ASSE (2-4) OM : la rencontre en 10 chiffres

L'équipe de football de l'OM heureux après un but contre Saint-Etienne

L’Olympique de Marseille s’est imposé sur le score de 4 buts à 2 contre Saint-Etienne, ce dimanche à 15h. Auteur d’une partie solide et cohérente, les hommes de Jorge Sampaoli retrouvent leur deuxième place et confortent leur avance sur les poursuivants, Rennes et Nice. L’occasion de découvrir les statistiques de la rencontre à Geoffroy-Guichard.

La force de l’OM cette saison, ce sont ses prestations à l’extérieur. Les Olympiens ont engrangé 33 points sur 45 possibles. Seulement deux défaites (Lyon et Lille) pour les hommes de Jorge Sampaoli qui se classent à la première place du classement, avec 6 points de plus que l’OGC Nice.

En revanche, les matchs de l’OM à domicile ne sont pas bons. Pourtant devant un stade souvent plein, Dimitri Payet et leur coéquipiers ne sont pas au niveau. Les rencontres face à Clermont, Lille, Monaco ou encore Metz en témoignent. Il y a une sorte de blocage à la maison pour les Phocéens. Les déplacements limitent la casse, donc.

Dimitri Payet, justement, est au top de sa forme. Le Réunionnais de 35 ans connaît un coup de mou depuis quelques semaines mais a su marquer contre les Verts et devient le meilleur buteur de l’OM cette saison. C’est souvent lui qui fait la différence dans les parties. Leader technique, capitaine et décisif, le numéro 10 est comme le vin, aussi bon qu’il vieillit.

Amine Harit convainc Jorge Sampaoli de l’aligner

Même si les supporters marseillais remettent en cause l’arbitre, en ce moment, il sourit souvent aux Olympiens qui ont en récolté 6 sur 12 depuis la fin février. Les coéquipies d’Arkadiusz Milik n’en ont raté qu’un, contre Bâle par l’intérmediaire d’Amine Harit. On peut aussi penser à la séance de tirs au but en Coupe de France avec un perfect de la part des joueurs phocéens.

Bouba Kamara, Mattéo Guendouzi et Amine Harit ont été très bons face à Saint-Etienne. Les deux premiers sont par ailleurs dans l’équipe de la journée, selon le journal L’Equipe. Le troisième va mieux depuis quelques semaines et est plus décisif. Son temps de jeu est plus conséquent et convainc Jorge Sampaoli de l’aligner.

L’OM recevra Montpellier pour la prochaine journée dans l’espoir de confirmer et d’affirmer sa place sur le podium de Ligue 1.

Gary Cohen

Marseille récupère la seconde place de Ligue 1 et se prépare pour la Conference League

L’Olympique de Marseille s’est imposé à Saint-Etienne sur un score cinglant 4-2 et conforte sa place de dauphin du PSG, une victoire importante qui permet aux hommes de Jorge Sampaoli de partir l’esprit serein avant d’affronter le PAOK FC ce jeudi.

L’Olympique de Marseille corrige Saint-Etienne sur le score de 4 à 2 et regagne sa place de second en Ligue 1 derrière l’inévitable Paris Saint-Germain.

Avec 3 buts en seulement 13 minutes, les Olympiens sont remontés au score après avoir été menés 1-0  dès la 9ème minute suite à un but de Denis Bouanga.

Dimitri Payet grâce à un penalty dans le temps additionnel de la première période permettra aux siens de recoller au score avant la pause. Au retour des vestiaires, un but contre son camp de Timothée Kolodziejczak lance le festival, huit minutes plus tard Ahmadou Bamba Dieng offrira une avance de deux buts à l’OM du point de penalty avant que Amine Harit ne vienne crucifier définitivement les Verts à la 73ème minute de la rencontre.

Malgré un but de Lucas Gourna-Douath à la 86ème, le match est déjà plié, score final 4-2.

Avec cinq victoires sur leurs cinq dernières rencontres et notamment quatre victoires en quatre matchs de Conference League, les hommes de Jorge Sampaoli avancent tête haute en cette fin de saison et se préparent à affronter le PAOK FC en ¼ de finale de la compétition.

Eliminés de l’Europa League par Galatasaray, l’Olympique de Marseille joue encore un titre Européen grâce à la Conference League. Après un échec foudroyant en 2018 contre l’Atletico de Madrid s’inclinant 3-0 en finale d’Europa League, les Olympiens espèrent remporter leur premier titre Européen depuis leur fameuse ligue des champions de 1993.

Avec quatre buts en trois matchs de Conference League, l’attaquant Polonais Arkadiusz Milik qui semble avoir trouvé son rythme dans cette compétition sera un élément clé ce jeudi dans une équipe Marseillaise qui a du mal à trouver son attaquant depuis maintenant plusieurs années.

Nantes-OM : objectif podium pour les marseillais

Nantes accueille l’Olympique de Marseille ce mercredi а partir de 21h dans le cadre de la 16e journée de Ligue 1 Uber Eats. Un match important pour l’OM afin de rester sur le podium. 

Après une semaine compliquée en Ligue Europa et en championnat, l’OM s’en sort à la 3e place en Ligue 1 Uber Eats, égalité avec l’OGC Nice avec toujours un match de retard. Les hommes de Jorge Sampaoli ont accroché la victoire contre Troyes hier soir, dans un Vélodrome à huit-clos. De quoi remettre en confiance les olympiens avant d’affronter Nantes ce mercredi.

Les supporters marseillais encore interdits de déplacements 

Cela devient de plus en plus fréquent. Les supporters marseillais ne pourront pas assister à la rencontre contre Nantes. La Préfecture de la Loire-Atlantique a pris un arrêté afin d’interdire « le stationnement, la circulation et l’accès au stade de la Beaujoire » ce mercredi 1er décembre 2021, après les débordements à Angers (0-0), le 22 septembre dernier. Le parcage visiteur de l’OM reste fermé jusqu’au 31 décembre. 

Kombouaré veut « marcher » sur l’OM 

Avec 19 points et une 10e place au classement, les Canaris réalisent un bon début de saison en championnat. Après le match nul ramené face à Lille, Antoine Kombouaré s’est montré ironique et confiant en conférence de presse : « On rentre à la maison avec un très bon point. J’espère qu’on le validera dans quatre jours face à Marseille. On doit être capable de leur marcher dessus ». L’ex-entraîneur du PSG a précisé le fond de sa pensée, expliquant s’être « amusé ». 

Rugby : Aix-en-Provence face à l’ogre montois

Les provençaux iront ce vendredi chez le leader Montois invaincu depuis le 21 octobre (défaite 21-18 à Montauban). Malgré un début de saison mitigé (6 victoires et 6 défaites) les rugbymans aixois auront à cœur de confirmer leurs victoires lors de la dernière journée (37-15 face à Montauban). Un match avec deux équipes bien différentes sur le papier. Retrouvez les chiffres de ce prochain choc si dessous.

OM : Reconstruction project

Après une saison 2020-2021 entre exploit et KO les phocéens ont P cœur de se remettre sur les bons rails et essayer d’accrocher la ligue des champions la saison prochaine. Mais pour se faire il faut déjà se reconstruire, c’est toute l’ambition du jeune président de ‘l’Om Pablo Longoria  

L’olympique de Marseille connaît son calendrier pour saison 2021-2022 dévoilés il y a seulement trois jours par la Ligue de Football Professionnel (LFP), mais le club phocéen se prépare déjà depuis plusieurs mois en coulisse sur la saison à venir. Alors que l’équipe sort d’un exercice 2020-2021 mitigée excellent en début de saison les olympiens avaient un peu lâché en décembre menant au licenciement de l’entraineur de l’époque André villas boas mais aussi celui du président Jacques Henri Héraut obligeant le club marseillais à un nouveau dessin de l’organigramme du club. C’est l’ancien directeur sportif Pablo Longoria qui a repris la précédence faisant de lui le plus jeune président de l’histoire de l’OM l’Espagnol a ensuite décidé de nommer l’ancien sélectionneur de l’Albicéleste, le clivant Jorge Sampaoli au poste d’entraineur.  En place depuis février les nouvelles têtes pensantes de l’olympique de Marseille ont eu 4 mois pour préparer au mieux le moment le plus déterminant de la pré-saison, le mercato. 

Un mercato agité ? 

Alors que de « grosses ventes “, sont espérées cet été on pense notamment au “minot” Bouba  Kamara qui dispose d’une bonne cote sur le marché des transferts au vue de ses bonnes prestations mais surtout de son jeune âge et qui disposerait selon certains dires d’un bon de sortie tout comme le défenseur Croate Caleta Car qui lui serait en partance pour Arsenal. Mais en ce début de mercato c’est dans le sens des arrivés que les Olympiens se montrent intéressant avec l’officialisation du milieu Brésilien Gerson mais aussi celle de l’ailier Américain de Barcelone Konrad de la Fuente qui arrive pour 5 millions d’euros. Du coté des rumeurs aussi il y a des choses intéressantes avec la venue “probable” de David Luiz, l’ancien Parisien pourrait venir apporter toute son expérience au sein du vestiaire. 

Le Supercross français en péril

Sx tour - supercross - La Tremblade

Populaire dans les années 90 à 2000, le supercross faiblit année après année. Manque de partenaires financiers et de médiatisation, la crise sanitaire est venue elle aussi toucher la discipline. Jean-Luc Fouchet, organisateur du championnat de France Sx Tour s’exprime à ce sujet

« Avant de parler du covid, c’est une réalité, mais le supercross c’était déjà un milieu fragile». 32 ans d’existence et le supercross souffre d’année en année. Jean-Luc Fouchet, organisateur du championnat de France Sx tour constate une dégradation générale de cette discipline, pourtant tant convoitée il y a vingt ans. « On tombe aussi dans une période où les organisateurs ne sont plus ceux d’il y a vingt ans, ils sont frileux », témoigne le président de JLFO. 


Très populaire et apprécié pendant des années, ce sport fait aujourd’hui polémique dans un monde où la place de l’environnement évolue. « On est malheureusement plus à la mode, on fait du bruit, on fait de la poussière, on n’est pas dans la bonne mouvance, on a tout faux », assure lui-même Jean-Luc Fouchet. 

La préoccupation écologique mène les partenaires, qui seraient prêts à aider, à ne plus le faire. L’image dégagée par la discipline n’est « pas extraordinaire ».
« Il ne faut pas avoir peur de le dire », poursuit avec désolation l’organisateur du championnat.
« On était déjà touché par rapport à ces faits-là mais avec le covid par par-dessus le supercross se meurt », confirme-t-il.

Un manque d’aide financière et de médiatisation

« Ce qui faisait son succès à l’époque, c’est que l’on en parlait ». A ses débuts et pendant une dizaine d’années, ce type de sport extrême était davantage médiatisé.
« Il a plus d’une vingtaine d’années, on avait entre six à huit chaînes maximum. Aujourd’hui on en a plus de deux cents et on n’arrive pas à sortir un produit », s’agace l’homme.
« Dans les années de Mickael Pichon, on arrivait à être sur Stade 2 presque tous les dimanche soir à 20 heures », fait savoir l’organisateur.

Aujourd’hui très peu voir aucune chaîne ne veut prendre un sport comme celui-ci. « Même si vous produisez les images, personne n’en veut. Ils vont prendre un événement comme le supercross de Paris, car c’est Paris ». Trop coûteux et plus assez populaire, le supercross s’effondre petit à petit. 
De plus, les aides ne sont plus les mêmes. « Par le passé on avait de gros partenaires, c’était un matelas financier sur lequel on pouvait se reposer ».
Les organisateurs savaient à l’avance, huit mois, un an avant que chaque épreuve soit réalisable.

Pendant ces « belles époques » d’importants partenaires extra-sportifs soutiennent le championnat. « Ces gros sponsors que l’on avait, c’était Chesterfield, Oxbow, Camel, Phillips ou encore Dunlop », raconte avec nostalgie J-L Fouchet.  « Aujourd’hui tout le monde mange dans la même gamelle. 
Par exemple, le sponsor Bihr, il nous aide nous, mais ils aident aussi plus de la moitié des pilotes du SX Tour. On a plus de partenaires extra-sportifs et c’est ce qui nous manque le plus ».

SX - Supercross - 1992 - Frédéric Vialle
Frédéric Vialle en direct au micro du TF1 au supercross du Parc des Princes, 1992. © Mireille Aliaga

« Le covid a fini de nous assommer »

La pente est difficile à remonter après une saison complète à blanc. L’an dernier huit épreuves étaient aux calendriers, mais ont finalement été annulées à cause de la crise sanitaire. L’équipe du SX Tour ainsi que les pilotes ont véritablement subi financièrement la situation.
Même si les investissements sont déjà fait, il y a toujours des loyers à payer. Notamment ceux des bâtiments pour stocker le matériel et l’essence des véhicules.
« On a entre 18 et 20 000 euros de frais tous les mois et cet argent il faut le trouver chaque mois et on ne le trouve pas », confie le gérant de l’organisation avant d’ajouter « le covid a fini de nous assommer ».  

Location des salles, électricité, montage et démontage des structures, gradin, ça coûte cher. C’est ce que confirme Jean-Luc Fouchet : « C’est un sport qui coûte extrêmement cher », explique Jean-Luc. « Notamment  l’hiver en Indoor où il a beaucoup plus d’investissement », détaille l’homme.. Le supercross de Genève et celui d’Amnéville, sont deux événements complètement différents. Genève étant le second supercross le plus grand d’Europe demande un financement plus important.

« A Genève il faut monter et démonter les tribunes donc cela à un coût beaucoup plus important », explique-t-il avant d’ajouter, « Amnéville c’est la plus petite salle et l’événement le moins coûteux, soit 180 000 euros, ce qui est raisonnable » assure l’organisateur. Mais pour faire la balance entre la colonne dépense et recette, les promoteurs doivent aussi vendre des billets. Car ce qui fait tenir encore ce sport aujourd’hui c’est le public. Néanmoins, cela risque d’être plus difficile pour les années à venir.

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Un championnat 2021 très limité

affiche officielle du Championnat de France 2021. ©Sx Tour

Jauge de public limité, primes des pilotes réduites, quatre courses au lieu de huit, le Sx Tour reprendra néanmoins en août prochain à Agen. Un soulagement pour les pilotes et les organisateurs laissés dans le flou, après, près de deux ans sans compétitions.

Après, près de deux ans sans épreuves de supercross, le championnat reprend le 21 août prochain à Agen dans le Lot-et-Garonne. Une nouvelle encourageante certes, mais un championnat qui sera très limité financièrement ainsi que pour le nombre de spectateurs. Une jauge limitée sera définie pour chacune des épreuves en fonction de la superficie du lieu.

Cette année c’est Jean-Luc Fouchet qui a  décidé de reprendre l’épreuve à Agen. « Je fais ça pour le championnat, car on doit sortir pour les pilotes au moins trois résultats cet été. Mais je le reprends avec une jauge de spectateurs à 2 500 », explique JLF. « Cela veut dire qu’il n’y aura pas de freestyle, pas de feu d’artifices, il y aura que du sportif.

Je ne sais même pas si je serai capable de mettre une douche pour les pilotes. On va être serré, serré, serré »

Jean-Luc Fouchet


Retrouvez les quatre lieux où se déroulera le Championnat de France Sx Tour 2021 : https://www.google.com/maps/d/edit?mid=1Ieg__a-Q-ka0qHvDK_9P6CJyaZaFmFWr&usp=sharing

L’organisateur reste néanmoins positif et confiant pour cette saison. Malgré les huit événements déprogrammés l’année dernière à cause du virus, seules quatre épreuves sont au calendrier cette saison. « Cette année, on a bon espoir, on a bon espoir. », répète Jean-Luc Fouchet. Un championnat que souhaite maintenir à tout prix les organisateurs :  « On va tout faire pour en tout cas. On va essayer de sortir un résultat à Agen, deux à Brienon. On fait déjà l’été et on verra pour le reste ».
Après Agen, les pilotes s’affrontent à Brienon, Paris et enfin Lyon.

Pour cette saison quelque peu particulière, les riders auront deux jours de compétitions par épreuve. A noter que cette année, le palais des sports de Lyon est réquisitionné comme centre de vaccination, l’épreuve se déplace à Eurexpo.

« Une nouvelle qui fait du bien pour nous les organisateurs comme pour les pilotes, qui sont tous dans une attente insoutenable depuis près de deux ans maintenant »

Jean-Luc fouchet

Adrien Escoffier : « C’est le vide depuis fin 2019, j’en ai marre d’attendre »

Restaurateurs, artistes ou encore sportifs, la crise du coronavirus a mis beaucoup de métiers en suspens depuis deux ans. Adrien Escoffier, pilote professionnel de motocross, n’a plus de travail et a aujourd’hui un avenir professionnel incertain. Une situation financièrement et mentalement difficile pour le jeune cross-man de 26 ans.

Connu des paddocks, Adrien Escoffier, pilote de motocross au sein du team Honda SR, est aujourd’hui sans activité professionnelle depuis plus d’un an et demi. Une situation critique pour le jeune aixois de 26 ans. Cela fait bientôt vingt mois, qu’il est sans revenu, car toutes ses compétitions sont annulées à cause de la crise sanitaire actuelle. Tout avait bien commencé, champion de France de supercross en 2018 et troisième en 2019, Adrien Escoffier fait partie d’une tranche de pilotes, qui vivent de ce sport et qui aujourd’hui sont laissés dans le flou. 


« C’est le vide depuis fin 2019, j’en ai marre d’attendre », confie le cross-man. « Je ne sais pas si le mot est assez fort, mais je suis dégoutté », poursuit perdu, Escoffier.
Dans l’attente et sans savoir où il va, Adrien Escoffier continue néanmoins de s’entraîner dans l’espoir que les prochaines compétitions en dates soient maintenues. 
«Je m’entraîne, mais mentalement ce n’est pas la même que d’habitude, je vais rouler s’en avoir d’objectifs précis, c’est bidon comme vie, comme situation et surtout comme état d’esprit».  Après une année à blanc pour le poulain du team SR et si la situation n’évolue pas, il ne restera pas à attendre et sera obligé de revoir ses plans professionnels.



Une minute d’entraînement avec Adrien Escoffier au motocross de Sommière. © Marie Lozzi

 « j’attends, en espérant voir le bout du tunnel »

Toujours en attente de réponses concrètes, d’un certain feu vert. « Aujourd’hui j’ai le cul entre deux chaises, car je ne sais pas si les compétitions vont reprendre et être maintenue donc je ne peux pas faire un réel changement de direction », explique-t-il. « Je ne peux pas m’engager avec un employeur ou dans quelque chose de sérieux», poursuit Adrien Escoffier.  Actuellement, entre deux interrogations : celle de mettre son métier de sportif de côté et celle de rester dans l’incertitude et l’attente et effectuer des petits jobs à droite à gauche en espérant que les prochaines échéances soient maintenues. 

« J’attends, en espérant voir le bout du tunnel  », voilà ce que répète sans cesse le sportif abattu. Mais en vue de la complexité de la situation sanitaire et l’organisation des compétitions, la saison du pilote semble encore incertaine. Cette année seulement quatre courses sont affichées au calendrier sportif. Et si celles de cet été sont annulées  il n’y en aura probablement pas cet hiver non plus, car ce seront des épreuves indoor. « Je reste quand même positif pour cette saison et si cela ne le fait pas j’irai travailler », songe-t-il très sérieusement. Une envisageable reconversion qui reste néanmoins compliquée pour un homme de 26 ans qui n’a jamais jamais connu le monde du travail.

« Aujourd’hui j’ai le cul entre deux chaises, car je ne sais pas si les compétitions vont reprendre et être maintenue donc je ne peux pas faire un réel changement de direction »

Adrien Escoffier

Zéro course, zéro rentrée d’argent

« J’ai mis ma vie de côté pour faire de la moto ». Aidait et poussait par son père financièrement depuis l’âge de ses neuf ans,  Adrien Escoffier a également connu une passé de pilote professionnel chez Kawasaki usine, avec un salaire fixe.Aujourd’hui c’est financièrement plus dur, car «  je suis peut-être pilote professionnel, mais je suis payé à la prime, donc s’il y a  zéro course, il y a zéro rentrée d’argent », explique le pilote Honda. Étant auto-entrepreneur, le jeune homme de 26 ans n’a pas le droit au chômage. « Heureusement que j’ai un peu d’argent de côté, je pioche dedans, mais ça part plus vite que ce que ça rentre», poursuit Adrien avec un  rire légèrement crispé.


C’est dans cette tranche d’âge, 25 et 30 ans, que ces sportifs sont au plus haut de leur carrière et là où ils gagnent le plus d’argent. Mais la crise en a décidé autrement pour le futur du pilote.  « Je comptais partir de chez mon père, car jusqu’à présent, et on le sait une carrière sportive c’est court, donc le but était de mettre de l’argent de côté », révèle t-il avec déception. « Ça repousse tout objectif, tes projets et tes ambitions. A la limite lorsqu’on le sent arriver tu prévois, mais quand du jour au lendemain ça s’arrête, c’est compliqué. Je ne sais pas trop quoi faire », conclut Adrien Escoffier.  

Un OM de transition.

Après un match haletant de bout en bout l’Olympique de Marseille a concédé hier un match nul 3-3 sur la pelouse de Montpellier. Les marseillais restent donc à trois longueurs du promu Lens, 5e et avec seulement une d’avance sur Rennes. La bataille pour l’Europe est donc plus indécise que jamais. Mais après une saison riche en rebondissements les Phocéens doivent déjà penser à leurs reconstructions pour préparer au mieux la prochaine.

Les Olympiens ont encaissé hier le but le plus précoce de la saison à la 27e seconde de jeux par l’intermédiaire d’Andy Delort, mais se sont repris à la fin de la première mi-temps d’abord grâce à Milik puis Pape Gueye remettant les Phocéens dans le droit chemin avant le retour aux vestiaires. Mais ils se sont gâchés dès le début de la seconde période en encaissant un but à la 47e minute de jeu puis en prenant leur 9e carton rouge de la saison les contraignants à subir pendant 30 minutes.

Cette équipe à deux visages est terriblement représentative de la saison olympienne capable d’exploit comme au Parc des Princes en septembre dernier mais aussi capable de de se saboter seul contre des adversaires censément plus faibles.

C’est une « saison à oublier », ou encore « bâclée » ce sont les mots forts de certains supporteurs marseillais qui estiment que l’exercice 2020-2021 est celui de la transition nouveau président, nouveau coach mais aussi nouveaux joueurs puisque 12 sont en fin de contrat et devraient quitter l’OM cet été, une « aubaine » pour Pablo Longoria une calamité pour quelques « fanatics » qui ne voient pas comment remplacer les éléments cadre du groupe qui risquent de partir comme Kamara ou Thauvin.

Il reste donc 6 journées au marseillais pour essayer d’arracher l’Europe, ils pointent à trois longueurs de Lens mais cette 5e place serait presque miraculeuse tant la saison a été marquée par des évènements extra sportifs graves, le saccage de la commanderie reste le plus marquant.

Le confinement, tout en gardant la forme

Le sport à domicile à la côte en ce moment, confinement oblige.
Pour les sportifs, c’est un vrai coup au moral de devoir rester chez soi, encore plus lorsqu’on y est contraint. Après bientôt plus de deux mois de confinement, ils ont dû faire preuve d’inventivité pour trouver des exercices sportifs à faire de chez eux.

Résultats : plusieurs challenges ont été lancés sur les réseaux sociaux, qui ont pour seul but de garder la forme tout en s’amusant, afin de mieux digérer la fermeture des salles de sports et autres.

Le #StayAtHomeChallenge

C’est un des tout premiers challenge à avoir émergé pendant le confinement, il a fait beaucoup de bruit pendant plusieurs jours.
Le but est simple : il consiste à se filmer dans son salon, en train de jongler avec des rouleaux de papier toilette. A la base, ce challenge avait pour but de tourner en dérision les vidéos de bagarres dans les supermarchés pendant la quarantaine, où les gens se ruaient pour acheter du papier toilette en masse.

De nombreuses stars du foot se sont volontiers prêtés au jeu.

le #Crapaudchallenge

Pour faire ce défi, il faut être à deux impérativement, et nécessite beaucoup de force, car elle est légèrement dangereuse. Dans ce challenge, la première personne est debout, et la deuxième doit faire un trou complet autour de son partenaire, sans toucher le sol. Ce défi très sportif à été lancé sur le compte de Laury Thilleman.

https://www.instagram.com/p/B-j2cPLKVS5/?utm_source=ig_embed&utm_campaign=embed_video_watch_again
Le #Handstandchallenge

Encore un défi sportif nécessitant de la force ! Lancé par Tom Holland, qui incarne Spider-man dans plusieurs film, il faut faire le poirier contre un mur torse nu, et enfiler un t-shirt en restant dans cette position.

Le #Pompzerchallenge

Lancé par le rappeur Booba, il consiste à faire 58 pompes sur le poing, record établi par lui-même.

https://www.instagram.com/tv/B-otZuhnOyo/?utm_source=ig_embed

Le nombre de défis émergent en ce moment est dû au temps que passe les internautes sur les réseaux sociaux, en plein confinement. Mais c’est un point positif, car il y a désormais une multitude de moyen de garder la forme, tout ça de chez soi.

Roman Jean-Angèle

Les étudiants de STAPS peuvent passer leurs examens

Les élèves de STAPS seront obligés de passer leur examens chez eux, quitte à ne pas pouvoir être notés en sport.

Les cours assurés malgré le confinement

La faculté de Sports de Marseille, à l’image des autres écoles du pays, a dû fermer ses portes. Les pratiques sportives en groupe étant interdites tout au long de la durée du confinement, certains cours et épreuves peuvent difficilement se faire. Comme pour beaucoup d’élèves en France, les cours sont réalisés à la maison. Le plus souvent, les enseignants partage leur cours par mail à leurs étudiants, qui se chargent de le comprendre de manière quasi-autonome. Peu de cours théoriques sont fait par visioconférence. A l’inverse, les cours de pratiques, eux, ne peuvent évidemment pas être maintenus à distance.

Les examens maintenus (dans la mesure du possible)

Depuis le 27 avril, les étudiants de STAPS sont lancés dans leurs examens. La totalité des partiels théoriques sont réalisés à domicile. Les élèves doivent se mettre en condition d’examen. Ils ont une durée limité pour chaque test. Le seul problème se trouve dans la réalisation des épreuves de sport. En effet, il est impossible de réaliser les épreuves de sport, à cause du confinement. Aucun sport collectif n’est autorisé. Seuls les élèves qui ont pu faire leurs épreuves avant d’être bloqués chez eux pourront avoir une note. Malheureusement, ils ne sont que très peu dans ce cas-là. Les notes de sports, pour ceux qui n’ont pas pu faire leurs examens, n’auront donc pas de notes. Cela ne les pénalisera pas dans leur année.

L’année de STAPS écourtée

Alors que la fin d’année scolaire pour les élèves de STAPS était prévue pour le 27 mai prochain (hors rattrapage d’examens), les annonces d’Emmanuel Macron, interdisant le retour des élèves dans les écoles supérieures, a avancé la fin d’année au 11 mai 2020. La rentrée pour l’année scolaire 2020-2021 se fera, si tout va bien, au moins de septembre, comme toutes les autres années.

Jean-Pierre Lauer

Des sportifs font des dons de cinq à sept chiffres

De nombreux footballeurs, tennisman ou autres sportifs ont décidé d’aider les hôpitaux et les plus démunis en cette période délicate du Covid-19

Des dons financiers et matériels

« C’est dans les moments difficiles que l’humain montre la vérité de qui il est vraiment ». Une citation de Patrick-Louis Richard, un écrivain toulousain, qui ne détonne pas dans cette période épidémique. En effet, avec des hôpitaux surchargés et une augmentation de la précarité et du chômage, plusieurs sportifs aux salaires à sept chiffres (voire plus) ont décidé d’aider les personnels soignants ou les personnes en situation de précarité à cause du coronavirus.

Roger Federer et Novak Djokovic ont fait de dons de près d’1 million d’euro dans leur pays

Les stars du ballon rond, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, ont tous les deux fait des dons financiers et matériel à un hôpital en Catalogne pour l’un et au Portugal pour l’autre (voir médias ci-dessous). Connor McGregor a également fait un don de matériel s’élevant à un million d’euro à tous les hôpitaux d’Irlande. Tout comme Novak Djokovic, numéro un mondial de tennis, qui a fait de même en Serbie.

« We kick Corona« 

Federer, Mbappé ou Pogba ont fait un autre choix. Ils ont décidé d’aider les personnes en situation de précarité. « Nous avons décidé, mon épouse et moi, de donner un million de francs suisses en faveur des familles les plus vulnérables en Suisse », avait déclaré le tennisman, en ajoutant que c’était une juste contribution pour les personnes fragilisées à cause de l’épidémie de coronavirus. Kylian Mbappé a lui fait « un très gros don«  à la fondation Abbé Pierre.

Paul Pogba, Joshua Kimmich et Léon Goretzka, deux joueurs de football allemands, ont ouvert des cagnottes. Le Français s’est associé à l’Unicef et a largement dépassé la somme de 27.000€ qu’il s’était donné comme objectif. Quant aux deux joueurs germaniques, ils ont lancé une plateforme, « We kick Corona« , qui compte plus de trois millions d’euros. Cette plateforme a en grande partie était alimentée grâce aux dons d’internationaux allemands.

Des sportifs aident leur club

Les joueurs du MHSC aident les salariés du club au chômage partiel.

En revanche, il arrive que les initiatives les plus simples soient également très efficaces. En effet, la précarité liée au coronavirus touche également les employés de club. De l’autre côté de l’Atlantique, des sportifs, tel que le Français Rudy Gobert, qui a fait don de 50.000 dollars pour les employés de la franchise américaine de Utah, aident leur club. En football des joueurs ont décidé de renoncer totalement ou en partie à leur salaire. A Montpellier, par exemple, les joueurs ont pris la décision de combler le manque à gagner des autres salariés du club qui sont tous au chômage partiel.

Néanmoins, dans certains clubs ces initiatives divisent. En témoigne les rumeurs concernant l’Olympique de Marseille et la fronde de quelques olympiens pour ne pas baisser leur salaire ou au PSG où là aussi les joueurs refusent.