Le premier chantier de la planification écologique lancé à Marseille

Christophe Béchu et Benoît Payan lors du lancement du premier chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau à Marseille - @ChristopheBechu
Christophe Béchu et Benoît Payan lors du lancement du premier chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau à Marseille – @ChristopheBechu

Menée par Elisabeth Borne et le gouvernement, la planification écologique débute à Marseille, avec le premier chantier sur la gestion de l’eau. Emmanuel Macron, avait fait de l’écologie sa priorité, lors de son meeting d’entre-deux tours de l’élection présidentielle, dans la cité phocéenne, le 16 avril dernier.

Le premier chantier de la planification écologique gouvernementale, sur la gestion de l’eau, lancé à Marseille

« Le projet de récupération d’eau, d’arrosage au goutte-à-goutte est primordial » affirme Richard Hardouin, Président de France Nature Environnement Provence-Alpes Côte d’Azur. Pour commencer, le premier chantier de la planification écologique gouvernementale, consacré à la gestion de l’eau, a été lancé à Marseille, le 29 septembre dernier. Pour toutes ces raisons, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, était présent.

Les enjeux des travaux du chantier

En ce qui concerne les travaux de ce chantier de la planification écologique sur la gestion de l’eau, reposent sur des enjeux précis. Premièrement, sur le partage de l’eau entre les corps de métier agricole et industriel. Deuxièmement, sur la sécurisation de l’accès à une eau potable de qualité. Dernièrement, sur le fait de garantir la prévention des inondations. L’ex-Ministre du Travail Elisabeth Borne, a présenté vendredi dernier, son plan « France nation verte ». Il s’agissait du Conseil national de la Refondation « Climat et Biodiversité ». L’objectif étant de couvrir les domaines de la vie quotidienne des citoyens français. Les points essentiels reposent sur la mobilité, le logement et la restauration de la biodiversité.

La planification écologique, priorité d’Emmanuel Macron

Le prochain Premier ministre sera « directement chargé de la planification écologique ». Tels sont les mots d’Emmanuel Macron, lors de son dernier grand meeting de campagne, le 16 avril, à Marseille. En 2022, après l’élection présidentielle, c’est Elisabeth Borne qui succède à Jean Castex, à la tête du gouvernement.

Le gouvernement a un objectif de baisse de prélèvements en eau. Il s’agit de 10 % d’ici à 2025 et de 25% d’ici à 2035. Anticiper l’été 2023 et éviter un nouvel épisode de sécheresse. Voici ce que la restriction d’usage de l’eau doit permettre entre novembre et janvier. Cet été, 117 communes n’avaient pas d’eau potable. Les collectivités territoriales ont un rôle déterminant quant à l’économie de l’eau et la sensibilisation auprès des citoyens et des entreprises.

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Le mondial la Marseillaise : une institution de la pétanque

Le « mondial la Marseillaise à la Pétanque est un tournoi international de pétanque. Il se déroule chaque année en juillet à Marseille, la plus grande ville du Sud de la France, ville iconique de ce sport.

L’évènement a lieu au Parc Borély, mais s’étend dans de multiples parcs au travers de la ville. En 2016, le 55ème mondial a attiré plus de 15 000 participants et 150 000 spectateurs.

Si cet évènement représente le plus grand tournoi de pétanque à l’échelle mondiale, avec 15 000 participants il est l’un des plus grands tournois sportifs au monde. De nombreux matchs de ce tournoi sont diffusés à l’échelle nationale sur la chaine France 3. Le premier Mondial a eu lieu en 1961 avec le support du quotidien « La Marseillaise », journal qui donnera son nom au tournoi.

Depuis sa création cet évènement fortement mis en avant par Paul Ricard le fondateur de la société « Ricard », le fameux pastis, apéritif préféré des amateurs de pétanque.

Le nom du tournoi « Mondial à Pétanque » vient de l’expression provençale « pèd tanca » qui signifie « à pieds plantés » comme nous dirions « à genoux » ce qui explique ce nom atypique.

La Boule Bleue : un pillier de la pétanque à Marseille

En 1904 à Marseille, Félix ROFRITSCH, capitaine au long cours refuse de rentrer en Alsace. Le territoire est aux mains des allemands depuis 1871. Il s’installe donc à Marseille, à l’époque grand port de commerce. Il crée une boutique rue des Fabres, dans le centre de Marseille, où il vend ce qu’on appelle à l’époque des « articles de Paris ». Mais il y fabrique aussi un article typiquement marseillais : des boules ! Les premières matières utilisé sont le bois et des clous, qui sont posé a la main par Felix. Il en fabrique seulement deux paires par jour, mais, à cette époque, les boules ne suscitent pas encore d’engouement particulier. C’est dès 1910, avec le premier concours officiel de pétanque que ce produit deviendra célèbre.

La première révolution a lieu en 1925 avec l’invention de la boule en bronze/laiton. Les boules Rofritsch font déjà parler d’elles. L’entreprise s’agrandit, achète une nouvelle fonderie. En 1937, c’est l’arrivée des deux fils de Félix au sein de l’entreprise: Fortuné et Marcel. Ce sont eux qui créent, en 1947, la première boule en acier suédois au carbone trempé. Un alliage, aux reflets bleus causés par le traitement thermique et la trempe. Cette particularité attire l’attention sur les boules Rofritsch partout où l’on joue avec. La société Rofritsch prend alors tout naturellement le nom de LA BOULE BLEUE et s’installe dans de nouveaux locaux, spacieux, près de la gare Saint Charles.

Des 1974, l’entreprise a besoin d’espace et se déplace dans l’est de Marseille. Entre-temps, Maurice, le fils de Marcel, a rejoint la société (1960). LA BOULE BLEUE continue d’innover et crée ses premières boules en inox (1961) et ses premières boules recuites (1963). De nombreux champions, tels que Lovino, Locatelli, Charly de Gémenos, les préfèrent aux autres marques. Il faut dire que les boules bleues sont les seules à être garanties 5 ans à l’époque.

Anecdotes sur la compétition :

  • A l’occasion de la 51ème édition du mondial, l’organisation a décidé d’enlever le chiffre « 51 » de leurs affiches par respect pour la compagnie Ricard, « 51 » étant leur concurrent direct.
  • En 1974 Jean-Marc Foyot qui participait au mondial effectuait en même temps son service militaire en région parisienne. Le joueur ne pouvait pas se rendre à la caserne en raison de sa qualification en finale et son supérieur annonça qu’il le condamnerait au trou en cas de défaite. Jean-Marc Foyot a terminé vainqueur du tournoi.
  • Joe Casale (17 ans 4 mois et 16 jours) et Adrien Delahaye (17 ans et 10 jours) sont devenus en 2019 les deux plus jeunes vainqueurs de l’Histoire de la compétition.

Palais longchamp : voyage historique dans les étoiles 

La tête dans les étoiles, les pieds à Marseille. Le parc Longchamp, dans le quatrième arrondissement de Marseille, accueille un observatoire astronomique. Méconnu des habitants, c’est pourtant un lieu historique qui marque l’histoire de la ville. 

Au cœur de la cité Phocéenne, un observatoire astronomique. Anciennement dans le quartier du panier, en 1860 l’observatoire est transféré sur la plateforme du parc Longchamp. “C’est le directeur de l’observatoire de Paris qui a choisi ce site parce qu’à l’époque la pollution lumineuse n’était pas trop présente dans ce secteur », explique rigoureusement Richard, bénévole de l’association Andromède à Marseille. Le déplacement de la structure à permis une évolution des recherches astronomiques pour les chercheurs marseillais. Le lieu garde son importance des années après en nostalgie des trouvailles faites des années plus tôt comme des dizaines de comètes. “Pendant 20 ans on a eu le télescope de Foucault le plus moderne du monde, et on en est très fier”, raconte sourire aux lèvres le bénévole. 

Plus utilisé à des fins professionnels, il est désormais un lieu d’accueil pour les écoles mais aussi pour les passionnés d’astronomie. Il est rattaché à l’Université d’Aix-Marseille depuis 1899. Lieu historique construit par Henry Espérandieu, il est contraint de se réinventer après que les astronomes marseillais se déplacent vers de nouveaux sites plus modernes. Des fusions des laboratoires ont permis de garder le lieu saint et sauf, pour conserver une part d’histoire. 

Aujourd’hui l’architecture du bâtiment ressort plus qu’avant. Les bâtiments sont conservés et entretenus grâce à l’association Andromède. Dans les années 70 elle décide de prendre en main le lieu avec l’académie d’Aix-Marseille, propriétaire des lieux. Main dans la main, ils permettent au lieu de rester ce qu’il était en lui apportant une touche de modernité. Les anciens locaux des laboratoires et bureaux sont devenus des appartements pour les étudiants ou les chercheurs en astronomie. 

Malgré son importance historique, le site reste méconnu des marseillais qui pour la plupart ne savent même pas qu’il existe. “Je n’y suis allé qu’une seule fois, c’était avec l’école mais j’en avais jamais entendu parler avant”, avoue Laure, étudiante à Marseille. La plupart des Phocéens restent sans réponse quand il s’agit de savoir s’ils connaissent l’observatoire du Palais Longchamp. La ville de Marseille n’est pas investie dans un projet de communication pour donner de la visibilité à ce lieu rempli d’histoire. 

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L’association Andromède prend le relais et met en place des des séances de découverte du ciel accessible aux groupes scolaires, mais aussi aux passionnés d’astronomie. “Tous les jours on reçoit des classes du collège au lycée, mais aussi des groupes organisés, on travaille sur des soirées de l’astronomie ou on propose des découvertes”, poursuit Richard. “On est trois pour gérer le site, les visites, la communication, et l’accueil, c’est une charge de travail lourde qui nous demande d’être polyvalent« , s’attriste-il. Sans l’aide de la ville, le lieu reste sans développement et méconnu des Phocéens et des touristes. 

Sarah D’Agruma

Gunnar Anderson : un Suédois au sang bleu et blanc

Meilleur buteur de l’histoire de l’OM, Gunnar Anderson est tombé amoureux de la ville qui l’a tué

Légende de l’olympique de Marseille, Gunnar Anderson né en 1928 en suède.Il frappe très vite dans l’œil des formateurs et rejoint pour son premier contrat pro l’IFK Göteborg. Alors qu’il n’a que 20 ans, le joueur est installé au poste de titulaire comme numéro 9 où il excelle très vite. Il participe avec son club à un tournoi à Barcelone où son présent les dirigent de l’OM qui tombe sous le charme de l’attaquant.

Il rejoint alors le club marseillais en 1950. L’OM est alors en crise et n’arrive plus à marquer, mais le suédois redresse vite la bar avec un impressionnant total de 78 buts en 2 ans. En plus de réussir sur le terrain, Gunnar Anderson s’adapte très vite à la vie Marseillaise. Il apprend très vite le français ce qui lui permettra d’acquérir la double nationalité et même d’être sélectionné avec l’équipe de France B.

Mais Anderson découvre aussi à Marseille ce qui va causer sa perte : le pastis. Il devient accro à la boisson qu’il décrira à la fin de sa vie comme une « petite boisson jaune distillée par le diable ». Son alcoolisme va petit à petit détendre sur ses performances jusque en 1958 ou il quitte le club phocéen. Suite à ses problèmes de dépendance à l’alcool, il prend la décision de quitter la cité phocéenne après huit saisons.

C’est donc à trente ans que se termine l’aventure du suédois avec son club de cœur. Au total, Gunnar Andersson aura inscrit 194 buts en 220 matchs sous le maillot de l’olympique de Marseille. Ce record de buts, à ce jour inégalé dans l’histoire du club, donne au suédois une place principale à la table des légendes olympiennes.

Les rumeurs qui l’annonçaient au Real Madrid se sont avérées fausses et c’est finalement à Montpellier que le buteur va tenter de rebondir. Cette aventure sera de courte durée car il quittera le club six mois plus tard. Il part ensuite aux Girondins de Bordeaux, où il marquera 20 buts en 31 matchs avant de rejoindre le club d’Aix en Provence à 32 ans. Il finira sa carrière au haut niveau français dans ce même club.

Son séjour en 1962 à Oran est de courte durée lorsque la France voit l’Algérie déclarer son indépendance. Gunnar Andersson est dans l’obligation de quitter le pays et retourner en France. En vue d’un horizon compliqué il décide de retourner dans son pays d’origine où il exercera les petits boulots sans véritablement de succès.

Au début de l’année 1967 Gunnar fait le choix fatal de retourner dans sa ville de cœur et passe malheureusement du statut de légende à l’abandon par la société. Le monde du football l’ayant oublié, l’ex-buteur olympien écume les profondeurs de la ville. Le 1er octobre, l’OM reçoit les Autrichiens du Dukla Prague en coupe d’Europe, il se rend donc dans les locaux du journal Le Provençal pour obtenir une place. Il prend ensuite le chemin du retour et arrive à quelques mètres du Vieux Port juste avant de s’effondrer au sol. A 41 ans un des plus grands avant-centres de l’OM est fauché par une rupture d’anévrisme. Une fin plus que malheureuse pour cette icône du club phocéen qui est passée de légende à anonyme.

Les statistiques de sa carrière :

Carte de son parcours professionnel :

Baptiste Long et Ethan Bibolini

ASSE (2-4) OM : la rencontre en 10 chiffres

L'équipe de football de l'OM heureux après un but contre Saint-Etienne

L’Olympique de Marseille s’est imposé sur le score de 4 buts à 2 contre Saint-Etienne, ce dimanche à 15h. Auteur d’une partie solide et cohérente, les hommes de Jorge Sampaoli retrouvent leur deuxième place et confortent leur avance sur les poursuivants, Rennes et Nice. L’occasion de découvrir les statistiques de la rencontre à Geoffroy-Guichard.

La force de l’OM cette saison, ce sont ses prestations à l’extérieur. Les Olympiens ont engrangé 33 points sur 45 possibles. Seulement deux défaites (Lyon et Lille) pour les hommes de Jorge Sampaoli qui se classent à la première place du classement, avec 6 points de plus que l’OGC Nice.

En revanche, les matchs de l’OM à domicile ne sont pas bons. Pourtant devant un stade souvent plein, Dimitri Payet et leur coéquipiers ne sont pas au niveau. Les rencontres face à Clermont, Lille, Monaco ou encore Metz en témoignent. Il y a une sorte de blocage à la maison pour les Phocéens. Les déplacements limitent la casse, donc.

Dimitri Payet, justement, est au top de sa forme. Le Réunionnais de 35 ans connaît un coup de mou depuis quelques semaines mais a su marquer contre les Verts et devient le meilleur buteur de l’OM cette saison. C’est souvent lui qui fait la différence dans les parties. Leader technique, capitaine et décisif, le numéro 10 est comme le vin, aussi bon qu’il vieillit.

Amine Harit convainc Jorge Sampaoli de l’aligner

Même si les supporters marseillais remettent en cause l’arbitre, en ce moment, il sourit souvent aux Olympiens qui ont en récolté 6 sur 12 depuis la fin février. Les coéquipies d’Arkadiusz Milik n’en ont raté qu’un, contre Bâle par l’intérmediaire d’Amine Harit. On peut aussi penser à la séance de tirs au but en Coupe de France avec un perfect de la part des joueurs phocéens.

Bouba Kamara, Mattéo Guendouzi et Amine Harit ont été très bons face à Saint-Etienne. Les deux premiers sont par ailleurs dans l’équipe de la journée, selon le journal L’Equipe. Le troisième va mieux depuis quelques semaines et est plus décisif. Son temps de jeu est plus conséquent et convainc Jorge Sampaoli de l’aligner.

L’OM recevra Montpellier pour la prochaine journée dans l’espoir de confirmer et d’affirmer sa place sur le podium de Ligue 1.

Gary Cohen

Marseille récupère la seconde place de Ligue 1 et se prépare pour la Conference League

L’Olympique de Marseille s’est imposé à Saint-Etienne sur un score cinglant 4-2 et conforte sa place de dauphin du PSG, une victoire importante qui permet aux hommes de Jorge Sampaoli de partir l’esprit serein avant d’affronter le PAOK FC ce jeudi.

L’Olympique de Marseille corrige Saint-Etienne sur le score de 4 à 2 et regagne sa place de second en Ligue 1 derrière l’inévitable Paris Saint-Germain.

Avec 3 buts en seulement 13 minutes, les Olympiens sont remontés au score après avoir été menés 1-0  dès la 9ème minute suite à un but de Denis Bouanga.

Dimitri Payet grâce à un penalty dans le temps additionnel de la première période permettra aux siens de recoller au score avant la pause. Au retour des vestiaires, un but contre son camp de Timothée Kolodziejczak lance le festival, huit minutes plus tard Ahmadou Bamba Dieng offrira une avance de deux buts à l’OM du point de penalty avant que Amine Harit ne vienne crucifier définitivement les Verts à la 73ème minute de la rencontre.

Malgré un but de Lucas Gourna-Douath à la 86ème, le match est déjà plié, score final 4-2.

Avec cinq victoires sur leurs cinq dernières rencontres et notamment quatre victoires en quatre matchs de Conference League, les hommes de Jorge Sampaoli avancent tête haute en cette fin de saison et se préparent à affronter le PAOK FC en ¼ de finale de la compétition.

Eliminés de l’Europa League par Galatasaray, l’Olympique de Marseille joue encore un titre Européen grâce à la Conference League. Après un échec foudroyant en 2018 contre l’Atletico de Madrid s’inclinant 3-0 en finale d’Europa League, les Olympiens espèrent remporter leur premier titre Européen depuis leur fameuse ligue des champions de 1993.

Avec quatre buts en trois matchs de Conference League, l’attaquant Polonais Arkadiusz Milik qui semble avoir trouvé son rythme dans cette compétition sera un élément clé ce jeudi dans une équipe Marseillaise qui a du mal à trouver son attaquant depuis maintenant plusieurs années.

Marseille démasqué : qu’en pensent les habitants ?

Covid-19

Aujourd’hui, le 14 mars 2022, sonne la fin du port du masque contre le Covid-19 dans les commerces, cantines, restaurants d’entreprise et salles de classes. A Marseille, dans le quartier de la belle de Mai, les habitants sont partagés.

C’est un gros soulagement pour la plupart des Marseillais. Le port du masque ne sera plus obligatoire dans certains lieux (voir ci-dessus). Le gouvernement l’avait annoncé il y a quelques semaines. La situation sanitaire est satisfaisante, permettant la levée de nombreuses restrictions. Si le masque reste obligatoire dans les transports en commun (bus, métro, train, gares et aéroports) et les établissements hospitaliers (hôpitaux, EPHAD), Yannis se satisfait de cette nouvelle décision :  » on pourra respirer un peu, on se sentira moins oppressé « .

Yannis, content de la levée du port de masque en intérieur

Depuis plus de 2 ans, les Français sont habitués à mettre les masques afin de se protéger face aux différentes vagues du Covid-19. Le variant Omicron reste majoritaire en France et la propagation du virus est moins influente. Le nombre de cas positifs atteignaient les 50 000 en moyenne, depuis dix jours. La couverture vaccinale a contribué à cette baisse. Cependant, ces derniers jours voient une montée de tests positifs.

Une nouvelle vague de Covid-19 en approche ?

Certains spécialistes sont tout de même réticents car le nombre de cas positifs augmenteraient depuis quelques jours. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affichait de la prudence face à la levée des restrictions :  » cette pandémie est loin d’être terminée et elle ne sera finie nulle part si elle n’est pas finie partout « .

Cette déclaration, le 9 mars dernier, n’était tout sauf anecdotique. Le Covid-19 est entrain de reprendre sa marche en avant. Depuis 10 jours, le virus est entrain de repartir de plus belle. Le 10 mars, 60 000 cas positifs étaient déclarés, un total le plus haut depuis le 24 février 2022. Yohann, collégien, s’inquiète face à l’augmentation du nombre de tests positifs :  » si on enlève le masque, il y a des risques. Les contaminés peuvent venir et contaminer tout le monde « . *

Yohann ne comprend pas totalement la décision d’enlever le masque dans les lieux clos

Ce qui est sûr, c’est que le Covid-19 n’est pas encore fini et le port du masque reste recommandé dans la plupart des endroits à risque. Les derniers jours ne sont pas rassurants concernant la suite d’un point de vue sanitaire.

La Friche Belle-de-mai : les masques vont tomber

Ce lundi 14 mars marque l’arrêt des mesures sanitaires dans les lieux publics en intérieur. Sur le marché de la Friche Belle-de-mai, certains sont mitigés entre soulagement et méfiance.

Entrée Friche la Belle de Mai

Lundi 14 mars, le port du masque n’est plus obligatoire dans la majorité des lieux en intérieur. À la Friche Belle-de-mai à Marseille, les commerçants se sentent libérés. Les enfants jouent au foot, les passants profitent du marché malgré un léger vent d’Est. En ce milieu d’après-midi, les jeunes boivent de la bière autour d’une table, d’autres achètent de la confiture, pain d’épice, légumes et viennoiseries… tout ça, le visage démasqué ! 

« Cela fait un moment que nous n’avons plus le masque sur les marchés, puisque nous sommes en extérieur. Mais on apprécie beaucoup l’absence du masque en intérieur qui nous étouffait, notamment dans les cinémas et théâtres… » déclare Sylvie, une commerçante de 57 ans du marché. « Je ne pense pas que cette fin du port du masque va faire varier le taux de fréquentation du marché… mais plutôt la maladie du Covid pour les personnes âgées qui sont sensibles au virus. »  

« On respire un peu plus »

Vers 15h30, Emmanuel affiche un grand sourire en terrasse avec ses collègues. Cet agent immobilier âgé d’une trentaine d’années est soulagé d’être débarrassé de ce qu’il aime appeler sa « muselière » de manière ironique. « On respire un peu plus. C’est une forme de délivrance. On va de nouveau apercevoir le visage des gens. Cette sombre période a impacté le contact humain. Nous n’arrivions plus à distinguer les émotions et sentiments avec le masque… C’est important de retrouver ce rapport avec le monde extérieur, tout le monde s’est habitué à se cacher et à vivre dans sa bulle involontairement. » 

Stand de viennoiseries et confitures

Le jeune adulte refuse catégoriquement de céder une nouvelle fois aux « règles imposées par l’Etat ». « Il faut que cela reste comme tel à partir de maintenant, il ne faut plus revenir en arrière. » affirme-t-il excédé par les dernières mesures sanitaires. 

« Deux ans de vie pénibles »

Certains restent prudents et sceptiques à l’idée de la fin des gestes barrières et continuent de porter le masque à l’extérieur. Thierry, boucher depuis 15 ans, redoute que cette situation ne soit éphémère : « J’ai bien peur que le masque soit de nouveau obligatoire dans quelques mois… Je ne sais pas comment cela va évoluer. Nous nous sommes habitués à deux ans de vie assez pénible » ajoute-t-il pessimiste, avant de conclure « profitons du moment présent et de ce jour qui marque un retour à la normale. » 

Pour rappel, la plupart des restrictions sanitaires sont levées jusqu’à nouvel ordre.

Marché de la Friche

Guerre en Ukraine : où sont les réfugiés ?

500 000 réfugiés ont déjà fui l’Ukraine. La Pologne, a elle seule, en a accueilli plus de 200 000 et l’Europe se prépare a en faire tout autant pour ce pays qui compte près de 37 millions d’habitants.

Une fuite vers les pays de l’Ouest

« Plus de 500 000 réfugiés ont désormais fui l’Ukraine vers des pays limitrophes », a tweeté en fin de matinée de lundi, Filippo Grandi, le Haut-Commissaire aux réfugiés de l’ONU. En effet, nombreux sont ceux qui tentent de fuir le territoire qui compte plus de 37 millions d’habitants. L’arrivée des militaires russes dans les villes tels que Kiev, Kharkiv ou encore la zone tristement célèbre de Tchernobyl a contraint les habitants d’évacuer les secteurs de guerre.

Plusieurs pays comme la Pologne, la Hongrie, la Moldavie, la Roumanie ou encore la Slovaquie ont déjà accueilli de nombreux ukrainiens. Près de 34 000 émigrés ont aussi rejoint des pays d’Europe. Dans des camps ou dans des maisons d’accueil, tous sont reçu, sans exception.

L’UE unie pour l’accueil des réfugiés

Les ministres européens étaient réunis ce dimanche pour organiser l’accueil des Ukrainiens et discuter de leur accorder une protection temporaire automatique. Outre l’aide matériel, des pays tel que la France est entrain « d’organiser » l’accueil des réfugiés. L’Allemagne, elle, a déjà annoncé que tous les Ukrainiens en provenance de Pologne pourraient circuler gratuitement à bord des trains allemands.  L’UE pourrait d’ailleurs voter d’ici jeudi en faveur d’un asile temporaire pour « tous les Ukrainiens qui arriveront en Europe », a précisé Gérald Darmanin, ministre de l’intérieur.

Des « couloirs humanitaires »

Le pape François a demandé ce lundi, l’ouverture « urgente » de « couloirs humanitaires » pour les civils qui cherchent à fuir le pays. « Je pense aux personnes âgées, à tous ceux qui en ce moment cherchent un refuge, aux mamans en fuite avec leurs enfants. Ce sont des frères et sœurs pour lesquels il est urgent d’ouvrir des couloirs humanitaires et qu’il faut accueillir », a déclaré le chef de l’Eglise catholique à l’issue de sa traditionnelle prière de l’Angélus place Saint-Pierre.