[et_pb_section fb_built= »1″ fullwidth= »on » _builder_version= »3.22″][et_pb_fullwidth_header title= »De la collecte à la revalorisation énergétique des mégots » text_orientation= »center » header_fullscreen= »on » _builder_version= »4.4.3″ title_font= »Archivo Black|||||||| » title_font_size= »85px » content_font_size= »25px » background_color= »#000000″ background_image= »https://polovich-makenews.pf26.wpserveur.net/wp-content/uploads/2020/04/Fut-megot-vallon.jpg » parallax= »on » text_shadow_style= »preset1″ text_shadow_horizontal_length= »0.1em »]
A Marseille, l’association Recylop met en oeuvre plusieurs initiatives pour collecter un maximum de mégots. Sources d’énergie, ces tonnes de filtres vont ensuite être transformées en électricité.
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Pour capter un maximum de mégots, l’association Recyclop a mis en place 3 points de collecte ou associations et particuliers peuvent déposer leurs mégots. Le premier s’appelle le Super Cafoutch (un super marché coopératif), un deuxième est situé à la Fourragère, et enfin un troisième se trouve au Talus. « C’est une réussite, on a collecté près de 750 kg de mégots en 2019 » poursuit Paola.
Et pour collecter autant de filtres, l’association marseillaise pilote également depuis un an et cinq mois le projet « ma terrasse propre ». Ce dispositif cible les établissements de restauration, un secteur d’activité générant une pollution régulière provenant des mégots des terrasses, qui finissent souvent dans les cheminements d’évacuation d’eaux menant à la mer. « Tous les jours, chaque bistrot compte de deux cents à cinq cents mégots sur son belvédère. Le principe est de faire participer les patrons de bars en leur donnant des poubelles à pédale afin d’y stocker les mégots », affirme Abdès Bengorinne, fondateur et président de l’association.
Incinérer des mégots pour créer de l’électricité
Et ces tonnes de mégots sont potentiellement recyclables et même source d’énergie. Anticipant la loi antigaspillage qui exclut le recyclage des mégots, Recyclop a décidé de privilégier une solution locale en collaborant depuis le 14 février avec une centrale à Rognac (l’usine Spur Environnement spécialisée dans la valorisation des déchets industriels dangereux). «Une fois les mégots envoyés à Rognac, ils sont mélangés dans des incinérateurs avec d’autres déchets toxiques à 1000 degrés.
La fumée va rejeter uniquement de la vapeur d’eau et du carbone et permettre la création d’électricité », s’enorgueillit Abdès. « C’est le procédé le plus viable à ce jour. Il garantit des rejets dans l’atmosphère entre dix et cent fois moins élevés que la norme autorisée».
Clément Siéper et Marian Cregu
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