Covid-19 : les Marseillais rétissent un an après

Les Marseillais font le bilan de cette année de pandémie. Tous ne sont pas convaincu de la bonne gestion de la cité phocéenne face au Covid-19.

Une année au goût amer

« Cela fait un an et on n’a toujours pas retrouvé un semblant de vie normale », le bilan de cette année de pandémie est amer pour bon nombre de Marseillais. C’est le cas notamment pour Ismaël Hassani, chauffeur-livreur depuis 25 ans. 

Il ne supporte plus les changements survenus dans son métier à cause de la pandémie comme la relation au risque qui est devenue plus étroite : « notre notion du risque est décuplée, on se demande si la personne qu’on va livrer n’est pas malade, on fait attention à tout ce qu’on touche, à où est-ce qu’on met les pieds, on devient parano » s’attriste Ismaël Hassani. 

Comme beaucoup, il attend de pouvoir retrouver le chemin des bars, restaurants et magasins : « cela devient grotesque, tout est fermé, depuis un an on vit au rythme du métro, boulot, dodo ; où est la vraie vie dans tout ça ? ». 

Marseille, redoutable face au covid-19

Marseille est devenu un adversaire de taille au Covid-19. Le 15 mars dernier, le mythique stade vélodrome a ouvert ses portes pour une campagne de vaccination intensive. 500 personnes par jour étaient vaccinées les deux premières semaines contre plus de 2000 par jour désormais.  Une victoire pour le maire de la ville, Benoit Payant qui dès la première journée vantait les mérites de cette initiative : « C’est probablement l’un des plus grands centres de vaccination en France et c’était très symbolique d’ouvrir le vélodrome » clamait-il fièrement aux médias. Il a également fait l’éloge de cette démarche sur ses réseaux sociaux :

La ville a également généralisé dans la quasi-totalité de ses pharmacies la possibilité d’effectuer un test hygiénique (fiable à 65% en matière de dépistage). Il est également possible de réaliser ces tests ainsi que des tests PCR (fiable à 95%) dans des parkings ou des centres commerciaux. Grand littoral par exemple effectue plus de 200 tests PCR chaque jour. Lors du premier confinement les Marseillais se voyaient contraints d’attendre plusieurs heures devant l’hôpital de la Timone ou chez certains généralistes afin d’être testé. 

Mais là encore tous les Marseillais ne sont pas convaincus par l’efficacité de la cité phocéenne face au Covid-19 : « Nous ne sommes jamais contrôlés, personne ne respecte les confinements et couvre-feu et tout le monde s’agglutine dans le peu des magasins ouverts », déplore Laurette Garcia, couturière de 64 ans. 

La ville de Marseille a été l’une des premières mobilisées pour lutter contre la pandémie : en janvier 2020, les marins-pompiers de Marseille ont aidé à rapatrier plus de 200 Français habitant à Wuhan à Carry-le-Rouet (ville proche de Marseille). 

Berre l’étang : vers une ville plus écologique ?

Ce n’est plus un secret le secteur de Berre-L’étang souhaite devenir plus vert. Un rapport a été remis hier entre les mains de Barbara Pompili par trois députés. Retour sur la lutte écologique de ces derniers mois.

Une lutte pour l’écologie qui s’intensifie

Le combat contre la pollution du secteur de Berre l’étang reprend de plus belle. Les trois députés : Jean-Marc Zulesi, Pierre Dharréville et Eric Diard ont rendu hier leur rapport à Barbara Pompili, ministre de la transition écologique. La remise des documents a été accompagnées d’une réunion de plus d’une heure. Ils ont insisté sur certains points, entre autres « le rejet en eau et sédiments de la centrale hydro-électrique de Saint-Chamas » et « la courantologie du tunnel du Rove » comme le rapporte La Provence.

Cela fait plusieurs années que la ville se bat pour atteindre des normes écologiques. Le plus gros problème de la ville ? Les nombreuses usines qui bordent les alentours.

Les maires et les habitants se mobilisent

 Une plainte avait été déposée par les maires de secteurs (Vitrolles, Berre l’étang, Velaux, Coudoux Rognac, Ventabren, La Fare-les-Oliviers) en septembre 2020 contre les torchages successifs du site pétrochimique LyondellBasell. L’instruction est toujours en cours. Depuis personnages politiques et habitants se mobilisent pour préserver leur territoire. 

Sur les nombreux groupes Facebook des différentes villes du secteur, les habitants montrent leur envie d’une ville plus écologique : « nous souhaitons trouver des solutions techniques pour protéger la santé des riverains », écrit une internaute.

Anais Camizuli : 7 ans de combat contre une « fan »

Le combat continue pour Anais Camizuli ! L’influenceuse suivit par deux millions d’abonnés, s’est rendu au procès qui l’oppose à une ancienne « fan ». L’audience a dû être reportée après que la prévenue a demandé à être présenté devant une expertise psychologique. L’audience est reportée au mois de juin prochain.  « J’aurais préféré que tout se règle maintenant, ça fait sept ans que ça dure, mais je ne vais pas lâcher » annonce déterminée Anais sur ses réseaux sociaux. C’est il y a 7 ans, après avoir remporter la septième saison de secret story que l’influenceuse fait la rencontre de « cette fan » qui lui demandait à l’époque des simples photos et discussions privilégiées. Mais tout dérape très vite, la femme âgée de 37 ans usurpe l’identité d’Anais Camizuli auprès de son opérateur téléphonique, et lui envoie une succession de menace à elle et ses proches.