Marseille démasqué : qu’en pensent les habitants ?

Covid-19

Aujourd’hui, le 14 mars 2022, sonne la fin du port du masque contre le Covid-19 dans les commerces, cantines, restaurants d’entreprise et salles de classes. A Marseille, dans le quartier de la belle de Mai, les habitants sont partagés.

C’est un gros soulagement pour la plupart des Marseillais. Le port du masque ne sera plus obligatoire dans certains lieux (voir ci-dessus). Le gouvernement l’avait annoncé il y a quelques semaines. La situation sanitaire est satisfaisante, permettant la levée de nombreuses restrictions. Si le masque reste obligatoire dans les transports en commun (bus, métro, train, gares et aéroports) et les établissements hospitaliers (hôpitaux, EPHAD), Yannis se satisfait de cette nouvelle décision :  » on pourra respirer un peu, on se sentira moins oppressé « .

Yannis, content de la levée du port de masque en intérieur

Depuis plus de 2 ans, les Français sont habitués à mettre les masques afin de se protéger face aux différentes vagues du Covid-19. Le variant Omicron reste majoritaire en France et la propagation du virus est moins influente. Le nombre de cas positifs atteignaient les 50 000 en moyenne, depuis dix jours. La couverture vaccinale a contribué à cette baisse. Cependant, ces derniers jours voient une montée de tests positifs.

Une nouvelle vague de Covid-19 en approche ?

Certains spécialistes sont tout de même réticents car le nombre de cas positifs augmenteraient depuis quelques jours. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affichait de la prudence face à la levée des restrictions :  » cette pandémie est loin d’être terminée et elle ne sera finie nulle part si elle n’est pas finie partout « .

Cette déclaration, le 9 mars dernier, n’était tout sauf anecdotique. Le Covid-19 est entrain de reprendre sa marche en avant. Depuis 10 jours, le virus est entrain de repartir de plus belle. Le 10 mars, 60 000 cas positifs étaient déclarés, un total le plus haut depuis le 24 février 2022. Yohann, collégien, s’inquiète face à l’augmentation du nombre de tests positifs :  » si on enlève le masque, il y a des risques. Les contaminés peuvent venir et contaminer tout le monde « . *

Yohann ne comprend pas totalement la décision d’enlever le masque dans les lieux clos

Ce qui est sûr, c’est que le Covid-19 n’est pas encore fini et le port du masque reste recommandé dans la plupart des endroits à risque. Les derniers jours ne sont pas rassurants concernant la suite d’un point de vue sanitaire.

Fin de l’année pour les étudiants : un épuisement général teinté d’espoir

La vaccination s’accélère et que les lieux de rencontres rouvrent enfin, mais les étudiants sortent profondément marqués de cette année difficile. Entre cours compliqués, précarité et isolement : le bilan s’annonce lourd.

La plupart des universitaires ont presque fini leur année. Les partiels sont passés, et ses résultats ainsi que ceux de certains concours se font attendre. Pour beaucoup d’étudiants c’est un soulagement, mais aussi un ensemble de questions pour l’année prochaine, et d’espoirs. “Pour l’année prochaine, j’espère surtout être en présentiel”, explique Margaux Willemetz, étudiante en psychologie. “Même si maintenant j’ai fini mon année, il y a une forte impression d’être descolarisée”, ajoute la jeune femme. Selon un sondage de l’Institut Français d’Opinion Public (IFOP), 60% des étudiants interrogés craignent l’impact de l’enseignement à distance. Cela concerne leur santé mentale et leur efficacité à apprendre.

Des troubles physiques tels des maux de tête ou de dos surviennent à force de passer la journée devant un écran. En revanche, cela ne permet pas de dépenser le corps. Seul l’esprit est fatigué, ce qui perturbe le sommeil, et entraîne des difficultés à suivre les cours le lendemain. Ce cercle vicieux s’ajoute aux difficultés du contexte à la maison.

Capture d’écran des résultats du sondage sur la pédagogie pour les étudiants (OVE)

Selon un sondage réalisé par l’Observatoire National de la vie étudiante (OVE), seule la moitié des sondés (58%) disposent d’un espace calme et isolé pour travailler, et 63% d’une bonne connexion Internet. En revanche, selon Laurine Delamarre, étudiante en droit, la difficulté dépend essentiellement du cadre pédagogique. “La pression ne retombe pas”, s’exprime-t-elle. “Je pense vraiment que la crise donne un peu trop de confiance aux professeurs parce qu’ils sont derrière leur écran. C’est bête à dire, mais c’est vraiment comparable aux réseaux sociaux”, conclut tristement la jeune femme.

Une raison supplémentaire pour elle de redouter le déroulement des cours l’année prochaine. “Surtout qu’on ne connaît pas l’équipe pédagogique à l’avance. J’appréhende beaucoup, j’ai clairement peur que ça se passe comme cette année”, ajoute t-elle en précisant que le semestre 2 était le plus compliqué à gérer. D’ailleurs, cette angoisse remonte déjà au début de la crise sanitaire. Même si elle était plus simple à maîtriser grâce à l’idée que la situation sanitaire ne durerait pas aussi longtemps. “Au final, ce qui a le plus de conséquences sur ma santé c’est l’université. Entre l’absence d’impératifs créé par le distanciel et les profs qui nous mettent des bâtons dans les roues, c’est vraiment compliqué”. Un frein à l’assiduité en cours qui semble partagé.

Selon un sondage L’Etudiant/BVA/Orange réalisé en février dernier sur des étudiants, 74% d’entre eux ressentent une forte perte de motivation, et 71% le sentiment de décrochage scolaire. Le soutien entre étudiants semble primordial car, sur ce point, il existe peu de choses mises en place. “Il n’y a pas vraiment d’association (du moins pas que je sache). On a beau se soutenir entre étudiants, ça ne suffit pas à compenser la pression mise par les profs.”, s’exprime Laurine Delamarre. Un sentiment de trop plein partagé par Margaux Willemetz. “Désormais je me sens bien mais ce n’est pas dit, tout retournement de situation peut me mettre au fond du trou.”  Ces conséquences morales ne sont d’ailleurs pas seulement liées aux cours à la maison.

Précarité financière, le fléau des étudiants en 2021

Les crises comme celles que nous vivons actuellement impactent toujours les plus précaires, dont font partie beaucoup d’étudiants. C’est le cas de Margaux Willemetz. “Je suis impactée financièrement car les petits jobs les plus accessibles sont dans la restauration”, affirme la jeune femme. Les boulots étudiants ainsi disparus, il est compliqué de tenir jusqu’à la fin du mois, rien que pour s’alimenter. Thomas, vice-président de l’UNEF en charge de la solidarité durant cette année jusqu’au mois dernier, l’a remarqué. Responsable de l’organisation de la distribution, des partenariats et de l’administratif pour les dons et la banque alimentaire, le jeune homme dresse un constat alarmant.

Les étudiants sont plus tristes que d’habitude,  ils doivent assumer de vraies galères (d’appartement, d’argent, de cours, de bourses…). On sent que ce n’est pas du tout pareil qu’avant”

Selon lui, c’est l’élargissement de cette précarité qui est le plus alarmant. “Ce qui m’a peut-être le plus frappé, c’est des étudiants bénéficiaires qui avant n’auraient jamais eu besoin de distributions de colis ou de repas chauds et qui, par la conjoncture, en ont réellement besoin.”. Selon le sondage de l’OVE, 55% des sondés ont eu des difficultés financières pendant les confinements à effectuer leurs achats alimentaires, et plus d’un tiers d’entre eux (38%) à payer leur loyer. 

Si beaucoup d’entre eux étaient déjà précaires avant la crise sanitaire, certains l’ont subie de plein fouet : un quart a perdu ou modifié son activité rémunérée. Dans ce cas précis, les étudiants se sont tournés vers les structures compétentes dans la recherche de solutions. Thomas précise “Je trouve qu’Aix-Marseille Université (AMU) a plutôt bien géré et était à l’écoute autant que possible des difficultés des étudiants. Ils ont tenté de proposer des solutions avec le Crous, les enseignants et tout le personnel d’AMU.”

Ces aides sont en effet indispensables afin de permettre à ces jeunes de s’en sortir. Avec la réouverture des terrasses et bientôt celle de l’intérieur des restaurants, les extras pourraient être plus accessibles cet été. Cela permet aux étudiants de pouvoir être rémunérés, et pourquoi pas mettre de côté. Cela s’est vu à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux : le fait de pouvoir payer son année pour la rentrée 2021 est parfois un casse tête à cause de la crise.

La solitude, raison principale de la chute du moral

Les cours en visioconférence ne permettent pas d'être aussi à l'aise qu'en présentiel.
Les cours en visioconférence ne permettent pas d’être aussi à l’aise qu’en présentiel. (Crédit@pexels)

L’isolement social est un facteur important dans la vie d’un étudiant. Voir ses amis, sa famille, sortir dans des lieux culturels et festifs sont des activités essentielles pour le développement sain d’un jeune adulte. Des conséquences qu’a remarquées Thomas lorsqu’il était au contact des étudiants en difficulté. “J’ai senti beaucoup de stress et des incertitudes qui ont alimenté ce stress, peu d’activités proposées globalement pour des étudiants qui restaient enfermés chez eux la plupart du temps”, précise le jeune homme. A noter que si certains le sont chez leurs parents, beaucoup sont aussi dans des résidences universitaires ou dans des studios assez petits.

C’est pour cette raison que l’association Student Massilia organise des apéros ou peuvent enfin se retrouver les plus isolés. Jeunes travailleurs, étudiants et chômeurs récemment installés sur Marseille s’y rendent afin de faire des rencontres. Camille, trésorière de l’association et également étudiante, témoigne du soulagement général. “Il y avait une ambiance très conviviale. Les personnes venues étaient contentes de pouvoir enfin rencontrer du monde, ce qui était difficile pendant un certain temps à cause du covid-19”. Un plaisir selon elle d’assister à cela. “Connaître de nouvelles de personnes et d’en faire rencontrer à d’autres, et puis voir le plaisir que cela donne à ceux qui sont restés isolés se ressent”. Un désir de contact humain que confirme Margaux, interviewée quelques jours avant la réouverture des terrasses.

C’est dur mentalement car je ne vois quasiment personne, ce qui renforce la solitude.  Il n’y a plus de distractions, de loisirs comme les bars, cinéma… Heureusement que cela va rouvrir”. 

Margaux, étudiante en psychologie.

Selon une étude réalisée par Gece en février dernier, plus de 52% des étudiants sondés déclarent que leur moral a drastiquement chuté. Ceux-ci comptent cependant sur les mois ensoleillés à venir pour reprendre un semblant de vie normale, avec les lieux culturels et de sorties à nouveau accessibles. L’occasion pour eux, comme pour tous, de profiter comme il se doit en faisant de nouvelles rencontres. De plus, les dernières nouvelles sont encourageantes. Selon les déclarations le 22 mai dernier de l’Institut Pasteur, la vaccination aurait un effet positif sur cet été. Si le rythme de la baisse du nombre de contaminés au coronavirus se maintient, les Français pourraient s’attendre à un été “tranquille”. De quoi garder espoir pour les mois à venir, et surtout pour l’année universitaire prochaine aux yeux des étudiants.

Consultez les autres articles sur les étudiants.

Par Maelle Faysse De Mulder.

Covid-19 : Un an de pandémie dans les Bouches-du-Rhône

De l’un des premiers vols de rapatriés malades vers Carry-le-Rouet, à la vaccination au Stade Vélodrome, le département des Bouches-du-Rhône vit depuis plus d’un an à travers la Covid-19. A ce jour, la hausse des chiffres entraîne une situation critique dans tout le département.

Il y a un an : « C’était du jamais vu en France »

C’était il y a un « déjà », lorsque le monde ignorait encore tout d’une pandémie mondiale. Dès décembre 2019, des médecins chinois alertaient sur la potentielle gravité d’un nouveau virus, encore inconnu de tous. Depuis, 60.000 personnes en sont mortes en France, dont 3.120 dans les Bouches-du-Rhône. Depuis plus d’une année, les médias du monde entier se sont tournés de nombreuses fois vers les Bouches-du-Rhône : des premiers rapatriés de Wuhan à Carry-le-Rouet, au stade vélodrome transformé en centre de vaccination, en passant par le professeur Didier Raoult.
En effet, les 31 janvier et 1er février 2020, Carry-le-Rouet accueillait quelques 200 rapatriés de Wuhan, en Chine (épicentre de l’épidémie). Il s’agit des premiers vols de rapatriement effectués vers l’Europe. Ces français étaient placés en quarantaine dans un centre de vacances, situé en pleine pinède, avant d’être libérés le 14 février.

Un an après, les carryens et ex-rapatriés se souviennent de cette menace qu’ils pensaient « lointaine » : « On était vu comme des extra-terrestres, avec nos masques et notre confinement, c’était du jamais vu en France. La menace semblait si proche et si lointaine à la fois. », se remémore Sébastien Ricci, journaliste de l’AFP, l’un des premiers rapatriés. « A l’époque, il y a un déjà un an, ça nous faisait rire, maintenant ça nous fait plus rire du tout », se désole Michèle, une caryenne, d’abord sceptique sur l’épidémie de Covid-19.

Dates-clés de l’épidémie à Marseille

Le 17 mars 2020, Marseille s’arrête. Une attestation pour chaque déplacement, une amende en cas d’infraction avec 3. 500 policiers et gendarmes mobilisés pour contrôler : Marseille entre officiellement en confinement. Bars, restaurants, boîtes de nuit, grands lieux publics tels que le Mucem, la Cathédrale de la Major ou encore, la Basilique Notre-Dame de la Garde ; et petits commerçants doivent fermer leurs portes. Pendant le premier confinement, le professeur Didier Raoult, acquiert une popularité et une notoriété médiatique internationale lorsqu’il propose, avec son équipe, un traitement à base d’hydroxychloroquine, pouvant limiter le nombre de cas de Covid-19.

Le 23 septembre, après 5 mois de déconfinement, la région d’Aix-Marseille est placée en « zone d’alerte maximale », synonyme de la fermeture des bars et salles de sport.

Le 17 octobre, un couvre-feu nocturne, de 21h à 6h, est instauré dans la métropole. « La situation est grave », évoquait l’ancien maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin. Le couvre-feu a, ensuite, été avancé à 18 heures le samedi 9 janvier 2021, puis reculé à 19 heures le 1er avril 2021.

Centre de vaccination au stade Vélodrome

Le 15 mars 2021, à défaut de recevoir les supporters, l’Orange Vélodrome, s’est transformé en centre de vaccination. Le stade a ouvert ses portes aux marseillais, venus se faire vacciner contre la Covid-19, jusqu’au 30 juin. Ce lieu a été choisi pour sa position et sa facilité d’accès. Selon un marin-pompier marseillais, investissant dans le lieu, « C’est très central et il y a une proximité des transports en commun, qui permettra aux Marseillais de venir plus facilement ».
L’objectif serait de faire « 1.000 piqûres par jour », déclare Patrick Augier, le contre-amiral des marins-pompiers. « Notre ambition c’est de monter très rapidement à 2.000 vaccins par jour », ajoute-t-il.

Twitt des marins-pompiers de Marseille au stade Orange Vélodrome, pendant la vaccination

A ce jour, 5.200 personnes ont été vaccinées. « Augmenter la cadence est le seul moyen de se sortir de cette épidémie », exprime un de ses collègues. Une situation qui reste, cependant, dépendante de la situation sanitaire puisque, le pic de l’épidémie semble avoir été dépassé et la tension hospitalière est particulièrement forte : 339 cas de Covid-19 ont été hospitalisés à la Conception, Nord, Timone et Sud, ces dernières 24 heures. Parmi eux, 100 patients sont en réanimation.

https://www.google.com/maps/d/u/0/edit?mid=1XlNVAp-xz1jWspD2_BtnhWn755yIXZWM&usp=sharing

L’identité marseillaise à l’épreuve de l’année Covid

Marseille

Touchée mais pas coulée, Marseille chavire depuis un an, au gré de l’année Covid qu’elle vient de traverser. Entre évènements et personnages marquants, la capitale du sud de la France fait face aux coups durs avec sa valeur refuge : son identité.

Le covid aura marqué l'année des marseillais, mais pas que...
Le covid aura marqué l’année des marseillais, mais pas que… crédits Pinterest Françoise Nicolas

Le 17 mars symbolise « Un an » du premier jour du premier confinement, mais ce n’est pas vraiment une date anniversaire comme les autres. Le 31 janvier 2020, sous l’œil des médias du monde entier, 200 Français de Wuhan sont rapatriés à Carry-le-Rouet. Marseille est “entrée en guerre » pour reprendre une expression consacrée. Le cadre permet de s’évader mais pour les expatriés de retour le cœur n’y est pas : ils sont placés en confinement pendant 14 jours.

La pandémie aura également mis à mal ses re(pères). La petite Noa, née le 7 octobre 2020 à Marseille, n’existe pas aux yeux de la loi. Tous deux atteints de la Covid au moment de l’accouchement, ses parents n’ont pas pu déclarer sa naissance à temps. Elle est malgré elle l’un des dommages collatéraux de la Covid.

Personnage à l’identité forte et souvent déroutant, le professeur Didier Raoult, à la tête de l’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille va défrayer la chronique. Ce médecin et chercheur de 68 ans, au CV aussi prestigieux que sa réputation est controversée, assure avoir trouvé un traitement efficace contre le Covid-19, la Chloroquine.

L’OM, le phare de Marseille

Difficile d’évoquer cette année Covid à Marseille sans parler de son club de foot cosmopolite, pilier de son identité. Et qui de mieux que Pape Diouf pour incarner cela. L’ancien président de l’OM, Pape Diouf, est décédé le 31 mars 2020 au Sénégal, après avoir été contaminé par le coronavirus. Il laisse derrière lui un parcours remarqué et remarquable. Les Marseillais sont orphelins de l’homme qui maniait le verbe comme personne.

Sportivement en crise profonde, le club marseillais se sera distingué en dehors des terrains. L’OM ouvre durant le premier confinement son centre d’entrainement Robert Louis-Dreyfus à des femmes battues.

Enfin, il est important de rappeler que l’OM est à nouveau depuis le 15 mars “à jamais les premiers”. Exit les actuelles médiocres performances sportives, place à la vaccination. Cela faisait longtemps que le stade Vélodrome n’avait pas connu une telle affluence. Présents sur place, des Marseillais, venus se faire injecter des doses de vaccins dans le premier vaccinodrome en France.

https://view.genial.ly/606eda0253c43e0d6d0d987a/video-presentation-marseille-lannee-covid
Réalisé par Najib Boulaaouin 8/04/21
L'association Ambassade de Marseille lance la "carte d'identité marseillaise". Une carte bleue et blanche aux couleurs de la ville et de l'OM.
L’association Ambassade de Marseille lance la « carte d’identité marseillaise ». crédits : France Bleu

Coronarivus : La Ciotat privée de vaccins pendant encore une semaine

Elodie Grillou, la présidente de la communauté professionnelle territoriale de santé Vignes et Calanques a annoncé cet après-midi, lors d’une conférence de presse, que les vaccins du laboratoire Pfizer n’arriveraient pas à temps à La Ciotat. Par conséquent, la campagne de vaccination sera reportée d’une semaine. Lundi, la préfecture de La Ciotat a accepté l’ouverture d’un centre de vaccination. Ce projet a été mis en place par Arlette Salvo, maire de La Ciotat, en collaboration avec la communauté professionnelle territoriale de santé Vignes et Calanques et le Centre Hospitalier. Le centre de vaccination devait ouvrir ses portes dès lundi 25 janvier.

Les marseillais emblématiques face à l’épidémie

Le portrait du Professeur Raoult sur le mur de la Corniche à Marseille / Copyright : francebleu.fr

Cette année, rythmée par ce virus mondial a mis à mal la planète entière à différents niveaux. Mais quelles sont les 5 personnalités qui ont mis Marseille à l’honneur en cette période sombre ?

  • Didier RAOULT

Certains dirons génie, d’autres charlatan. Mais tout le monde sera en accord pour dire que cet homme de science, professeur à l’IHU de Marseille, un brin exubérant a su mettre son talent à l’honneur durant cette période. Il a mis son cœur et son âme pour se battre afin de combattre ce virus tout au long de cette année et durant encore quelques temps…

  • Jean-Claude GAUDIN

Ex maire de notre chère ville de Marseille. Monsieur Gaudin, entre combat pour la lutte du virus et l’attente interminable de la fin de son mandat. Les élections municipales furent rythmées par le report du deuxième tour. Cette homme a su tenir jusqu’au bout son rôle de protecteur des Marseillais en mettant en œuvre de nombreux moyens.

  • JUL

De son vrai nom Julien Mari, et son groupe « 13 Organisée » ont réussit à garder le secteur culturel de la musique actif durant les périodes de confinement. Leur titre « Bande organisée » est encore en tête de liste des titres les plus écoutés en France.

  • Soprano

Cet artiste au grand cœur a lui aussi proposé de continuer à partager son talent de chanteur à travers des scènes virtuelles et sa présence sur les réseaux sociaux. Des chanteurs comme Soprano ont réussi à aider de nombreuses personnes à faire face à de des dépressions et solitudes en cette période.

  • Bengous

Un comédien, humoriste, enfant de Marseille. A travers ses parodies, ses prises de paroles toujours aussi drôles les unes que les autres ont donné du baume au cœur à tous les Marseillais (voir les Parisiens aussi…) face à cette crise sanitaire.

Toutes ces personnalités qui font vivre Marseille sont indispensables pour mettre en valeur la grandeur de Marseille en ces temps si particuliers.


Retrouvez l’actualité des ces 5 personnalités Marseillaise