Les étudiants en première ligne face à la COVID-19 : L’appel à l’aide d’une génération

Depuis plus d’un an, la crise du coronavirus a impacté le quotidien des français. Au cœur de la tempête, la situation mentale des jeunes inquiètent de plus en plus.

étudiant en télétravail

Il y a maintenant plus d’un an, le 17 Mars 2020 Emmanuel Macron, le président de la république annonçait le premier confinement. A cette occasion, l’ensemble de la population était invité à rester chez soit pendant 1 mois et 23 jours. Impactés comme tous les autres, les étudiants ont malgré tout été très durement touchés par cette crise. En cause, la perte d’une vie sociale à un moment de leur vie ou le développement se fait beaucoup au travers des autres et des rencontres mais encore un stress accru par une peur de l’avenir, de ne pas réussir leurs études.

Si aujourd’hui les médias s’attardent autant sur le bien-être des étudiants et que le gouvernement annonce de plus en plus de mesures pour les aider, ce n’est pas pour rien. Il suffit de s’intéresser aux quelques sondages réalisés ces derniers mois sur la détresse des jeunes et des étudiants pour comprendre que toute cette médiatisation est importante :

Si on se réfère à l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), la définition de la santé c’est un état de bien-être physique, mental et social. Or, on se rend compte que la situation mentale et sociale des jeunes et des étudiants est très problématique. Les services en ligne se retrouvent de plus en plus sollicités : d’après les centres anti-poisons de France, les appels pour tentative de suicide par empoisonnement par des jeunes ont énormément augmentés. Les demandes d’aides sur la ligne anorexie boulimie ont augmentés de 30% chez les 18/21 ans ce qui concerne 600 000 personnes.

Souvent les jeunes atteints de ces troubles les avaient déjà développés en amont de et le confinement n’a pas aidé. Retour chez les parents qui ne passe pas forcément bien, ou au contraire isolement et absence de vie sociale, en raison des cours en distanciels qui privent les jeunes d’une interaction, et décrochage et échec scolaire. Encore une fois les chiffres sont alarmants :

« On peut noter deux symptômes principaux chez les jeunes : l’anxiété et de la dépression, explique Sophie, psychologue, les patients qui se décrivent comme anxieux sont inquiets pour leur avenir, leur santé ou économiquement, tandis que ceux atteints de dépression témoignent d’une grande solitude. Malheureusement ces symptômes vont souvent ensemble. »

L’état à la rescousse des étudiants

L’état a malgré tout proposé de nombreuses aides aux jeunes : 150 euros ont été donné en plus aux jeunes non étudiants, tandis que toutes les étudiantes et tous les étudiants eux bénéficient de repas à 1 euros dans les restaurants universitaires au lieu des prix habituels de 3 euros 50. Mais les aider financièrement n’est pas la seule chose à faire, le gouvernement a donc mis en place des aides psychologique en ouvrant des numéros verts comme le 0 800 19 00 00 (à appeler en cas de détresse, d’isolement ou de problèmes vis-à-vis de la crise sanitaire), en proposant des aides pour aller rencontrer des psychologues, ou en permettant à certains étudiants, plus en difficultés que d’autres de reprendre les cours en présentiel avant leurs camarades, pour apprendre plus facilement et retrouver un contact avec leurs professeurs.

Un avenir qui inquiète

Aujourd’hui si de nombreux étudiants sont autant angoissés pour leur avenir, c’est que la situation a de quoi inquiéter. Les futurs diplômés se demandent s’ils réussiront à s’intégrer dans le milieu professionnel à la fin de l’année, alors que même que de nombreux secteurs se retrouvent en crise financière à la suite de la crise sanitaire. Beaucoup d’entre eux se sentent stressés car ils ont une impression de ne pas être suffisamment formé et ont peur pour leur avenir. « J’ai eu du mal à trouver un stage, confie Etienne, un étudiant en restauration, et pas dans ce que je souhaitais faire. Forcément je m’inquiète pour mon futur, le milieu est très fermé et je me demande si je vais réussir à trouver un travail plus tard. »

Au cœur de la crise, certaines mesures ont été mises en place pour s’entraider. Jérémy Lavault est chargé de mission orientation et insertion professionnelle au sein du bureau national de la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) : « On a mis en place des distributions alimentaires dans toute la France, on a développé nos épiceries solidaires et sociales, créé des lignes d’écoute psychologiques, décrit le jeune homme, évidemment on est très mobilisé auprès des universités, des instances publiques pour demander des mesures et des actions concrètes en faveur des étudiants ». Aujourd’hui c’est plus de 150 000 paniers de nourriture ont été distribués dans toute la France.

Une gestion de la crise sanitaire qui n’est pas au goût de tout le monde

Si aujourd’hui l’état s’est autant démené pour apporter des aides aux étudiants, cela n’empêche pas les jeunes d’exprimer leur colère. « Il a fallu attendre qu’il y ait des morts pour que la situation mentale des jeunes soient prise au sérieux, s’énerve Enzo, étudiant en école d’ingénieur, c’est quand même fou que rien n’a été mis en place avant ça. » Il fait référence ici aux tentatives de suicide et décès d’étudiants à Lyon en janvier dernier, qui avaient mis en lumière la détresse de nombreux étudiants.

« Ces mesures ne répondent pas aux besoins sociaux »

Ce qui est reproché à l’état c’est de ne pas comprendre ce dont ont besoin les étudiants. « On nous propose des aides financières, mais très peu d’aide psychologique, râle Enzo, de l’argent là ou un retour en présentiel pourrait permettre de régler beaucoup de situations. » Maëlys, étudiante en Langue à Aix-En-Provence fait le même constat : « Depuis le début de l’année, je suis allé en cour pendant 2 mois, explique-t-elle, c’est carrément insuffisant vue ma formation. Le souci c’est que j’ai l’impression que nous les étudiants on se retrouve en première ligne durant cette crise et qu’on est complètement oublié ».

Une colère comprise par la FAGE, le syndicat étudiant : « Force est de constater que les universités et l’ensemble des acteurs et actrices politiques n’en ont pas fait suffisamment, s’indigne le syndicat dans un communiqué de presse, le manque de moyens structurels n’a pas permis de relever les défis qu’étaient ceux de la crise. Certaines mesures sont à saluées mais n’en restent pas moins très tardives et ne répondent pas totalement aux besoins sociaux. » La FAGE a fait de nombreuses revendications à l’état pour demander une réforme des bourses et une garantie jeune universelle qui permettrait comme dans d’autres pays aux étudiants d’obtenir des aides pour leurs études.

témoignages d’étudiants

Loris Castaing

Scolarité inclusive: quelles aides pour les élèves atteins de handicap dans l’enseignement?

Plus de 37 000 étudiants sont en situation d’handicap. Depuis 2019, le gouvernement a mis en place la loi de l’école inclusive.

AESH avec un élève en situation d’handicap

Le gouvernement français d’Emmanuel Macron a inscrit dans ses priorités l’inclusion dans le cadre scolaire et l’aide aux personnes en situation de handicap. Depuis le 17 Juillet 2019, et la loi installée par Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel, un Comité national de suivi de l’école inclusive a été créé. Ce comité a pour objectif de suivre le déploiement de l’école inclusive et de surveiller les réussites ou difficultés que peuvent rencontrer des élèves. En 2019, 1,69% des étudiants dans l’enseignement supérieur étaient en situation d’handicap ce qui correspond à 37 502 élèves.

Dès le début de leurs études, les élèves en situation d’handicap sont accompagnés par des AESH (Accompagnant des Elèves en Situation d’Handicap). Des classes spécialisées sont mises en place en primaire pour aider au développement des jeunes qui ne peuvent pas suivre les cours avec les autres. Les autres sont accompagnés durant leur scolarité au travers d’AESH donc mais aussi lors d’aides aux devoirs le soir. Durant la primaire et le collège ces accompagnements sont quasiment systématique, la différence étant que les élèves qui réussissent à passer au-dessus de leur handicap rejoindront petit à petit les classes standards. De plus au fur et à mesure du temps les aides seront moins fortes. « Pour la plupart des élèves ce ne sont pas des handicaps qui se soignent, explique Véronique Ratinet, infirmière scolaire au lycée La Ricarde, l’idée c’est donc d’aider ces étudiants à développer une autonomie en vue de leur avenir. »

Des aménagements adaptés à chacun

Aujourd’hui les enfants en difficulté disposent de nombreuses aides pour pouvoir suivre des cours avec tout les autres. Marius est en terminal au lycée professionnel agricole La Ricarde à L’Isle-Sur-La-Sorgue et est dyslexique et a le droit d’être suivi par un AESH. « Sandra m’accompagne durant certains cours, ou je suis plus en difficulté, explique-t-il, elle m’aide à travailler en prenant les cours pour moi, pour que je puisse me concentrer à écouter, m’explique les exercices que je ne comprends pas, et prend du temps en dehors des cours pour de l’aide aux devoirs. » Plusieurs élèves plus en difficultés bénéficient d’accompagnements spécialisés, comme des taxis qui s’occupent de les accompagner d’eux jusqu’aux lieux de cours, la possibilité d’avoir du matériel spécialisé comme des ordinateurs ou des scanners, ou un suivi plus précis avec des rendez-vous plus fréquent avec l’infirmière scolaire par exemple. Durant les examens certains peuvent également bénéficier de tiers-temps par exemple.

Mais si Marius est accompagné, ce n’est pas le cas de toutes les étudiantes et tous les étudiants. Pour pouvoir bénéficier d’aide dans les lycées, il faut le demander. Or, beaucoup de familles ne le font pas et ne bénéficient donc pas de ces aides. « L’école peut déclencher un processus pour proposer à certains de monter un dossier, explique Sandrine Lafon la CPE au lycée la Ricarde, mais les parents ne sont pas obligés de le faire, certains refusent d’admettre que leur enfant en a besoin, tandis que d’autres ne veulent pas faire de différences entre lui et un autre élève. »

Un avenir flou pour ces élèves

Malgré tout aujourd’hui le futur de ces jeunes est souvent flou. D’abord car ils ont pour beaucoup de difficultés à s’intégrer dans leurs stages. « Aujourd’hui rien n’est fait pour aider les jeunes à trouver des stages particuliers, développe Sandrine, de plus on ne peut pas prévenir les maîtres de stage de la situation des élèves qu’on leur envois, ça peut donc amener à de mauvaises surprises. » En plus de ça, pour les étudiants qui continuent leurs études, si des accompagnements spécialisés sont prévus pour les aider, peut d’entre eux les acceptent car ils ont une volonté de s’intégrer, de ne pas paraître différents. Le soucis étant que beaucoup d’entre eux se retrouvent en échec scolaire à la suite du lycée en raison de ce manque d’accompagnement.

Sandrine Lafon CPE à La Ricarde explique les aménagements pour les jeunes en situation d’handicap dans son lycée

Un système qui ne plaît pas à tout le monde

Pourtant aujourd’hui l’école inclusive ne fait pas l’unanimité. Certains professeurs se plaignent du manque de moyen pour accompagner les jeunes. « Quoi qu’on en dise, ces jeunes sont à part, et pour les accompagner, cela demande beaucoup de temps, alarme Éric, professeur au lycée La Ricarde, du temps qu’on ne consacre donc pas aux autres élèves. »

Et effectivement la situation peut alarmer quand on sait que les professeurs n’ont quasiment aucune formation pour accompagner ces jeunes, alors même que le lycée La Ricarde compte 10% d’élèves en situation d’handicap: « Du fait qu’on a peu de formations, on peut prendre les mauvaises décisions ou perdre patience lors des cours, explique Géraldine, une collègue d’Eric, et parfois ça peut amener à des situations ou un professeur est dépasser par les évènements. »

La difficulté d’aider ses élèves se pose encore plus alors que le lycée est un lycée professionnel et demande donc l’apprentissage d’outils qui peuvent s’avérer dangereux. « Pour ma part, je fais beaucoup de cours pratiques, continue Éric, et durant ces cours j’apprends à mes élèves à utiliser des machines comme des tronçonneuses. Or, lorsque certains ne sont pas accompagnés, c’est très compliqué de les faire manipuler parce qu’ils peuvent sans s’en rendre compte se mettre ou mettre les autres en situation de danger. »

3 questions à Véronique Ratinet, infirmière scolaire

Véronique est infirmière au lycée professionnel La Ricarde, et est au contact d’élèves en situation d’handicap.

Quel est le rôle d’une infirmière scolaire auprès des élèves en situation d’handicap?

Premièrement c’est moi qui m’occupe des dossiers. Je sais exactement ce dont ont besoin les élèves, notamment au niveau du matériel dont ils ont besoin. Une fois par an aussi, il y a une réunion avec les parents, le professeur principal, le CPE et moi-même pour définir tout les besoins de l’élèves. Mais le rôle principal de l’infirmière c’est de dédramatiser une situation. Dans le lycée, on a 10% des élèves en situation d’handicap, et beaucoup ont des problèmes mentaux, et lorsqu’il peut y avoir un différent avec un professeur, c’est à moi de les prendre en charge pour tempérer les choses.

Quels sont les jeunes qui bénéficient d’un accompagnement spécialisé?

Il y a des médecins qui travaillent pour la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) et qui actent le fait que la personne ait un handicap. A partir de là on met en application ce que la MDPH nous dit. C’est un dossier qui se monte et cet handicap est souvent bien accompagné par les parents. Ensuite il y a des handicaps qui sont avérés par des tests de psychomoteur, par exemple. Ceux-là ne sont pas reconnus par la MDPH car on considère que l’handicap n’est pas suffisamment important ou parce que les parents ne veulent pas reconnaître l’handicap.

Après le lycée, si un élève n’est pas complètement autonome, quels sont les aides?

Au niveau du collège, pour nous tout s’arrête parce qu’on ne continue pas à accompagner nos élèves en dehors du lycée. Malgré tout la MDPH peut décider de continuer à leur donner des aides. Ces aménagements permettent si les parents le souhaitent à l’élève de bénéficier d’accompagnement après le lycée durant ses études supérieures. Malgré tout on remarque aujourd’hui que peut d’étudiants prennent cette option car cela demande beaucoup de temps et beaucoup veulent être plus autonome.

Loris Castaing

L’Olympique de Marseille qualifié en Ligue des Champions

Le classement final de la ligue 1 a été rendu public par la LFP, et les marseillais s’en sorte plutôt bien.

Lyon: grand perdant de ce classement

Clap de fin pour la fin pour la ligue 1 et la ligue 2. La LFP a décidé de figer le classement aux résultats actuels. Les olympiens sont donc qualifiés pour la ligue des champions puisqu’ils s’emparent de la seconde place de la ligue 1. Les marseillais vont devoir se surpasser pour réussir à concurrencer les meilleurs clubs européens et renouer avec la victoire en C1. Il faut noter que le Paris Saint-Germain est sacré champion de France, et est suivi par l’Olympique de Marseille et par Rennes. Les deux clubs se qualifient donc aussi pour la ligue des champions. Lille prends une place pour se qualifier en Europa League. Reims et Nice, pour l’instant qualifiés aussi pour la ligue Europa pourraient aussi se faire voler la place par Lyon et Saint-Etienne respectivement finalistes de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France, et qui pourraient en cas de victoire, se qualifier au détriment d’une de ces équipes. Du côté des grands perdants de cette initiative, Lyon se retrouve à la 7ème place, soit exclue des qualifiés pour l’Europa League, et qui doit, pour se qualifier, obligatoirement remporter la coupe de la Ligue. Sans surprise Toulouse est relégué en ligue 2 au même titre que Amiens. De son côté, Nîmes sauve sa place en ligue 1 de justesse et Saint-Etienne se maintient aussi malgré une très mauvaise saison. En ligue 2 en revanche, Lens et Lorient se retrouvent promus tandis que Orléans et Le Mans iront rejoindre les bancs de nationale 1 la saison prochaine.

Le président du TFC menace de demander un recours

Le classement proposé par la LFP reste très critiqué et de nombreux acteurs du football contestent cette décision. C’est le cas des clubs qui sont relégués en ligue 2: Le président du Toulouse Football Club a notamment menacé de demander un recours devant « des autorités compétentes ». Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais a aussi proposé des solutions différentes de celles de la LFP, proposant un système de play-off réunissant les 15premiers. Enfin le président de Lille a lui aussi contesté cette décision et a proposer un autre système qui aurait permis au club du LOSC de terminer troisième du championnat et donc d’accéder à la ligue des champions. Pour l’instant la LFP n’a pas communiqué de message à ces propos, et continue de préparer la saison prochaine.

Loris Castaing

Quel avenir pour les cinémas en France ?

C’est la première fois depuis leur création en 1898 que les cinémas français sont fermés. La situation des petites salles, est entre autre très critique.

Les cinémas ne bénéficient pour l’instant d’aucune subvention de l’état.

Pour la première fois depuis leur création en 1898, les cinémas français ont fermé à cause de la crise du coronavirus. Alors, comment relancer l’économie cinématographique en France à la fin du confinement? Ce secteur, très touché par la crise sanitaire ne bénéficie pour l’instant d’aucune aide comme l’a précisé Richard Patry, le président de la Fédération nationale des cinémas français pour le parisien. Ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle pour le secteur, puisque si les grosses salles françaises devraient réussir à traverser la crise, c’est la situation des petites salles qui inquiète le plus. En fait, si ces salles ne reçoivent pas d’aides, il n’est pas du tout impossible de les voir disparaître. Et cette disparition serait un choc très important pour beaucoup de créations qui ne seront pas ou très peu diffusés dans des grandes salles de cinémas, qui privilégieront les grosses productions grand public, plutôt que les petits projets indépendants. Ces films étaient déjà très impactés par l’annulation du festival de Cannes qui est souvent un tremplin pour certaines de ces productions. Par exemple, si le film « Parasite » de Bong Joon-Ho, a fait 2 000 000 d’entrées en France, (contre seulement 80 000 pour « Mother » le film précédant de ce réalisateur), c’est uniquement grâce à l’énorme coup de publicité dont il a bénéficié suite à sa victoire de la palme d’or du festival de Cannes.

De nombreuses sorties de films décalées.

Alors avec tout ça, quels films pourra t’on voir à l’ouverture des salles en Juillet prochain? Si l’on sait déjà que de nombreux films de grosses productions américaines sont reportés à d’ici quelques mois, les films qui seront à l’affiche seront des longs-métrages qui étaient déjà sortis avant le confinement. Cela leur permettra de ne pas perdre de l’audience et de continuer d’être à l’affiche comme s’il ne s’était jamais rien passé. Les films français seront aussi les premiers gagnants de cette sortie retardé des films étrangers, puisqu’eux ne devraient paraître à l’affiche directement après la réouverture des salles. C’est donc ici l’occasion pour le cinéma français de se relancer, et de retrouver son public. De nombreux films ont aussi annulé leur sortie en salle, et sont déjà disponibles sur internet comme certains films Netflix ou Disney +. En tout cas il faudra espérer que le public sera au rendez-vous en Juillet prochain pour la réouverture des salles.

Quelques statistiques

Loris Castaing