Les bienfaits déjà visibles du confinement sur la nature

[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »4.4.3″ background_color= »rgba(0,0,0,0.8) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/person-sitting-behind-wall-grayscale-photo-901931.jpg » animation_style= »fade »][et_pb_fullwidth_header title= »les bienfaits déjà visibles du confinement sur la nature » subhead= »Le plongeur Michel Nox, fondateur de Nox Diving et défenseur des fonds marins est bien loin de son terrain de jeu : la mer. De sa campagne, il remarque pourtant des améliorations de la faune et la flore, en attendant de pouvoir l’observer dans son milieu de prédilection. » text_orientation= »center » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Montserrat|||on||||| » title_text_align= »center » title_font_size= »83px » content_font_size= »25px » background_color= »rgba(0,0,0,0.28) » background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/26220667_2011024249172601_4241934854759961224_o.jpg » parallax= »on » custom_padding= »310px||||| » animation_style= »fade » title_font_size_tablet= »69px » title_font_size_phone= »58px » title_font_size_last_edited= »on|tablet » title_text_shadow_style= »preset1″][/et_pb_fullwidth_header][/et_pb_section][et_pb_section fb_built= »1″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.4.3″ width= »80.4% » custom_margin= »|auto||221px|| »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.4.3″][et_pb_text _builder_version= »4.4.3″ min_height= »685px » hover_enabled= »0″]

Michel Nox, fondateur de Nox Diving, est un fervent défenseur de la vie sous-marine. Il s’est fait connaître du public avec le scandale des boues rouges d’Alteo en 2016. La même année, il fait une nouvelle fois parler de lui avec la diffusion d’une vidéo dévoilant des rejets noireâtres dans une station d’épuration de Cassis.

Cette vidéo lui a valu un procès en diffamation de la maire de la ville mais, loin de le dissuader, le plongeur a posté deux ans plus tard une nouvelle vidéo montrant ces mêmes rejets suspects déversés près des plages cassidaines.

Si le confinement l’a poussé à mettre au placard sa combinaison de plongée, il n’a pas pour autant raccroché son rôle de sentinelle de la nature. Lors de balades à proximité de chez lui, dans le Var, il a pu observer une très nette amélioration de la faune et la flore dans la région PACA.

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

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Marseille : tous solidaires durant le confinement

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Depuis plus d’un mois, la pandémie de coronavirus a plongé la France dans une situation économique et sociale inédite. À Marseille, de nombreuses personnes se trouvant à la limite ou en dessous du seuil de pauvreté n’ont plus les moyens d’acheter des produits de première nécessité. Pour remédier à cette situation sans précédents, de nombreuses associations et collectifs marseillais se sont rassemblés pour organiser des distributions de nourriture ainsi que des collectes de fonds.

« En l’espace de deux mois, nous avons reçu plus de 350 propositions de bénévolat, c’est énorme. Un tel engouement pour venir en aide aux personnes en précarité, c’est fantastique ! On se dit qu’il y a de l’espoir », confie Gaëlle Salado, bénévole au Secours Populaire.

Ainsi, une douzaine de points de distribution de nourriture et de produits de première nécessité ont vu le jour de la Canebière à Sainte-Marthe. Tenus par le Secours Populaire ou encore de plus petites associations comme la Maraude Belsunce, ces points de ravitaillement appellent aux dons de nourriture, de produits d’hygiène et de produits pour bébés pour les distribuer ou les livrer aux plus nécessiteux.

« Nous voyons énormément de personnes qui n’ont pas l’habitude de demander de l’aide à ce genre de structure, qui en ont un peu honte aussi. Car lorsque l’on dévoile nos difficultés à quelqu’un d’autre, on dévoile aussi notre fragilité. Mais notre fragilité est ce qui fait notre humanité », continue Gaëlle Salado.

La Maraude mentalité virage Depé, un collectif de supporters de l’OM, a pour sa part nettoyé la Halle Puget, occupée par de nombreux migrants. Si le lieu reste insalubre, la maraude a souhaité garantir une meilleure hygiène à ses occupants. Ces petites initiatives mises bout-à-bout se révèlent être de taille en cette période de crise sanitaire où le virus se propage à vitesse grand V.

Une harmonisation des actions est également en train de s’orchestrer. C’est pourquoi de nombreux bénévoles se sont réunis la semaine dernière au McDonald’s du quartier de Saint-Barthélémy pour faire un point sur les différentes maraudes, et les répartir par zone géographique.

« Je pense que quelque chose est en train de se créer. Les bénévoles sont vraiment heureux de faire ça, de se retrouver autour d’une valeur commune et d’aider à trouver des solutions pour les personnes les plus impactées par cette crise sanitaire. Ces personnes qui vivent d’habitude du système D, qui travaillent au noir, sans assurance chômage et qui se retrouvent donc sans emploi et sans revenu durant le confinement », conclut la bénévole.

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Les soignants en difficulté

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C’est également une période difficile pour les personnels soignants de la ville, en première ligne du combat contre la maladie, qui n’ont parfois même plus le temps de se préparer à manger. Ils manquent aussi de matériel médical nécessaire à leur sécurité, faute de moyens.

Pour leur venir en aide, plusieurs cagnottes ont donc été créées par des habitants marseillais pour leur livrer de la nourriture, comme la Pizza du Cœur, une initiative imaginée par des jeunes en étude de santé qui livrent des pizzas aux services les plus sollicités de la Timone, l’Hôpital Nord et l’Institut Paoli-Calmettes.

« Dans certains hôpitaux, les cantines sont fermées et le personnel soignant n’a pas le temps de penser à ce qu’il va manger. C’est la qu’on intervient », soutient Jeremy Mayen, l’instigateur de l’initiative.

Frédéric Mulard, responsable du restaurant « A table ! » a également lancé un appel aux dons afin de préparer des repas cuisinés à base de produits frais, qu’il livre chaque jour aux hôpitaux de la ville.

Enfin, l’entrepreneur Fabrice Raffo a créé une cagnotte sur internet afin d’acheter des masques pour les soignants. Il se fournit principalement en Asie et distribue ces protections aux médecins de ville, aux infirmières libérales et au personnel des EHPAD.

Si la crise sanitaire peut sembler sans issue pour certains, ces initiatives citoyennes redonnent de l’espoir aux habitants tout en ravivant la solidarité dans les quartiers.

« Il n’y a pas de grand ou de petit dons, chaque centime compte », rappelle Jeremy Mayen.

Des actions citoyennes, présentes aux quatre coins de la ville, qui cherchent donc à combler un manque d’assistance tout en créant du lien entre ses habitants.

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

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La solidarité renaît avec le kit de Voisins Solidaires

Après l’annonce du confinement du Président Emmanuel Macron en mars dernier, Atanase Périfan, fondateur de l’association Voisins Solidaires, a décidé de créer un kit permettant de combattre l’isolement tout en venant en aide à son voisin. Ce kit « Coronavirus : et si on s’organisait entre voisins ? » est gratuit et contient des affiches, des tracts, un annuaire des voisins, un panneau des voisins ainsi qu’un guide de conseils pour faire face au coronavirus.

Pour s’organiser, il suffit d’accrocher un panneau des voisins dans la cage d’escalier de son immeuble. Les personnes intéressées inscrivent ensuite des services qu’elles sont à même de rendre ou des demandes pour celles ne pouvant pas sortir de chez elles.

Créé dans le but de « préserver un lien social » et d’aider les personnes les plus à risque, ce kit est également, pour le fondateur, un moyen de créer « une vague de solidarité » sur l’ensemble du territoire.

Disponible depuis le 12 mars 2020 sur internet, le kit a déjà été téléchargé plus de 650 000 fois en France et environ 4 300 fois à Marseille.

Illona Bellier

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Le plastique, ennemi de la Méditerranée

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L’état de la Méditerranée inquiète de plus en plus les scientifiques et les habitants du littoral. Invasion de plastique et aménagements inadaptés font d’elle l’une des mers « les plus polluées du monde » selon l’Ifremer. Irréparable ?

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« Cela fait six ans que je plonge, et j’ai vu la faune et la flore disparaître à vitesse grand V ! » Michel Nox, plongeur et fondateur de la chaîne YouTube Nox Diving s’alarme de l’état de la Méditerranée, son principal « terrain de jeu ». Pour cause, chaque été, près de 7 615 tonnes de macrodéchets échouent sur le littoral de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.

En plus d’être l’une des régions les plus peuplées du globe avec une population de près de 500 millions de personnes, le bassin méditerranéen se hisse à la première place des régions touristiques du monde avec plusieurs centaines de millions de visiteurs chaque année.

Sur la base d’études de suivi menés depuis 1994 par l’Ifremer (Institut Français de recherche pour l’Exploitation de la Mer) la Méditerranée affiche le taux de pollution le plus important d’Europe, avec notamment 700 tonnes de déchets déversés en mer chaque jour.

« La Méditerranée à la particularité d‘être un bassin semi-fermé. Il n’y a pas d’échange, les polluants qui arrivent dans cette mer y restent », déplore François Galgani, océanographe et chercheur d’Ifremer sur le site de Bastia.

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Des dégats irréversibles

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« Du canal de Gibraltar au canal de Suez, 25% du trafic mondial maritime traverse la région, précise-t ’il, si on y ajoute des infrastructures de traitement de la pollution défaillantes, présentes autour du bassin, cela fait qu’on reçoit régulièrement des polluants plastiques, chimiques et des hydrocarbures qui ne partent pas, qui s’accumulent, faisant de cette région l’une des plus affectées par la pollution marine dans le monde ».

D’après les données récoltées par l’Ifremer au cours des trente dernières années, le taux de pollution issue de produits chimiques est en nette diminution mais la pollution issue de micro et macro plastiques ne cesse d’augmenter avec, notamment, un total de 250 milliards de microplastiques.

Selon François Galgani, cette dernière échappe à tout contrôle : « Si on veut ralentir cette augmentation, le comportement des gens doit changer maintenant. Personnes n’est responsable individuellement mais tout le monde a une part de responsabilité, une part de solution en lui ».

L’une des conséquences directes de ces déchets flottants est l’enchevêtrement et l’ingestion menant à la mort de près de 14 000 mammifères et de 1.4 millions d’oiseaux marins.

« On a passé le cap du non-retour, les dégâts que l’on a causés sont irréversibles, déplore le plongeur Michel Nox, l’Homme n’a toujours pas compris qu’il est en train de scier la branche sur laquelle il est assis ».

Illona Bellier et Lorine Sarkissian

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