Les étudiants de STAPS peuvent passer leurs examens

Les élèves de STAPS seront obligés de passer leur examens chez eux, quitte à ne pas pouvoir être notés en sport.

Les cours assurés malgré le confinement

La faculté de Sports de Marseille, à l’image des autres écoles du pays, a dû fermer ses portes. Les pratiques sportives en groupe étant interdites tout au long de la durée du confinement, certains cours et épreuves peuvent difficilement se faire. Comme pour beaucoup d’élèves en France, les cours sont réalisés à la maison. Le plus souvent, les enseignants partage leur cours par mail à leurs étudiants, qui se chargent de le comprendre de manière quasi-autonome. Peu de cours théoriques sont fait par visioconférence. A l’inverse, les cours de pratiques, eux, ne peuvent évidemment pas être maintenus à distance.

Les examens maintenus (dans la mesure du possible)

Depuis le 27 avril, les étudiants de STAPS sont lancés dans leurs examens. La totalité des partiels théoriques sont réalisés à domicile. Les élèves doivent se mettre en condition d’examen. Ils ont une durée limité pour chaque test. Le seul problème se trouve dans la réalisation des épreuves de sport. En effet, il est impossible de réaliser les épreuves de sport, à cause du confinement. Aucun sport collectif n’est autorisé. Seuls les élèves qui ont pu faire leurs épreuves avant d’être bloqués chez eux pourront avoir une note. Malheureusement, ils ne sont que très peu dans ce cas-là. Les notes de sports, pour ceux qui n’ont pas pu faire leurs examens, n’auront donc pas de notes. Cela ne les pénalisera pas dans leur année.

L’année de STAPS écourtée

Alors que la fin d’année scolaire pour les élèves de STAPS était prévue pour le 27 mai prochain (hors rattrapage d’examens), les annonces d’Emmanuel Macron, interdisant le retour des élèves dans les écoles supérieures, a avancé la fin d’année au 11 mai 2020. La rentrée pour l’année scolaire 2020-2021 se fera, si tout va bien, au moins de septembre, comme toutes les autres années.

Jean-Pierre Lauer

Le Run In Marseille en novembre

Elle devait se tenir le 12 avril, la 7ème édition du Run In Marseille a finalement été décalée au 22 novembre et il n’est pas trop tard pour s’inscrire…

Le monde du sport étant impacté par la crise sanitaire, l’organisation du Run In Marseille, en accord avec la Mairie, avait rendu son verdict en mars dernier pour décaler l’événement. 

Composé initialement de quatre parcours, le Run in Marseille accueillera donc les coureurs du marathon et du marathon-relais le 22 novembre à 7h30 devant le Mucem. 

Les coureurs du semi-marathon ont également rendez-vous au Mucem à 8h30 et pour le 10 kilomètres le départ aura lieu à la place Castellane à 10h40. 

Deux nouveautés pour l’édition 2020

La première nouveauté de cette édition 2020 est la nouvelle distance de 6 kilomètres dont le départ sera donné à 11h45 aux plages du Prado. 

Le parcours remonte la Corniche en passant par la Anse des Catalans et arrive au Vieux-Port comme les autres distances.

Autre nouveauté de cette année, les épreuves du marathon feront une boucle aux Goudes. 

L’année dernière ces épreuves partaient du Mucem et faisaient une boucle au Rond-Point de Mazargues avant de prendre la direction de l’Avenue du Prado et de traverser le Parc Borely. 

Les tarifs d’inscriptions vont de 13€ à 62€ par sas de départ et par épreuve. 

Le retrait des dossards se fera uniquement les 20 et 21 novembre près de l’Hôtel de Ville.

Des courses qui relient les plus beaux endroits de Marseille 

Retour sur le parcours du Run In Marseille

https://www.instagram.com/p/B8eTztOqHrw/

Du Mucem au Vieux-Port en passant par le Prado, les Goudes et la Corniche, tous les lieux emblématiques de la ville sont à admirer pendant la course. 

Michel Parra, président de l’association Massilia Marathon, raconte comment se déroule l’organisation du Run in Marseille et ses différents parcours lors de l’édition 2019.

https://youtu.be/AifvtmcWZRU

L’industrie audiovisuelle se réinvente

Alors que près de la moitié de la population mondiale est actuellement confinée, l’industrie du cinéma est aussi à l’arrêt. Des dizaines de films ont vu leur sortie repoussé après la pandémie du Covid-19. 

Séries en pause à cause du Covid-19

Morne saison pour l’industrie du cinéma alors qu’à l’habitude c’est la période la plus fluctueuse de l’année. Depuis la mi-mars une grande majorité des cinémas à travers le monde ont fermé leurs portes. Alors que l’industrie du cinéma devait récompenser ses membres lors du Festival de Cannes du 12 au 23 mai prochain. Le monde de l’audiovisuel s’est stoppé net avec la progression de la pandémie du Covid-19. Le festival cannois pourrait -rien n’est sûr pour l’instant- avoir lieu cependant en ligne sur internet. 

Les tournages de nos séries préférés sont ainsi en arrêt, alors qu’en France c’est l’absence de doublage de certaines séries qui ont obligés les chaînes à stopper leurs diffusions. Les fans de Grey’s Anatomy n’ont pu voir qu’une dizaine d’épisodes sur TF1 alors qu’aux États-Unis une vingtaine d’épisodes sont disponibles. Le reste de la saison reste tout de même disponible en VOSTFR en VOD sur le site de TF1.
Alors que pour la première fois depuis 47 ans, l’emblématique série Les Feux de l’Amour, qui avait fait ses débuts en 1973 sur le réseau CBS est désormais en pause depuis le 23 avril dernier.

Le streaming pourrait sauver le cinéma

 « Jusqu’à nouvel ordre, et uniquement au titre de la 93e édition des Oscars, les films qui avaient prévu une sortie en salles mais qui sont d’abord diffusés sur des plateformes de streaming commerciales peuvent être qualifiés », annonce l’Académie des arts et des sciences du cinéma dans un communiqué. 
Une aubaine pour les plateformes de streaming comme Netflix ou Prime Vidéo qui enregistrent des records d’abonnements. En effet avec le confinement de près de la moitié de la population mondiale, l’industrie du cinéma qu’elle soit américaine ou française cherche des moyens pour éviter une catastrophe. 

Alors que les tournages sont à l’arrêt, depuis la mi-mars les sorties de films ne cessent d’être repoussé. La diffusion des films qui étaient prévus pour cette année restent en suspens. Les cinéphiles en manque de nouveautés se demandent si l’achat des films par les plateformes de streaming ne serait pas la solution à long terme. Prime Vidéo a décidé de prendre le devant en achetant la diffusion de Bloodshot. Le long-métrage de Dave Wilson, déjà sorti en salle aux Etats-Unis, met en scène un Vin Diesel dans le monde des Comics.

Il en est de même pour Forte, nouvelle réalisation de Katia Lewkowicz qui met en scène Valérie Lemercier et Melha Bedia dans une comédie autour du pôle dance.

La fin d’année sera chargée

Des dizaines de sorties de blockbusters ont été repoussés au plus tôt en aout 2020 alors que la quasi-totalité des cinémas sont fermés en France et dans le monde. Parmi les plus attendus, Mulan, la nouvelle production Disney, devrait être projeté dans les salles obscures à partir du mois de juillet en France.

https://www.youtube.com/watch?v=KPznkeVkL_k

C’est à partir de septembre 2020 que les sorties de film devraient s’enchaîner avec Sans un bruit 2, prévu pour le 9 du mois.

Black Widow avec Scarlett Johansson et Florence Pugh sortira quand à lui le 6 novembre prochain en salle.

Les tournages en suspens

Depuis quelques années les fans de la série emblématique Friends, entendaient parler d’une possible réunion spéciale sur nos petits écrans. Le 21 février dernier, Jennifer Aniston, Courteney Cox, David Schwimmer, Lisa Kudrow, Matt LeBlanc et Matthew Perry annonçaient sur leur comptes instagram respectifs leur retour pour une émission spéciale. Prévu pour le lancement de la plateforme HBO Max le 27 mai 2020, cette réunion tant attendus à travers le monde est donc repoussé.
Comme d’autres personnalités du cinéma, les acteurs de Friends ont participé au #AllInChallenge. Six personnes seront invité sur le tournage de la série emblématique dès que possible. Lancé par Léonardo DiCaprio et Robert de Niro, le but du concours est simple participer aux cagnottes en lignes pour les hôpitaux et les banques alimentaires américaines. Les deux acteurs offriront des rôles dans le nouveau film du grand Martin Scorsese à trois donneurs tirés au sort.

Le judo à l’arrêt

44ème jour de confinement… Les sportifs sont toujours impactés et notamment ceux qui pratiquent les sports de combat, comme les judoka… Alors comment s’entretiennent-ils en cette période difficile ? Pour les professionnels, comment a été reçu le report des Jeux Olympiques ? Éléments de réponse… 

Les JO de Tokyo reportés en 2021

Les championnats d’Europe Seniors qui devaient avoir lieu du 1er au 3 mai, à Prague en République Tchèque ont été forcément reportés ainsi que tous les autres tournois.

Mais c’est surtout le report pour l’année prochaine des Jeux Olympiques, qui ont marqué l’actualité sportive. Pour la petite anecdote, le judo a fait sa première apparition aux JO de 1964… à Tokyo. Comme un symbole pour l’art martial japonais. Pas intégré aux Jeux de 1968 à Mexico, le judo ne quittera ensuite plus le programme olympique à partir des Jeux de 1972 à Munich. 

Ce report, est-ce une bonne chose pour la préparation des athlètes ?

Jean-Yves Andarelli, l’ancien entraîneur du Pôle espoir Corse, à Ajaccio et ex-membre du Pôle France à Marseille, ne pense pas que cela soit forcément une bonne chose. En revanche selon lui, certains judoka qui n’étaient pas sélectionnés pour participer aux JO peuvent de nouveau y croire…

Les judoka adaptent leur préparation

 » Tokyo, on se voit en 2021. Nous avons un combat plus important à gagner avant  », avait déclaré Teddy Riner sur son compte Instagram le 24 mars dernier, jour de l’annonce du report. 

Pour rappel, les JO de Tokyo devraient se tenir du vendredi 23 juillet au dimanche 8 août 2021 si la pandémie est maîtrisée. Confiné comme tout le monde, le double champion olympique et celui qui a remporté dix fois les championnats du monde s’entraîne à la maison. Au programme : renforcement musculaire, travail autour du cardio et uchi-komi, à savoir la répétition de techniques dans le vide. Même programme pour le Haut-Marnais Axel Clerget, qui a obtenu la médaille de bronze aux derniers championnat du monde ( – 90 kg ).

Pour Frédéric Durand ( 7e dan ), ancien membre du staff du Pôle France à Marseille et désormais entraîneur du Shin Gi Taï Borgo, l'année supplémentaire est notamment bénéfique pour Teddy Riner. Pour rappel, le colosse français s'est incliné sur Ippon, pour la première fois depuis 9 ans, au Paris Grand Slam en février dernier.


 » On doit faire avec  » 

De retour en janvier d’une longue blessure, la judoka Léa Carrière de 20 ans comptait bien rattraper le temps perdu. Après cette période difficile qu’elle a surmontée, elle affichait clairement ses ambitions :  » Je souhaitais décrocher une place sur le podium des championnats de France pour décrocher un ticket vers l’international.  »

Blessée au genou la saison passée, Léa Carrière, toujours licenciée au Judo Club Lucciana, était remontée début janvier sur les tatamis du Pôle France Marseille. Un véritable soulagement pour l’étudiante en STAPS.  » J’avais repris l’entraînement tranquillement. J’attendais encore un peu de temps pour pouvoir vraiment me lâcher. Je n’avais plus fait de judo depuis près de huit mois , c’était très long  », a-t’elle expliqué. 

Léa Carrière avant une demi-finale d’une compétition.

Cette période de confinement est donc un véritable coup d’arrêt dans la progression de la vice-championne de France cadette 2017 ( – 70 kg ).  » Il est vrai que psychologiquement, c’est très dur de se dire que je ne pourrais pas atteindre mes objectifs cette saison, mais on doit faire avec », a-t’elle avoué. 


 » Je suis actuellement chez mes parents en Corse. J’essaye de faire du sport tous les jours pour garder le rythme même si rien ne peut remplacer le tatami. »

Regarder vers l’avenir et ne pas repenser au passé. Telle est sa devise en cette période difficile.

Guerrière dans l’âme, la combattante espère  » performer  » aussi bien que lors de son retour de blessure en 2016. Elle avait alors ramené une médaille d’argent lors des championnats de France, à Ceyrat. 

Yohann Gil