De la collecte à la revalorisation énergétique des mégots

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A Marseille, l’association Recylop met en oeuvre plusieurs initiatives pour collecter un maximum de mégots. Sources d’énergie, ces tonnes de filtres vont ensuite être transformées en électricité.

 

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Pour capter un maximum de mégots, l’association Recyclop a mis en place 3 points de collecte ou associations et particuliers peuvent déposer leurs mégots. Le premier s’appelle le Super Cafoutch (un super marché coopératif), un deuxième est situé à la Fourragère, et enfin un troisième se trouve au Talus. « C’est une réussite, on a collecté près de 750 kg de mégots en 2019 » poursuit Paola.

Et pour collecter autant de filtres, l’association marseillaise pilote également depuis un an et cinq mois le projet « ma terrasse propre ». Ce dispositif cible les établissements de restauration, un secteur d’activité générant une pollution régulière provenant des mégots des terrasses, qui finissent souvent dans les cheminements d’évacuation d’eaux menant à la mer. « Tous les jours, chaque bistrot compte de deux cents à cinq cents mégots sur son belvédère. Le principe est de faire participer les patrons de bars en leur donnant des poubelles à pédale afin d’y stocker les mégots », affirme Abdès Bengorinne, fondateur et président de l’association.

Incinérer des mégots pour créer de l’électricité

Et ces tonnes de mégots sont potentiellement recyclables et même source d’énergie. Anticipant la loi antigaspillage qui exclut le recyclage des mégots, Recyclop a décidé de privilégier une solution locale en collaborant depuis le 14 février avec une centrale à Rognac (l’usine Spur Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets industriels dangereux). «Une fois les mégots envoyés à Rognac, ils sont mélangés dans des incinérateurs avec d’autres déchets toxiques à 1000 degrés.

La fumée va rejeter uniquement de la vapeur d’eau et du carbone et permettre la création d’électricité », s’enorgueillit Abdès. « C’est le procédé le plus viable à ce jour. Il garantit des rejets dans l’atmosphère entre dix et cent fois moins élevés que la norme autorisée».

Clément Siéper et Marian Cregu

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Sensibiliser le fumeur par le nudge

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Inspiré des sciences comportementales, le concept du nudge vise à changer en douceur les comportements routiniers. C’est la solution choisie par l’association Recyclop pour lutter contre la pollution des mégots de cigarette.

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« 100 000 cigarettes sont jetées par terre toutes les heures à Marseille ». Ce constat que dresse le site de l’association Recyclop est effrayant et pose question sur le comportement de certains fumeurs.

« Il y a à la base un problème d’information et de sensibilisation. Certains fumeurs pensent que ce n’est qu’un petit mégot. Et du fait de sa taille, tout le monde a tendance à le jeter n’importe où», décrypte Sébastien Merigout, fondateur de « Planète Nudge », une entreprise qui met en place des solutions pour changer de façon positive les comportements, et notamment ceux du geste machinal des fumeurs. « Pourquoi je ferais l’effort alors que les autres ne le font pas ? Par ailleurs, de nombreux fumeurs ne jettent pas leurs cigarettes à la poubelle car ils ont peur de mettre le feu ».

Changer de façon positive les comportements

Cette entreprise située à Châteauneuf les Martigues tire son nom du concept anglo-saxon de Nudge, inspiré des sciences comportementales, destinées à changer en douceur les comportements routiniers. Et c’est cette méthode qu’applique l’association locale Recyclop, qui multiplie depuis 2015 actions de sensibilisation et ramassage de filtres. Responsabiliser les fumeurs à jeter leurs mégots dans des endroits adaptés, sans pour autant les braquer en les culpabilisant.

Des cendriers interactifs pour inciter les fumeurs à adopter les bons gestes

L’idée est par exemple de guider le geste du fumeur vers un « cendrier interactif », en lui proposant de voter avec son mégot pour le meilleur attaquant de l’OM, à droite Jean-Pierre Papin, à gauche Didier Drogba. « Nous avons installé une trentaine de ces cendriers à travers la ville, dans les endroits fréquentés comme les entrées d’entreprises, des lycées, et même la mairie. Chacun pose une question différente, l’important c’est que l’on réponde avec son mégot», soutient Paola Sgro, chef de projet de l’association Recyclop.

 

Clément Siéper et Marian Cregu

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Le mégot de cigarette : un composé de produits toxiques

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 Par milliers, par millions, et même par milliards, ils s’infiltrent dans les sols et les eaux. Les composantes du mégot de cigarette sont toxiques et extrêmement polluantes pour l’environnement.

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Jetés pour une grande partie d’entre eux au sol, les mégots de cigarette terminent généralement dans les eaux naturelles de la Terre (les mers, les fleuves ou encore les océans), ou un seul d’entre eux pollue jusqu’à 500 litres d’eau. Il suffit même d’un seul filtre dans un litre d’eau pour entrainer la mort d’un poisson en 96 h. Sur les 4000 milliards de cigarettes fumées dans le monde chaque année et recensées par le site planetoscope.com, plusieurs centaines de milliards finissent immanquablement par terre, causant des dommages irréversibles pour l’environnement.

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Un mégot met 12 ans à se dégrader dans l’environnement

Considéré comme un déchet dangereux, le mégot de cigarette est composé majoritairement de plastique. Il met douze ans à disparaître pendant lesquels il imprègne l’environnement du toxique monoxyde de carbone, des cancérigènes benzopyrène et chlorure de vinyle, de l’insecticide DDT, du mercure, du plomb ou encore du goudron, une impressionnante liste de poisons destructeurs pour l’environnement.

 

Clément Siéper et Marian Cregu

 

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