Un triomphe pour les plateformes de streaming… à double tranchant ?

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Netflix, Disney +, OCS, LaCinétek, etc… Voici les grands gagnants de la crise sanitaire. En prenant des mesures exceptionnelles et en diversifiant leur offre, les plateformes de streaming ont enregistré des chiffres record pendant ces deux mois de confinement. Un succès considérable qui pourrait avoir des effets néfastes sur le monde du cinéma à long terme…

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Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Un proverbe populaire, mais qui est d’autant plus vrai pendant cette période de confinement. Alors que les cinémas, les tournages de films ou les festivals sont totalement à l’arrêt depuis deux mois, les plateformes de streaming engrangent des chiffres record depuis le début de la crise. Comment ne pas être charmer par ces services de films, séries ou documentaires à la demande quand on reste cloîtrer toute la journée chez soi ? Une mission (quasi) impossible.  

 
En seulement deux mois, les audiences de toutes ces plateformes ont doublé voire triplé par rapport aux années précédentes à la même époque. Netflix a séduit près de 16 millions de nouveaux abonnés au premier trimestre 2020 contre 9,6 millions sur la même période l’année dernière, d’après son communiqué de résultats publié mardi 21 avril. Disney + aussi s’est fait remarquer pendant cette période inédite en conquérant 50 millions d’abonnés dans le monde, deux semaines après son arrivée en Europe. Côté français, la plateforme VOD dédiée aux films classiques, LaCinétek, a enregistré des chiffres épatant pendant le mois de mars et d’avril. “Depuis le début du confinement, les chiffres ont été multipliés par 4,5 à comparaison aux semaines précédant la période”, affirme Jean Baptiste Viaud, délégué général de LaCinétek. “ Ainsi, nous comptons entre 10 000 et 12 000 transactions (locations et achats unitaires) par semaine, là où nous étions plutôt autour de 2 500 par semaine avant le confinement. Nous sommes passés de 10 000 abonnés à notre offre « Sélection du mois » juste avant le confinement à 16 000 abonnés à l’heure actuelle.” La plateforme OCS a également pu témoigner d’une hausse notable de ses audiences pendant la crise sanitaire. “Les consommations ont augmenté en moyenne trois fois plus depuis le début du confinement, dévoile Alan Closier, en charge des relations presse pour les séries internationales d’OCS. “Par exemple, sur les TV connectées, nous avons assisté à un triplement des actifs.”   

 

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« Depuis le début du confinement, les chiffres ont été multipliés par 4,5 à comparaison aux semaines précédant la période”

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Mais il ne faut pas limiter le succès de ces plateformes à la crise sociale qu’a subi le monde. Les plateformes de streaming ont mis les petits plats dans les grands en prenant des mesures inédites pendant cette période pour leurs abonnés. “Durant tout le mois d’avril, nous avons proposé une réduction de 1€ valable sur les locations unitaires sur l’intégralité des films du catalogue”, détaille Jean Baptiste Viaud. Ainsi, tous les films en SD étaient à 1,99€ (au lieu de 2,99€) et en HD à 2,99€ (au lieu de 3,99€)”. Pour être au plus près de ses abonnés pendant le confinement, OCS “a mis en place différentes thématiques éditorialistes afin de guider ses abonnés dans le choix de programmes à visionner”, révèle Alan Closier.  
L’un des principaux objectifs de ces plateformes de streaming : attirer une nouvelle clientèle, notamment chez les jeunes, en diversifiant leur offre. “Nous continuons de viser tous les publics, mais plus particulièrement les jeunes, grâce notamment à notre offre par abonnement « Sélection du mois » attractive et abordable”, affirme le délégué général de la Cinétek. Stratégie identique chez OCS qui “souhaite toucher un public large et diversifié”, selon Alain Closier 

Les cinémas face à la déferlante des plateformes de streaming 
 
Si les plateformes de streaming séduisent de plus en plus, quelles vont être les conséquences de la crise sur le monde du cinéma ? À l’arrêt total depuis deux mois, les opérateurs publics, les distributeurs de films ou les exploitants de salles de cinéma vont enregistrer des pertes colossales sur leur revenu annuel, sachant qu’aucune date n’a été encore officialisé par l’Etat pour la réouverture des cinémas. À long terme, le cinéma pourrait aussi subir les effets secondaires du confinement. Le public voudra-t-il retourner au cinéma dans ce climat plus ou moins anxiogène ? Comment faire revenir dans les salles ces spectateurs qui ont pris l’habitude du streaming ? Qu’est-ce qui pourrait les inciter à renoncer au confort du salon ? Comment leur faire préférer la salle obscure aux tablettes et smartphones qui permettent de visionner une série n’importe où, n’importe quand ?  

 

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Cerise Jouinot, directrice du cinéma 3 Casino à Gardanne, s’inquiète des conséquences de la crise sanitaire pour son établissement “ J’ai peur que les gens soient réticents pour revenir dans les salles de cinéma dans ce climat anxiogène favoriser par les médias. Financièrement aussi, cela risque d’être compliqué pour nous. Heureusement que l’on n’a pas trop de charges lorsque l’activité s’arrête”. La directrice espère tout de même que le 7e art va se réinventer pendant cette période et ne pas se laisser engloutir par le succès des plateformes de streaming. « Le cinéma peut devenir une alternative aux événements culturels qui ne pourront avoir lieu cet été. J’ose espérer que le grand écran reste une spécificité culturelle unique pour les spectateurs…” 


Un immense défi auquel vont devoir faire face les cinémas dans les mois, les années qui arrivent. L’État aura un rôle majeur pour aider ces indispensables de la nation. Mercredi 6 mai, Emmanuel Macron a fait plusieurs annonces pour le milieu de la culture et notamment pour l’audiovisuel. Le président de la République s’est notamment engagé à ce que les droits des intermittents du spectacle soient prolongés d’une année. Plus intéressant encore, Emmanuel Macron a indiqué que la directive SMA, obligeant les plateformes de streaming à se conformer à l’exception culturelle française, allait être transposée avant le 1er janvier 2021. Plus précisément, les services linéaires tels que TF1 ou M6 devront investir au minimum 16 % de leur chiffre d’affaires en France dans la production d’œuvres françaises et européennes, et les services non-linéaires comme Netflix, Amazon ou Disney + devront aussi contribuer. Le ministre de la Culture a évoqué un minimum de 25 %. Voilà une mesure qui pourrait rebattre les cartes dans l’univers audiovisuel…  

Lucas Emanuel et Sacha Nabet

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Ci-dessous, en cliquant sur les logos, découvrez les chiffres de cinq plateformes de streaming pendant le confinement.

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