuis 1989. Opération culturelle participative, créatrice de liens sociaux et fête urbaine à vocation culturelle, le carnaval est devenu, entre 1996 et 2007, la première grande fête populaire de Marseille.

Marseille démasqué : qu’en pensent les habitants ?

Covid-19

Aujourd’hui, le 14 mars 2022, sonne la fin du port du masque contre le Covid-19 dans les commerces, cantines, restaurants d’entreprise et salles de classes. A Marseille, dans le quartier de la belle de Mai, les habitants sont partagés.

C’est un gros soulagement pour la plupart des Marseillais. Le port du masque ne sera plus obligatoire dans certains lieux (voir ci-dessus). Le gouvernement l’avait annoncé il y a quelques semaines. La situation sanitaire est satisfaisante, permettant la levée de nombreuses restrictions. Si le masque reste obligatoire dans les transports en commun (bus, métro, train, gares et aéroports) et les établissements hospitaliers (hôpitaux, EPHAD), Yannis se satisfait de cette nouvelle décision :  » on pourra respirer un peu, on se sentira moins oppressé « .

Yannis, content de la levée du port de masque en intérieur

Depuis plus de 2 ans, les Français sont habitués à mettre les masques afin de se protéger face aux différentes vagues du Covid-19. Le variant Omicron reste majoritaire en France et la propagation du virus est moins influente. Le nombre de cas positifs atteignaient les 50 000 en moyenne, depuis dix jours. La couverture vaccinale a contribué à cette baisse. Cependant, ces derniers jours voient une montée de tests positifs.

Une nouvelle vague de Covid-19 en approche ?

Certains spécialistes sont tout de même réticents car le nombre de cas positifs augmenteraient depuis quelques jours. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affichait de la prudence face à la levée des restrictions :  » cette pandémie est loin d’être terminée et elle ne sera finie nulle part si elle n’est pas finie partout « .

Cette déclaration, le 9 mars dernier, n’était tout sauf anecdotique. Le Covid-19 est entrain de reprendre sa marche en avant. Depuis 10 jours, le virus est entrain de repartir de plus belle. Le 10 mars, 60 000 cas positifs étaient déclarés, un total le plus haut depuis le 24 février 2022. Yohann, collégien, s’inquiète face à l’augmentation du nombre de tests positifs :  » si on enlève le masque, il y a des risques. Les contaminés peuvent venir et contaminer tout le monde « . *

Yohann ne comprend pas totalement la décision d’enlever le masque dans les lieux clos

Ce qui est sûr, c’est que le Covid-19 n’est pas encore fini et le port du masque reste recommandé dans la plupart des endroits à risque. Les derniers jours ne sont pas rassurants concernant la suite d’un point de vue sanitaire.

Les éboueurs marseillais (encore) en grève

Le mouvement de grève des éboueurs revient à Marseille. Quelques mois seulement après les dernières protestations, les actions effectuées par les pouvoirs publics sont toujours jugées insuffisantes.  

 
Les éboueurs marseillais vont lancer un nouveau mouvement de grève pour dénoncer un nombre d’heures de travail trop important. Les négociations du mois d’Octobre entre la Métropole et le syndicat Force Ouvrière (FO) n’ont aboutis qu’à une réduction de 9.5% de ce temps de travail alors que 20% étaient demandés. “Un simulacre de négociations” selon Christophe Pélissier, représentant syndical.  

“C’est une profession classée en pénibilité,” a répété le syndicaliste. “Je crains une baisse du niveau de vie et que les corps des éboueurs s’usent et les accidents de travail sont fréquents.” De plus, un éboueur gagne le SMIC et travaille aujourd’hui près de 35H par semaine. “Aujourd’hui, le compte n’y est pas : ni en termes de salaires et encore moins au niveau de la qualité de travail. Il y aura des effets de bord.”  

Une grève qui touche l’ensemble des marseillais

“Il faut la mobilisation la plus large possible, “ lance le représentant UNSA au micro de BFM Marseille. La grève pourrait justement s’étendre aux villes de Fos-sur Mer et de Miramas dans les prochains jours. Pendant ce temps, les protestations continuent à Toulouse (Haute-Garonne) où plus de 50% des détritus ne sont pas pris en charge.  

La Métropole a donc mis en place plusieurs bennes dans la région afin de palier à ce problème. Les habitants, eux semblent fatigués de ce problème incessant. Marseille est d’ailleurs exposés à une forte période de vent qui pourrait étendre les piles de déchets sur les sols phocéens.  

(Image : BFMTV)

Comment obtenir une robe de mariée sur mesure à Marseille ?

Découvrez les différentes étapes nécessaires à la confection d’une robe de mariée sur mesure.

La créatrice de mode Naira Sargsyan vous explique le processus de création en détail.

Cette robe courte et chic que la créatrice de mode Naira Sargsyan créée est destinée aux futures mariées afin d’être portée lors de la cérémonie de mariage ou du mariage civil.

Cette pièce unique a été soigneusement réalisée dans notre atelier avec du tissu en organza brodé venu d’Italie en couleur ivoire qui a un très joli tombé et qui est particulièrement agréable à porter.

La jupe évasée a un pli au niveau de la taille et s’arrête au-dessus du genou.

Vous pouvez rendre la jupe encore plus évasée en ajoutant un jupon que j’ai créé séparément ce qui rend la robe modulable.

Les manches sont droites en 3/4, le col est coupé en bateau et le derrière de la robe de mariée a une en coupe en V sur le dos ce qui créer ainsi un magnifique plongeant jusqu’au niveau de la taille qui se termine avec un nœud papillon.

La taille est par ailleurs affinée grâce à des pinces sur le bustier qui valorisent la poitrine.

Cette splendide robe de mariée sur mesure à été confectionnée par la créatrice de mode Naira Sargsyan dans son atelier boutique situé au 184 Boulevard de Sainte Marguerite 13009 Marseille.

Mesdemoiselles, vous aussi vous pouvez avoir votre robe de mariée glamour en nous contactant par téléphone au 09.53.25.91.55 ou par mail à contact@nairasargsyan.com.

La photo a été prise par Jérémie Hkb photographe de mariage sur le plateau de Valensole et son magnifique champs de lavande lors d’une romantique session avec Clémentine.

Bijoux et accessoires : Lira Boulot

Vidéaste : Blossom&Co

Fleurs et décoration : Marlène Moreau

Sida : en pleine pandémie, les plus précaires sont les plus touchés

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Ces derniers mois, les personnes séropositives au sida ont subi la crise sanitaire plus que les autres. Entre difficulté d’accès aux soins et isolement, les populations les plus précaires ont vu leur quotidien changer.

Tout comme les autres maladies, le sida impacte plus largement les personnes en situation précaire que celles qui ont une situation assez stable. La pandémie de covid-19 a montré encore une fois que les plus démunis subissent des changements auxquels il est beaucoup plus dur de faire face. Cela concerne notamment, parmi les séropositifs, les personnes sans domicile fixe, les migrants et les travailleurs du sexe. “Avec les multiples confinements, la possibilité d’avoir un travail au noir qui permet tout juste de s’alimenter s’est réduite”, confie Marjorie Mailland, du Réseau Santé Marseille. Ces personnes qui “déjà n’avaient pas grand chose” se sont retrouvés face à des difficultés extrêmes.

Friederike Spernol, de l’association Sol En Si, affirme une multiplication par deux des demandes lors des collectes alimentaires et vestimentaires depuis le début de la crise, et ce n’est pas tout. Marjorie Mailland fait sonner l’alarme : pour les mois à venir, peu d’aides sont prévues et vont manquer à l’appel. “En 2021 il n’y a presque plus rien de créé. Less aides ne vont bientôt plus subvenir au besoin des séropositifs précaires, surtout au niveau alimentaire et de l’habitat”. De plus, la trêve hivernale prend fin le 31 mai prochain. Ainsi, si elle est satisfaite de tous les protocoles d’urgence pour l’accompagnement des personnes précaires au début de la pandémie, la suite s’annonce plus compliquée. Comme si la pandémie s’arrêtait d’un coup et qu’elle n’avait aucune conséquence. 

Précarité vs traitements du sida

Les personnes concernées, notamment celles qui viennent d’Afrique, auront pourtant besoin d’aides à l’alimentation et à l’habitat. Ce dernier point est d’autant plus complexe que la crise sanitaire a perturbé le fonctionnement des services publics, fermés durant le premier confinement. “La dématérialisation des démarches officielles éloignent les personnes qui ne maîtrisent ou ne possèdent pas d’appareils numériques”, explique Marjorie Mailland. Elle insiste : “C’est inquiétant pour la suite. Il y a des personnes qui ne rentrent pas dans les circuits d’aide sociale, notamment les migrants”.

D’ailleurs, Friederike Spernol appuie ce dernier point. Elle déclare que des personnes séropositives qu’elle accompagne attendent la demande d’asile depuis trois ans. Cela crée un frein à leur prise en charge au quotidien. “Lorsqu’on prend un traitement, certains médicaments nécessitent d’être pris en mangeant. Pour cela, il faut déjà avoir un accès fixe et régulier à un repas complet pour prendre ses cachets”. Friederike Spernol ajoute d’ailleurs que, lorsqu’on vit dans la rue, il s’ajoute une honte maladive liée à la promiscuité qui empêche d’être à l’aise pour les prendre. Si aujourd’hui le sida est contenu en France, c’est justement grâce à ce traitement. Et rater des prises entraîne le “yoyo” de la charge virale.

Baisse des tests sida en France, stabilité à Marseille

Le bilan de dépistage est assez stable sur la métropole Aix-Marseille.
Le bilan de dépistage est assez stable sur la métropole Aix-Marseille. (Crédit @pexels)

En France, ce sont 646 827 tests en moins réalisés en 2020 par rapport à l’année précédente, selon le comité de Coordination de la lutte contre les infections sexuellement transmissibles, et le virus de l’immunodéficience humaine (COREVIH). Si l’impact est fort à l’échelle du territoire national, il est presque inexistant sur la métropole Aix-Marseille. En effet, tous les centres de dépistage ont continué à accueillir du public, selon Florence Nicolai-Guerbe, coordinatrice de tous les CeGIDD de la région PACA et Corse. De même, très peu d’enfants naissent aujourd’hui en étant porteur du VIH. En revanche, les consultations dans les hôpitaux pour les personnes séropositives sont freinées par la saturation des services d’infectiologie. Or, pour bien vivre avec ce virus, il faut que la prise en charge soit faite le plus tôt possible. La prévention combinée le permet notamment, dont le dépistage fait partie.

Avec la prise du traitement dès qu’on est déclaré positif, la charge virale baisse suffisamment pour atteindre au bout de quelques semaines le stade indétectable, dans lequel on ne transmet plus le virus. Ceci est valable pour toutes les formes de transmission : les relations sexuelles, le sang, le fait d’être enceinte ou d’allaiter. 

Jeunesse mal informée

Les jeunes connaissent mal les risques du VIH.
Les jeunes connaissent mal les risques du VIH ; il s’agit pourtant d’un public à risque (@Pexels)

Les jeunes connaissent assez mal ces informations, pourtant public pourtant à risque.  Ceux-ci n’ont pas connu la crise du sida des années 1980. La prévention durant l’adolescence, période de découverte sexuelle notamment, est jugée insuffisante par Florence Nicolai-Guerbe. “Les jeunes n’ont plus peur du sida, et ont parfois des comportements à risque. Les traitements sont méconnus”. Une attitude causée par le recul de la parole autour du sida dans le cercle scolaire, médiatique et familial. “On ne parle plus assez du vih et du sida en dehors des périodes de grande campagne, comme la journée mondiale du sida le 1er décembre par exemple”. De plus, la norme préventive a grandement évolué : “Avant comme prévention on ne parlait que du préservatif. S’il reste le socle de cette prévention, il existe désormais d’autres choses comme la PrEP, que la plupart des jeunes ignorent malheureusement”.

La PrEP, Prophylaxie Pré-Exposition, est “une stratégie de prévention du VIH. Elle consiste à prendre un médicament antirétroviral de manière continue ou discontinue pour éviter d’être contaminé-e par le VIH.” (définition de sida info service). Depuis le 15 avril dernier, tout médecin peut désormais prescrire et renouveler cette ordonnance. Avant, elle était disponible uniquement à l’hôpital ou au CeGIDD. Ces avancées ont pour but de rendre plus accessible la protection face au VIH, notamment celle du public cible (personnes homosexuelles, transexuelles, nées à l’étranger). De ce fait, lorsqu’on est décelé positif très tôt après avoir été contaminé, un autre problème se pose.

« On demande au début la prise immédiate du traitement, qui a parfois quelques effets secondaires légers. Or, certains nouveaux séropositifs se demandent pourquoi prendre des médicaments contraignants alors qu’ils ne ressentent encore aucun effet lié au développement de la maladie.« 

Friederike Spernol

Travail compliqué pour les associations

Les structures d’aide et d’accueil aux personnes séropositives ont dû également faire face à quelques difficultés. Ces centres gratuits ont fait face comme tous les autres secteurs à la nécessité d’adapter leurs actions à cause de la distance sociale. Un frein à l’objectif zéro sida d’ici 2030. Les personnes de ces structures se rendaient ainsi au contact des personnes séropositives afin de leur apporter des masques notamment. Une autre crainte persistait. “Notre public cible avait une forte inquiétude des impacts du coronavirus par rapport à leur séropositivité pendant le premier confinement. Maintenant, avec plus d’informations qu’à l’époque, ils ont dans l’ensemble moins peur.”, déclare Marjorie Mailland.

Friederike Spernol remarque un mécanisme assez similaire sur les personnes contaminées qui ont connu la crise du sida en 1980. “Elles revivent le même schéma qu’à l’époque de leur contamination. C’est la même arrivée d’un nouveau virus, d’une épidémie, effrayant et surprenant. A son arrivée en France on ne sait pas comment l’endiguer, la traiter ou la prévenir. Cela rejoue le même traumatisme de l’incertitude de la part du corps médical”. L’accompagnement des personnes seules et des familles a cependant largement permis de rassurer et de se faire sentir en sécurité ces personnes. En revanche, les ateliers de groupe comme les discussions à thèmes ou les ateliers créatifs ont été limités. La société rejette pourtant souvent les séropositifs, spécialement ceux en situation de précarité. 

La sérophobie, toujours d’actualité

De plus, il existe aujourd’hui toujours un fort rejet des séropositifs, dans le milieu professionnel, personnel ou médical. Ceci est notamment dû au manque de prévention à grande échelle à ce sujet. C’est notamment pour limiter ces difficultés au maximum que sont disponibles à Sol en Si une psychologue, ainsi qu’une assistante sociale. Cette structure dispose également d’une crèche pour les familles avec au moins une personne séropositive. Elle tente cependant de mélanger les enfants avec les autres du quartier, afin de limiter l’exclusion sociale.

Le contact est déjà compliqué pour eux : le port du masque du personnel ne rassure pas un bambin et perturbe son apprentissage de la parole. Tout comme les personnes intervenant auprès du public cible, les séropositifs sont d’ailleurs les plus exposés à la pandémie de covid-19. Faire face à deux épidémies à la fois est une épreuve pour cette catégorie de personnes ; encore une fois, ce sont les plus précaires qui en paient le prix.

Par Maelle Faysse De Mulder.

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